Mitchell Harrison en France : La Passion des Fans Européens
Mitchell Harrison, l’ex-officiel Star Racing Yamaha, a fait un détour par le Supercross de Paris le week-end dernier pour évoluer au sein de la structure de Stéphane Dassé. Quelques années plus tôt, le pilote américain avait tenté l’aventure sur le Mondial MX2 avec Bud Racing Kawasaki et avait signé une poignée de top 10. À l’occasion de son passage dans la capitale, on est allé prendre des nouvelles du garçon, qui explose son compteur d’épreuves cette saison.
Un Week-end Intensif à Paris
Mitchell Harrison a roulé avec brio à Paris, se battant avec des pilotes de renom comme Tom Vialle et Cédric Soubeyras. Il a également eu l’occasion de s’affronter avec Marshal Weltin, un pilote avec qui il partage souvent la piste aux États-Unis. “C’est comme à la maison,” explique-t-il, “mais l’objectif était de venir ici pour aller me battre avec Tom Vialle et Cédric Soubeyras.”
La Culture MX en Europe
Mitchell Harrison souligne les différences culturelles entre l’Europe et les États-Unis. “En France, la fanbase est juste incroyable,” dit-il. “Les fans sont déchaînés, c’est vraiment fou à voir.” Il compare l’ambiance européenne à celle de RedBud, le meilleur public de tous les temps pour les pilotes de Supercross. “Les terrains sont vraiment différents,” ajoute-t-il. “Les motos doivent être réglées très souples en Grand Prix.”
Les Défis Européens
Les terrains européens, bien que différents, offrent des défis uniques. “Je pense que les gens se font une fausse idée : quand on pense Europe, on pense sable directement,” explique Mitchell. “Mais réellement, au calendrier, il doit y avoir cinq courses dans le sable.” Il trouve les terrains américains plus constants et mieux griffés, mais les terrains européens ont leur propre charme.
Le Système de Départ
Mitchell Harrison critique le système de départ en Grand Prix, qui favorise les premiers choix de grille. “Je déteste leur système de départ,” dit-il. “Ils font toujours en sorte que la première grille soit la meilleure.” Il préfère le système américain, qui offre plus d’équité.
Une Carrière Multidisciplinaire
Mitchell Harrison a roulé avec plusieurs équipes au fil des années, y compris Bud Racing Kawasaki, Rockstar Husqvarna, et PRMX Kawasaki. “Je reste ouvert à toute nouvelle opportunité,” dit-il. “J’adore voyager, c’est toujours une super expérience pour moi.” Il préfère le Motocross au Supercross, mais trouve les tracés européens intéressants.
Le Championnat SMX
Mitchell Harrison a des opinions mitigées sur le championnat SMX. “Le SMX, c’est très bien payé,” dit-il, “mais je trouve que la piste de Charlotte, cette année, était un peu trop extrême.” Il préfère des tracés plus équilibrés, comme ceux de Daytona ou du MXGP de Charlotte en 2016.
L’Intersaison
Mitchell Harrison a roulé plus de 38 courses cette saison, y compris des épreuves en Australie et en Europe. “Si tout était plus proche géographiquement, ce serait beaucoup plus facile,” dit-il. “Je traverse tellement de fuseaux horaires que ça en devient épuisant.” Il apprécie les événements comme Paris, qui offrent une ambiance unique.
Conclusion
Mitchell Harrison a laissé une impression durable à Paris, malgré les défis des terrains européens. “Je reste avec PRMX Partzilla Kawasaki l’année prochaine,” dit-il. “On verra bien pour l’intersaison.” Son expérience en Europe et aux États-Unis lui a permis de développer une vision unique du Motocross, qu’il continue de partager avec passion.
