Glenn Coldenhoff quitte l’Europe pour le Brésil : une nouvelle ère dans le motocross international
Le motocross mondial vient de vivre une nouvelle secousse dans les coulisses. Après une saison 2025 marquée par une 3ᵉ place au championnat MXGP avec Fantic Factory Racing, le Hollandais Glenn Coldenhoff (34 ans) a annoncé son départ pour le championnat brésilien de motocross, où il rejoindra Yamaha C6 Bank IMS Racing dès 2026. Une décision qui relance le débat sur les opportunités hors d’Europe pour les pilotes en fin de carrière, mais aussi sur les défis logistiques et sportifs d’un tel saut.
Un choix stratégique : le Brésil, destination des “veterans” en quête de challenge
Coldenhoff n’est pas le premier pilote européen à opter pour le Motocross brésilien en fin de carrière. Comme lui, des noms comme Stephen Rubini, Greg Aranda ou Jeremy Van Horebeek ont déjà franchi l’Atlantique pour y chercher une dernière saison de compétition à haut niveau. Le Brésil, avec ses pistes techniques, son public passionné et une organisation de plus en plus professionnelle, s’impose comme une alternative crédible face à un MXGP européen de plus en plus concurrentiel et coûteux.
Pour Coldenhoff, cette décision s’inscrit dans une logique de continuité sportive tout en évitant les aléas financiers qui minent certains teams européens. “Je veux encore courir à haut niveau, et le Brésil offre cette opportunité sans les contraintes économiques que je rencontre en Europe”, a-t-il confié à LeBigUSA (source : communiqué officiel). Le Hollandais, qui a longtemps été un pilote Monster Energy, semble aussi vouloir diversifier son expérience en roulant avec une Yamaha YZ450F, un changement de matériel qui pourrait s’avérer intéressant pour son évolution technique.
Fantic Factory Racing en difficulté : un départ qui interroge
La nouvelle a immédiatement fait réagir dans le paddock. Fantic, team historique du MXGP, traverse une période financièrement délicate, comme le soulignent plusieurs observateurs. Coldenhoff, avec son statut de pilote phare, représentait une valeur sûre pour le team. Son départ laisse donc un vide stratégique alors que la saison 2026 s’annonce déjà serrée pour les autres pilotes engagés.
“La 3ᵉ place de Glenn en 2025 n’a pas suffi à le convaincre de rester”, analyse un source proche du team. “Les budgets se rétrécissent, et les sponsors peinent à suivre.” Cette situation rejoint celle d’autres marques comme Ducati ou Beta, qui réduisent également leurs effectifs pour des raisons économiques. Le Brésil, avec ses sponsors locaux (comme C6 Bank) et une monnaie moins chère, apparaît comme une valeur refuge pour des pilotes en quête de stabilité.
Un calendrier exigeant : entre MXGP, Dutch Masters et Brésil
Coldenhoff ne quittera pas totalement le motocross européen. Malgré son engagement brésilien, il devrait garder une présence occasionnelle en MXGP pour des courses comme le Dutch Masters ou des épreuves ponctuelles. Une stratégie qui lui permettrait de maintenir son statut de pilote compétitif tout en profitant de la saison brésilienne, réputée pour son rythme soutenu et ses pistes exigeantes.
“Je ne veux pas me couper de la compétition européenne. Le Brésil est passionnant, mais je veux garder un pied dans le MXGP pour rester pertinent”, précise-t-il. Reste à savoir si Monster Energy, son partenaire historique, suivra ce double engagement. La marque américaine, qui a longtemps soutenu Coldenhoff, pourrait être tentée de l’accompagner dans sa nouvelle aventure, surtout si le Brésil offre un retour médiatique et commercial intéressant.
Le Brésil, nouveau terrain de jeu des “veterans” ?
Cette décision s’inscrit dans une tendance plus large : plusieurs pilotes européens en fin de carrière semblent désormais se tourner vers l’Amérique du Sud pour prolonger leur carrière. Le championnat brésilien, avec ses 12 à 15 manches par saison, offre une programmation dense et des conditions de course variées, allant des pistes techniques aux enduros exigeants.
Pour Coldenhoff, c’est aussi une opportunité de tester de nouvelles stratégies. Le Brésil, pays où le motocross est en pleine expansion, pourrait lui permettre de découvrir un public différent et de repousser ses limites sur des pistes moins connues en Europe. “J’ai toujours aimé explorer de nouveaux défis. Le Brésil en est un”, confie-t-il.
Réactions dans le paddock : entre scepticisme et enthousiasme
Les réactions ont été mitigées depuis l’annonce. Certains y voient une décision logique pour un pilote de 34 ans en quête de stabilité, tandis que d’autres expriment des doutes sur la compétitivité du championnat brésilien face au MXGP.
- “Un choix malin pour un pilote qui veut encore performer sans les contraintes européennes” – Un observateur proche de Yamaha
- “Le Brésil est un bon plan pour ceux qui veulent finir leur carrière en beauté, mais Coldenhoff aurait pu trouver une solution en MXGP” – Un pilote rival
- “Avec son expérience, il peut vraiment faire la différence là-bas. Le championnat brésilien a besoin de stars comme lui” – Un responsable d’un team local
D’autres, plus cyniques, évoquent une stratégie de communication pour Coldenhoff, qui pourrait utiliser son passage au Brésil pour relancer sa carrière médiatique après une saison 2025 en demi-teinte en MXGP.
Et après ? Le futur de Glenn Coldenhoff
Si le Brésil est aujourd’hui sa priorité, Coldenhoff n’a pas exclu de revenir en Europe pour une dernière saison en MXGP, peut-être en 2027. “Je ne veux pas me précipiter. Je veux profiter de cette expérience brésilienne avant de décider de mon avenir”, déclare-t-il.
Une chose est sûre : son départ du MXGP laisse un trou dans le championnat, où les places de pilotes de classe mondiale deviennent de plus en plus rares. Avec la réduction des budgets et les transfers vers d’autres disciplines (comme le Supercross ou l’Enduro), le motocross européen doit désormais repenser son attractivité pour retenir ses talents.
🔥 En bref : ✅ Coldenhoff signe pour Yamaha C6 Bank IMS Racing en 2026 – un choix stratégique pour éviter les difficultés financières du MXGP. ✅ Il gardera une présence occasionnelle en MXGP (Dutch Masters, etc.) et roulera une Yamaha YZ450F. ✅ Le Brésil devient un nouveau eldorado pour les “veterans” en quête de compétition à haut niveau. ✅ Fantic Factory Racing voit partir un de ses pilotes phares, aggravant ses problèmes financiers. ✅ Monster Energy pourrait suivre Coldenhoff dans son aventure brésilienne, pour un retour médiatique fort.
💬 Et vous, pensez-vous que le Brésil est une bonne alternative au MXGP pour les pilotes en fin de carrière ? Partagez votre avis en commentaires !
