MXGP 2026 : 22 février s'effrite, Argentine ou Sud?

MXGP 2026 : 22 février s'effrite, Argentine ou Sud?

MXGP 2026 : Une Ouverture de Saison en Suspens La saison de Mondial MXGP 2026 doit s’ouvrir le 22 février prochain, mais cette date semble aujourd’hui fragile, au regard des rumeurs et ajustements possibles du calendrier. Pour l’heure, le calendrier 2026 prévoit toujours 20 épreuves, du 22 février au 20 septembre, mais quatre manches restent à confirmer (TBA – To Be Announced), laissant planer une certaine incertitude. Un Calendrier en Suspens À moins de trois mois de l’ouverture, le premier GP de la saison demeure un mystère. La date du 22 février pourrait même disparaître purement et simplement. Selon les bruits de couloir, Infront Moto Racing aurait exploré plusieurs options pour organiser un GP à cette date, notamment au Moyen-Orient, mais visiblement sans succès jusqu’à présent. Le Moto Club de Sommières Prend les Devants Dans ce contexte, le Moto Club de Sommières a tenté un pari stratégique en réservant la date du 22 février pour son épreuve internationale annuelle. Cette initiative pourrait s’avérer payante, puisqu’elle éviterait une concurrence directe avec les Internationaux d’Italie mais aussi Valence (1er février), Pernes (8 février) ou encore Hawkstone (15 février). Un Report Possible en Argentine Si le GP du 22 février venait à être annulé, l’ouverture de la saison pourrait être reportée au 8 mars en Argentine, soit un décalage de deux semaines. Le tracé exact reste inconnu : Cordoba, où s’est tenu le GP Argentin en 2025, pourrait être envisagé, mais un GP à Bariloche est également évoqué comme alternative. Le GP de Grande-Bretagne en Question Le GP de Grande-Bretagne soulève lui aussi des interrogations. Matterley Basin ne devrait pas accueillir l’épreuve en 2026, et il reste à déterminer si Foxhill pourra reprendre le relais. Quoi qu’il en soit, la manche britannique n’est pas prévue avant le 10 mai, laissant encore du temps au promoteur – et aux potentiels organisateurs – pour finaliser les discussions. Un Retour en Afrique du Sud ? Enfin, un retour du Mondial en Afrique du Sud est-il en train de se profiler ? À voir. Le dernier GP sur le continent remonte à 2008; il était remporté par Jonathan Barragan (MX1) et Tommy Searle (MX2). Derrière les portes fermées, il est fait mention d’un possible détour par le circuit de Terra Topia [vidéo], près de Johannesburg; tracé qui accueille notamment le championnat national sud-africain. Conclusion De nombreux points restent à confirmer, laissant planer le doute sur le début de saison et la composition définitive du calendrier. Une chose est sûre : les fans, les teams et les pilotes devront suivre de près l’évolution du dossier dans les semaines à venir. ...

Valentin Teillet dévoile stratégie 70% moto qui détonne motocross

Valentin Teillet dévoile stratégie 70% moto qui détonne motocross

Coaching Valentin Teillet #3 – Adapter sa préparation physique Morphologie et génétique : à chacun son entraînement Il existe différents profils de pilotes, liés en grande partie à leur génétique. Certains possèdent naturellement une base physique solide et une musculature développée sans y consacrer un travail excessif. Mais rien n’est universel : la préparation doit toujours être adaptée à la pratique, au physique et à la morphologie du pilote. D’ailleurs, un gabarit très massif peut poser problème en motocross, notamment au niveau de la mobilité. Dans ce cas, on ne réduit pas l’entraînement, on l’adapte. À l’inverse, certains pilotes sont plus frêles, avec une musculature plus limitée. Pour eux, il faut construire une base progressive, avec des charges adaptées pour éviter une surcharge précoce ou un dégoût de l’entraînement. L’objectif est de monter en puissance sans brûler les étapes. ...

Motocross Valence 2026 : l’épreuve iconique reprend après 10 ans

Motocross Valence 2026 : l’épreuve iconique reprend après 10 ans

Le Motocross International de Valence fait son retour en 2026 ! Dix ans après avoir tiré sa révérence, le Motocross International de Valence s’apprête à reprendre vie. L’événement emblématique du sud de la France fera son grand retour le 1er février 2026, sur le circuit du Moto Club de Valence (Drôme). Une nouvelle qui ravira les passionnés de motocross, tant cette épreuve avait animé la scène Française avant de disparaître en 2016, au terme d’une édition alors présentée comme étant « la dernière ». Ne jamais dire jamais. ...

ISRT Kawasaki dévoile effectif 2026 : Vince, Tøndel, Viney

ISRT Kawasaki dévoile effectif 2026 : Vince, Tøndel, Viney

L’ISRT Kawasaki dévoile sa composition pour 2026 La structure ISRT Kawasaki a officiellement levé le voile sur la composition de son équipe pour la saison 2026. Premier constat : jamais l’ISRT n’avait aligné un effectif aussi solide et diversifié, mêlant pilotes expérimentés, jeunes talents issus du MXGP et vétérans bien connus des circuits américains. Les retours de Max Miller et Tristan Dalton Deux pilotes déjà présents en 2025 poursuivront l’aventure l’an prochain : Max Miller et Tristan Dalton. Le premier fera ses débuts à temps plein en 450 sur les championnats AMA, après avoir disputé le Supercross en 250 puis l’outdoor chez les gros bras cette année. Le second rempilera pour une nouvelle saison sur le championnat SMX Next, tout en prenant part aux principales compétitions amateurs. Les nouvelles recrues Pour 2026, l’ISRT Kawasaki renforce son effectif avec trois nouveaux pilotes — tous trois sur Honda cette année — qui feront la transition vers Kawasaki : Cornelius Tøndel, Noah Viney et… Vince Friese ! Actuellement, Vince Friese roule sur la Stark Varg sur le WSX @FIM WSX Champion d’Arenacross cette année, Vince Friese n’a participé qu’à deux Supercross 450 avant de disparaître des radars. Écarté de l’équipe Motoconcepts Honda après plusieurs années de collaboration — la structure ne participant plus au SX US — l’Américain évolue actuellement sur le World Supercross avec le team Stark Future. Il fera son retour à temps plein sur le Supercross US, mais aussi sur l’outdoor, où il tiendra le rôle de pilote numéro 1 de la structure ISRT Kawasaki. À 35 ans, Vince s’apprête à entamer sa 18e saison professionnelle. À ses côtés, le Norvégien Cornelius Tøndel fera ses débuts aux États-Unis, en 450, sur le championnat de Supercross comme sur l’outdoor. Un défi de taille pour celui qui montait seulement en MXGP la saison dernière. L’équipe sera complétée par le Canadien Noah Viney, qui roule actuellement sur le World Supercross avec Motoconcepts Honda. Jusqu’ici, Viney n’a disputé qu’une seule finale en Supercross 250 : à Anaheim 1 (18e), en janvier dernier. Les déclarations des responsables Bubba Pauli – propriétaire de l’ISRT Kawasaki : « La composition de l’équipe pour 2026 est le résultat d’un travail entamé dès le mois de juin. Avec le soutien de nombreux sponsors fidèles et l’arrivée de nouveaux partenaires, nous sommes ravis d’attaquer la saison avec une équipe renouvelée et renforcée. C’est un cap majeur pour l’ISRT. » Derek Rankin – Crew Chief : « L’équipe a énormément travaillé pour faire évoluer notre matériel, autant pour les nouveaux pilotes que pour ceux qui reviennent. Notre objectif est clair : prouver que nous pouvons rivaliser avec les meilleures équipes grâce à nos moteurs développés en interne, sans soutien de l’usine. Nous sommes prêts pour 2026. » ...

Maddii Racing rejoint Honda : une révolution motocross 2026

Maddii Racing rejoint Honda : une révolution motocross 2026

Maddii Racing devient team satellite Honda en 2026 Après avoir géré le programme MXGP de Ducati en 2025, la structure Maddii Racing s’associe de nouveau à Honda pour la saison 2026. Sous la direction de Marco et Corrado Maddii, l’équipe Maddii Racing annonce officiellement son retour sur les circuits avec Honda, dans le cadre d’une collaboration soutenue par Honda Motor Europe. Ce choix confirme l’identité du team et sa longue relation avec le constructeur japonais, avec lequel il a déjà marqué les esprits par le passé. Un partenariat stratégique Pour la saison à venir, Maddii Racing Honda se concentrera sur le championnat du monde MX2, ainsi que le championnat d’Europe 250. L’objectif est de développer un programme compétitif capable de révéler de jeunes talents, tout en conservant l’ADN Maddii. Cela inclut une attention particulière au développement des pilotes, à une progression technique constante et une approche professionnelle, qui ont conduit au fil des années à de nombreux titres européens et à des résultats prometteurs sur la scène mondiale. Testing et développement Le programme 2026 prévoit du testing intensif, du développement technique, ainsi que la préparation physique des pilotes. Le tout sera complété par une série d’événements de présentation avant la révélation officielle de la structure Maddii Racing Honda. Les pilotes de l’équipe On s’attend à retrouver Marc-Antoine Rossi (MX2) au sein de la structure Maddii Racing Honda, avec Nicky Mannini, Nicolo Alvisi et Elias Escandell (EMX250). Les déclarations des responsables Corrado Maddii déclare : « Nous sommes très heureux de travailler de nouveau avec Honda, avec qui nous avons obtenu d’excellents résultats par le passé. C’est un nouveau départ avec de jeunes pilotes talentueux qui auront l’opportunité de se montrer à la hauteur de cette aventure. Je tiens à remercier Giacomo Gariboldi, Honda Motor Europe et Fabiano d’ABF Italia, qui nous ont permis de monter cette structure. Grâce à notre expérience, nous ferons tout pour offrir à nos pilotes le meilleur matériel possible afin de performer au plus haut niveau. » Giacomo Gariboldi ajoute : « Cette collaboration avec le team Maddii ouvre un nouveau chapitre pour Honda, qui souhaite continuer à identifier les jeunes talents susceptibles, le moment venu, de rejoindre l’équipe HRC. Depuis de nombreuses saisons, Maddii a montré sa capacité à développer les jeunes pilotes mieux que quiconque. Nous avons hâte de voir ces nouveaux talents progresser sous leur encadrement, sur nos 250 CR-F. » Fabiano Berta souligne : « Je suis très heureux d’avoir réuni Giacomo Gariboldi, Honda Motor Europe et Marco Maddii pour ce partenariat d’envergure, qui permettra au team de concourir à la fois en championnat du monde et en championnat d’Europe. C’est un honneur pour moi, notamment en tant que sponsor principal, de soutenir une structure qui compte parmi les plus importantes à l’échelle nationale et internationale. Cette collaboration marque aussi la continuité d’un projet initié l’an dernier et renforce notre visibilité dans le motocross, tant en Italie qu’à l’international. » ...

Vince Friese rejoint ISRT Kawasaki : une force 2026 qui frappe

Vince Friese rejoint ISRT Kawasaki : une force 2026 qui frappe

Vince Friese signe chez ISRT Kawasaki en 2026 La structure ISRT Kawasaki a officiellement levé le voile sur la composition de son équipe pour la saison 2026. Premier constat : jamais l’ISRT n’avait aligné un effectif aussi solide et diversifié, mêlant pilotes expérimentés, jeunes talents issus du MXGP et vétérans bien connus des circuits américains. Les retours de Max Miller et Tristan Dalton Deux pilotes déjà présents en 2025 poursuivront l’aventure l’an prochain : Max Miller et Tristan Dalton. Le premier fera ses débuts à temps plein en 450 sur les championnats AMA, après avoir disputé le Supercross en 250 puis l’outdoor chez les gros bras cette année. Le second rempilera pour une nouvelle saison sur le championnat SMX Next, tout en prenant part aux principales compétitions amateurs. Les nouvelles recrues Pour 2026, l’ISRT Kawasaki renforce son effectif avec trois nouveaux pilotes — tous trois sur Honda cette année — qui feront la transition vers Kawasaki : Cornelius Tøndel, Noah Viney et… Vince Friese ! Actuellement, Vince Friese roule sur la Stark Varg sur le WSX @FIM WSX. Champion d’Arenacross cette année, Vince Friese n’a participé qu’à deux Supercross 450 avant de disparaître des radars. Écarté de l’équipe Motoconcepts Honda après plusieurs années de collaboration — la structure ne participant plus au SX US — l’Américain évolue actuellement sur le World Supercross avec le team Stark Future. Il fera son retour à temps plein sur le Supercross US, mais aussi sur l’outdoor, où il tiendra le rôle de pilote numéro 1 de la structure ISRT Kawasaki. À 35 ans, Vince s’apprête à entamer sa 18e saison professionnelle. À ses côtés, le Norvégien Cornelius Tøndel fera ses débuts aux États-Unis, en 450, sur le championnat de Supercross comme sur l’outdoor. Un défi de taille pour celui qui montait seulement en MXGP la saison dernière. L’équipe sera complétée par le Canadien Noah Viney, qui roule actuellement sur le World Supercross avec Motoconcepts Honda. Jusqu’ici, Viney n’a disputé qu’une seule finale en Supercross 250 : à Anaheim 1 (18e), en janvier dernier. Les déclarations des responsables Bubba Pauli – propriétaire de l’ISRT Kawasaki : « La composition de l’équipe pour 2026 est le résultat d’un travail entamé dès le mois de juin. Avec le soutien de nombreux sponsors fidèles et l’arrivée de nouveaux partenaires, nous sommes ravis d’attaquer la saison avec une équipe renouvelée et renforcée. C’est un cap majeur pour l’ISRT. » Derek Rankin – Crew Chief : « L’équipe a énormément travaillé pour faire évoluer notre matériel, autant pour les nouveaux pilotes que pour ceux qui reviennent. Notre objectif est clair : prouver que nous pouvons rivaliser avec les meilleures équipes grâce à nos moteurs développés en interne, sans soutien de l’usine. Nous sommes prêts pour 2026. » ...

Cédric Soubeyras confirme son retour en Italie MB Honda 2026

Cédric Soubeyras confirme son retour en Italie MB Honda 2026

Cédric Soubeyras chez MB Racing Honda en 2026 Alors qu’il dispute les derniers rounds d’une saison 2025 bien remplie et disputée aux quatre coins du globe, Cédric Soubeyras a confirmé son engagement sur le championnat italien en 2026, avec le team MB Racing Honda. Cette année encore, le pilote français a démontré l’étendue de son talent et de sa polyvalence grâce à un programme éclectique et exigeant, mêlant MX et SX, en Europe comme en Océanie. Un programme éclectique et exigeant Cédric a ainsi commencé à tracer les contours de sa saison 2026, qui s’annonce prometteuse en Italie. En 2025, Cédric s’était déjà engagé sur le championnat national italien, un mandat conclu par une 5ᵉ place sur la série Pro Prestige, avec le team Scoccia Racing Kawasaki; une structure avec laquelle il avait évolué pour la première fois en 2024 chez nos voisins italiens. Parallèlement, il a enrichi son programme 2025 avec l’Australie, où il occupe actuellement la deuxième place du championnat en catégorie reine avant la finale d’Adélaïde, un championnat sur lequel il évolue sous les couleurs du team Boost Mobile Honda. Une saison riche en performances Bien qu’il ne participe ni à l’ISRL ni au WSX cette saison, son calendrier reste très chargé : participation à l’Arenacross World Tour, aux SX français, au Fastcross, quelques apparitions sur le championnat suisse, avant de décrocher un troisième titre de King of Stuttgart et une cinquième place au Supercross de Paris. Cédric joue aussi les premiers rôles en Australie. Un nouveau défi en 2026 Fort de cette expérience, Cédric Soubeyras rempilera en 2026 pour une troisième saison consécutive sur le championnat de Motocross italien, mais cette fois-ci sous les couleurs du team MB Racing Honda, et donc sur la 450 CR-F. Cédric Soubeyras : « C’est avec plaisir que je vous annonce ma signature avec le team MB Racing / Honda pour participer au championnat Prestige de motocross en Italie en 2026. Le championnat débutera à Ottobiano le 15 mars, puis Maggiora, Fermo, Arco, Faenza, avant de s’achever à Castiglione del Lago le 30 août. Je serai aussi sur des Honda pour mes épreuves en France. » Cette année, c’est un autre pilote Français qui évoluait au sein du team MB Honda : Brice Maylin. Pour sa première saison en MX1 en Italie, il a terminé 12ᵉ du championnat, mais aussi 3ᵉ du Supercross de Carpi en plus d’avoir fait des piges sur les cross inters, ou encore des apparitions en Espagne et au Portugal. Pour sa première année en SX1 sur le SX Tour – et toujours soutenu par MB Racing Honda en France – Brice a terminé 11ème de la série. ...

Tom Vialle rejoint Honda HRC : double champion prêt à dominer MXGP

Tom Vialle rejoint Honda HRC : double champion prêt à dominer MXGP

Tom Vialle Rejoint Officiellement le Team Honda HRC pour 2026 Avant son retour en championnat du monde et ses débuts en MXGP, Tom Vialle a fait sa première apparition sur la Honda officielle à l’occasion du Supercross de Paris. Double champion du monde MX2 et double champion de Supercross sur le sol Américain, le pilote Français a décidé de revenir de ce côté-ci de l’Atlantique pour évoluer au sein d’une des équipes les plus prestigieuses du paddock. Un Choix Évident pour le Team Honda HRC Andy McKinstry s’est entretenu avec Giacomo Gariboldi, propriétaire du team Honda HRC, pour en savoir plus sur cette nouvelle collaboration. Micro. Giacomo, c’est fait : Tom Vialle rejoint officiellement votre équipe. Qu’est-ce qui vous a convaincu que Tom était le bon choix pour le team Honda HRC en 2026 ? On est ravis d’accueillir Tom dans notre équipe. Le choix a été simple : Tom est un multiple champion ici en Europe, et aussi double champion aux États-Unis. Très peu de pilotes dans l’histoire du sport ont accompli ce qu’il a accompli. En plus, Tom est un athlète extrêmement professionnel, dévoué à son sport et une personne très agréable à côtoyer. Il cochait toutes les cases pour devenir un pilote du team HRC. Des Discussions qui Ont Rapidement abouti Quand les discussions avec Tom ont-elles commencé, finalement ? On a commencé à discuter avec Tom durant l’été, période à laquelle les décisions concernant les transferts et les pilotes se prennent généralement, et il n’a pas fallu longtemps pour trouver un accord avec lui. Il avait vraiment envie de rouler sur notre CRF, et on était tout aussi impatients de travailler avec un pilote de son calibre. Un Début Prometteur à Paris Tom a fait ses débuts avec Honda HRC à Paris. Comment c’était ? C’était un très bon début pour Tom, car à chaque fois qu’il était sur la piste, il s’améliorait et améliorait ses chronos. Tout le week-end, ses temps sont restés très proches de ceux de Cooper Webb. C’était très encourageant, surtout en sachant qu’il n’a eu que quelques heures d’entraînement sur sa nouvelle moto alors que les autres pilotes roulent dans cette catégorie depuis déjà plusieurs saisons. Lors de la finale du dimanche, il a signé le holeshot et mené durant quelques tours, ce qui était incroyable. On a eu un excellent feeling en travaillant avec lui tout au long du week-end : c’est un pilote très professionnel, très concentré et investi dans ce qu’il fait. Je pense que nous allons beaucoup apprécier collaborer avec lui durant les week-ends de Grand Prix. Je tiens aussi à souligner la qualité de sa famille : ce sont des gens adorables, et je comprends désormais pourquoi Tom a connu autant de succès dans sa carrière ! Une Évolution Remarquable aux États-Unis Vous avez suivi son évolution aux États-Unis ? Oui. Je l’ai toujours suivi lorsqu’il évoluait aux États-Unis et j’ai été agréablement surpris de le voir remporter non pas un, mais deux titres là-bas. C’est un énorme accomplissement en si peu de temps. Ça montre aussi qu’il est capable de s’adapter à un nouvel environnement, en plus de sa qualité en tant que pilote. Beaucoup ont tenté leur chance aux USA, mais seulement quelques pilotes ont réussi à gagner là-bas. Il n’a pas décroché de titre en outdoor, mais il faisait partie des meilleurs pilotes. J’ai l’impression que son style convient davantage aux pistes européennes, plus lentes et plus techniques. Tom a terminé vice-champion en outdoor US, donc il était également très proche de gagner en Motocross. Je ne pense pas qu’il n’ait pas su s’adapter aux pistes plus rapides, car j’ai vu cette année plusieurs dépassements de Tom quand ça allait très vite, et c’était vraiment impressionnant. Il est simplement tombé sur la nouvelle star montante américaine, Haiden Deegan, qui a été très difficile à battre ; voilà tout. Un Pilote Idéal pour la 450 Compte tenu de son style de pilotage, Tom devrait être parfaitement adapté à la 450, non ? D’après ce que j’ai vu lors de ses premiers tours sur la 450 CRF, il s’est adapté très rapidement à la moto. C’est le pilote idéal pour notre machine comme pour notre équipe. Objectifs et Contrat Quelles qualités Tom apportera-t-il à l’équipe en 2026 ? Tom est quelqu’un de très professionnel et de très gentil. Dès les premiers testings, il nous a donné exactement les informations nécessaires pour régler la moto comme il le souhaitait. Il comprend très bien les changements et le testing, et ce sera un énorme atout pour notre équipe japonaise, qui gère le département recherche et développement et qui a besoin d’un maximum d’informations pour améliorer la nouvelle moto. Quels sont les objectifs de Tom pour sa première saison en MXGP ? On ne veut pas mettre trop de pression sur les épaules de Tom. Il est déjà multiple champion, il sait comment planifier sa saison et quels résultats il veut atteindre. Lors de notre première discussion ensemble, il m’a dit : “Giacomo, si je reviens en Europe, c’est pour revenir gagner un titre en mondial MXGP !” Ça en dit long sur sa motivation, et on lui donnera le temps nécessaire pour atteindre son objectif. Pouvez-vous confirmer la durée du contrat de Tom ? Je ne peux pas révéler les termes précis du contrat, mais je peux t’assurer que Tom a signé pour plusieurs années, ce qui lui garantit un avenir prometteur chez HRC. Un Combo Parfait pour les Départs Les départs sont cruciaux en MXGP — on sait que Tom est un excellent starter et que la Honda est très bonne en sortie de grille. Un combo parfait ? Je vais te dire quelque chose : lors des premiers testings de Tom avec la 450 CRF, il a beaucoup travaillé sur les départs, et à chaque départ sur notre moto factory, il partait comme une fusée. C’est un pilote très précis et rapide, on était impressionnés. Jamais une erreur, une position parfaite sur la moto, une excellente gestion de la poignée de gaz. Je pense qu’on le verra signer quelques holeshots la saison prochaine. Les Mécaniciens de Tom en 2026 Savez-vous déjà qui seront les mécaniciens de Tom en 2026 ? Oui, bien sûr. En GP, il travaillera avec le mécanicien français Nicolas Blanpied, qui était avec Valerio Lata cette saison et qui avait travaillé avec moi sur le projet WSX à ses débuts. C’est un très bon gars, je l’apprécie beaucoup, et c’est le match parfait pour Tom, puisque tous deux sont français. Pour la partie entraînement, Tom travaillera avec le mécanicien espagnol Mario Martinez, ancien mécanicien d’entraînement de Rubén Fernández la saison dernière, un autre de mes favoris. Je pense que Tom sera très bien entouré avec ces deux-là. Un Changement de Motoriste Il me semble que Massimo Castelli, qui était le motoriste chez HRC depuis de nombreuses années, est parti. Vous avez un remplaçant ? Je peux confirmer que Massimo Castelli a mis fin à sa collaboration avec l’équipe après 20 ans. Il était l’un de nos motoristes chez HRC, et nous l’avons remplacé par un jeune motoriste motivé, qui nous offrira une perspective à long terme tout en garantissant le même niveau de compétence. Les personnes changent, l’équipe reste — c’est un processus normal au fil des années. ...

Yannis Lopez domine le SX Junior 2025 : 17 victoires, champion

Yannis Lopez domine le SX Junior 2025 : 17 victoires, champion

Yannis Lopez, Champion de France SX Junior 2025 Avec 19 finales au programme de leur championnat de France de Supercross, les pilotes du SX Tour Junior ont disputé le plus gros calendrier de la saison. Cinquième du championnat l’an passé, Yannis Lopez a dominé les débats cette année en remportant 17 des 19 finales. Une régularité qui lui permettra d’assurer le titre dès le Supercross de Paris, un titre que le pilote FB Motorsport Husqvarna a finalement pu célébrer à Lyon, en rendant une copie parfaite : quatre finales, et quatre victoires supplémentaires. Une saison dominée Yannis Lopez a su faire la différence tout au long de la saison. Avec 17 victoires sur 19 courses, il a démontré une constance et une maîtrise impressionnantes. Son titre de champion de France SX Junior 2025 est amplement mérité, et il a su le célébrer avec brio à Lyon. Performances et régularité La clé du succès de Yannis Lopez réside dans sa capacité à rester concentré et à performer à chaque course. Sa régularité est un atout majeur, et il a su gérer la pression avec une grande maturité. Retour en forme de Kyliane Rocca Une autre performance notable à Lyon a été le retour en piste de Kyliane Rocca, vainqueur de la toute première finale de la saison à Châteauroux. Le pilote TM a pris de court ses adversaires en décrochant une deuxième puis une troisième place à Lyon ; une performance très réconfortante pour celui qui avait manqué une grande partie du championnat sur blessure, avant de signer un retour en forme (2-2 puis 2-3) au Palais des Sports de Gerland. Montée en puissance de Lucas Mas Lucas Mas a également été un des pilotes à suivre cette saison. Onzième du championnat l’an passé, il a joué les premiers rôles toute l’année. Sa montée en puissance a été marquée par une victoire lors de la deuxième soirée du Supercross de Paris et une quatrième place finale. Courage et persévérance de Noa Houque Noa Houque (KTM) a sauvé courageusement sa troisième place au championnat 2025 avec un 7-6 puis un 6-9 lors des deux dernières soirées du SX Tour. Malgré des blessures et des absences, il a su rester dans la course pour le podium. Résultats et classements Yannis Lopez : Champion de France SX Junior 2025 Kyliane Rocca : 5ème Lucas Mas : 2ème Noa Houque : 3ème Levano Biondi : 4ème Lony Ferrer : 5ème Tim Fortanier : 7ème Paul Maigne : 8ème Léo Diss-Fenard : 9ème Kévin Frelaud : 10ème Un avenir prometteur Yannis Lopez, vice-champion de France Junior en MX, champion en SX, délaissera la 125cc en 2026 pour faire ses débuts en MX2/SX2. Ce titre de champion de France SX Junior 2025 est une belle étape dans sa carrière, et il est prêt à relever de nouveaux défis. Conclusion La saison 2025 du SX Tour Junior a été riche en émotions et en performances. Yannis Lopez a su se démarquer par sa régularité et sa maîtrise, tandis que d’autres pilotes ont montré leur capacité à revenir en forme et à se battre jusqu’au bout. Le Supercross de Lyon a été l’apothéose de cette saison, et les pilotes ont pu célébrer leurs succès dans une ambiance électrique. Pour Yannis Lopez, ce titre est un tremplin vers de nouveaux horizons, et il est impatient de découvrir le Supercross américain grâce au concours de Reptil et Cross Up. ...

Yannis Lopez domine le SX Junior 2025 : 17 victoires, titre assuré, voyage aux US

Yannis Lopez domine le SX Junior 2025 : 17 victoires, titre assuré, voyage aux US

Yannis Lopez, Champion de France SX Junior 2025 Avec 19 finales au programme de leur championnat de France de Supercross, les pilotes du SX Tour Junior ont disputé le plus gros calendrier de la saison. Cinquième du championnat l’an passé, Yannis Lopez a dominé les débats cette année en remportant 17 des 19 finales. Une régularité qui lui permettra d’assurer le titre dès le Supercross de Paris, un titre que le pilote FB Motorsport Husqvarna a finalement pu célébrer à Lyon, en rendant une copie parfaite : quatre finales, et quatre victoires supplémentaires. Yannis Lopez succède ainsi à Liam Bruneau, champion 2024, et décroche son billet pour les États-Unis en janvier. Un voyage offert par Reptil – représenté par Didier Vuillemin – et par le concours de Cross Up, qui lui permettra notamment de découvrir le Supercross américain. De belles étrennes pour aller rencontrer de près les stars du championnat de référence, un rêve de longue date pour le jeune Catalan. Vice-champion de France Junior en MX, champion en SX, Yannis Lopez délaissera la 125cc en 2026 pour faire ses débuts en MX2/SX2. Belle surprise également à Lyon avec le retour en piste de Kyliane Rocca, vainqueur de la toute première finale de la saison à Châteauroux. Le pilote TM a pris de court ses adversaires en décrochant une deuxième puis une troisième place à Lyon ; une performance très réconfortante pour celui qui avait manqué une grande partie du championnat sur blessure, avant de signer un retour en forme (2-2 puis 2-3) au Palais des Sports de Gerland. Quatrième puis deuxième, Lucas Mas conclut sa saison sur une très belle note, confirmant sa montée en puissance et décrochant le titre de vice-champion. Lucas aura été l’un des rares pilotes capables de contrer Yannis Lopez cette saison, en s’adjugeant une victoire lors de la deuxième soirée du Supercross de Paris. Quelque peu malchanceux à Lyon et boitant jusqu’au podium, Noa Houque (KTM) sauve courageusement sa troisième place au championnat 2025 avec un 7-6 puis un 6-9 lors des deux dernières soirées du SX Tour. Onzième du championnat l’an passé, Lucas Mas a joué les premiers rôles toute l’année. Levano Biondi accroche la quatrième place finale devant Lony Ferrer. Blessé à Saint-Thibéry et absent à Lizac comme à Saint-Simon-de-Pellouaille, le pilote du MC Pernois est revenu en forme dans la seconde moitié de saison en signant un 4-3 puis 4-4 à Lyon. Des résultats qui lui permettent d’intégrer le top 5 final en débordant Steeve Bouveyron lors de l’ultime soirée. Tim Fortanier (7ᵉ) et Paul Maigne (8ᵉ) se sont disputé la septième place jusqu’au bout, avantage au pilote Yamaha. Blessé et absent à Paris comme à Lyon, Léo Diss-Fenard termine neuvième cette année, devant Kyliane Rocca, qui a également manqué une grande partie de la saison du SX Tour sur blessure. ...

Maxime Desprey décroche son 10e titre national, dompte Lyon SX1

Maxime Desprey décroche son 10e titre national, dompte Lyon SX1

Maxime Desprey, Champion de France SX1 2025 Maxime Desprey a décroché son dixième titre de champion de France à Lyon ce samedi. Remonté en SX1 cette année après deux titres de champion de France SX2, le pilote GSM Yamaha a continué sur sa lancée en décrochant son second sacre dans la discipline chez les gros bras, succédant ainsi à son coéquipier Gregory Aranda. Une saison riche en succès Les années passent, les saisons s’enchaînent. Elite, ISRL, WSX, SX Tour: Maxime vadrouille, Maxime performe, et il n’a pas encore dit son dernier mot. Micro. Maxime, félicitations pour ce titre. Sacrée saison pour toi. Si je ne dis pas de bêtise, c’est ton second titre en SX1, ton quatrième dans la discipline, et ton dixième titre national. Comment ce titre se compare-t-il avec tous les autres ? C’est ça, mais c’est mon cinquième titre en Supercross car j’en ai décroché un en 80cc à l’époque ! Ce titre, il est vraiment cool. J’avais gagné les deux dernières années en SX2, donc passage obligé en SX1 en 2025. Cet été, je me sentais vraiment bien avec la moto. On a eu de belles bagarres. C’est top de remonter en 450 et de gagner direct. C’était une bonne année, surtout qu’avec l’Elite, j’avais un peu pêché en début de championnat. On avait eu quelques petits soucis et on avait bien terminé, donc on a continué sur cette lancée en Supercross. Le week-end dernier, j’étais repassé en 250 pour le World Supercross. Je n’ai pas trop roulé en 450, et j’ai manqué un peu de confiance dans les whoops. Je n’ai pas réussi à trop me lâcher ce week-end. C’est pour ça que dans la dernière finale, j’ai sauté dans les whoops ; comme ça, ça allait beaucoup mieux. Ce n’est pas le week-end de folie avec une double victoire pour moi, mais le job est fait. Greg était très rapide dans les whoops, il a super bien roulé et Jordi aussi. Quand il y a l’enjeu du championnat, je pense que l’inconscient est toujours là. On y pense toujours un peu. Les whoops, un défi à relever Justement. Au fur et à mesure de la finale du vendredi, ça se compliquait pour toi dedans. Le samedi, j’ai eu l’impression que tu avais simplement décidé de sauter à chaque tour, plutôt que de dribbler. Oui, c’est ça. Je n’étais pas en confiance dedans. J’ai chopé mal aux bras et c’était de pire en pire. Je pensais aussi un peu au championnat. Je ne voulais pas faire n’importe quoi. C’était un peu compliqué, et j’ai lutté jusqu’au bout. J’ai quand même réussi à prendre la quatrième place le vendredi ; ce n’était pas trop mal. Le samedi, avec la demi-finale, je savais que du moment que je me qualifiais en finale, c’était bon pour le titre. J’ai décidé de sauter dans les whoops et de ne pas me prendre la tête avec ça. J’ai pu suivre Jordi pendant pas mal de tours et après, j’ai un peu lâché prise. C’était quand même mieux que la veille, c’est cool d’avoir pu rebondir un petit peu le samedi. Un championnat sous tension Avec l’annulation de Saint-Thibéry, celle de Douai ou encore le retrait de Grenoble, votre championnat s’est disputé sur 4 finales cette année. Pas le droit à l’erreur avec si peu de manches, non ? Oui, c’est clair. Dommage pour Saint-Thibéry, car je me sentais bien d’entrée de jeu. J’avais fait une bonne pôle là-bas aux chronos avant l’annulation. Après, j’avais coupé un petit peu parce qu’on enchaîne vraiment pas mal entre l’Elite, le SX Tour, le World Supercross, les cross inter, etc. Durant l’été, je coupe un petit peu plus qu’avant maintenant. Quand on est allés à Saint-Georges, j’étais directement dans le coup aussi, c’était top. À Brienon, une superbe épreuve avec de l’attaque et de bonnes bagarres. Je savais qu’il fallait être présent sur ces épreuves-là. Et vu que Cédric n’était pas là ce week-end à Lyon, ça m’a laissé une marge. Je pense qu’aujourd’hui, tout le monde félicite la nouvelle dynamique du SX Tour avec les catégories Espoirs et Juniors. Mais — parce qu’il y a toujours un « mais » — j’ai pu entendre certains pilotes se sentir délaissés en SX2 comme en SX1, car l’accent avait vraiment été mis sur les jeunes. Tu en penses quoi, toi ? Oui, c’est vrai. C’est top ce qu’ils ont fait pour les jeunes cette année. Ils se sont bougés. Ils ont essayé de remettre le truc à jour. Ça, c’est vraiment une bonne chose et il faut le relever. Après, il y a encore quelques améliorations à faire. On n’était pas à Paris cette année, mais j’ai entendu dire qu’ils n’ont pas fait rouler les Juniors pendant le night show. C’est dommage pour les jeunes de ne pas leur faire vivre ça. Nous, par exemple, je pense qu’il faudrait qu’on roule plus. Là, on attend toute la journée. On fait une demi-finale à 21 h, et une finale à 23 h 30. Sans compter le break de trois heures après les essais. Le World Supercross, c’est l’extrême opposé au niveau du programme. Mais au moins, on enchaîne, on roule beaucoup avec peu de pauses. C’est limite un peu trop costaud parfois. Mais c’est vrai qu’en France, je pense qu’on pourrait rouler un peu plus. Ce serait pas mal pour aider à augmenter le niveau. Un team en constante évolution L’an dernier, j’étais venu te demander des infos à propos de ton double cale-pied sur la Yamaha. Tu m’avais dit que ça t’aidait à gagner en débattement compte tenu de ta taille. Pourtant, sur la 450, tu roules avec des cale-pieds classiques. Pourquoi ? J’ai grandi [rires]. En fait, durant l’hiver, on a un peu galéré avec la moto sur certains points. On a essayé plusieurs choses. J’ai remis les cale-pieds d’origine, ça allait mieux. Du coup, on ne s’est pas pris la tête en repartant sur quelque chose de plus standard. Mais peut-être que pour le Supercross, j’aurais dû réessayer, justement, pour avoir un peu plus d’amplitude. C’est vrai que dans les whoops, quand je compare avec Grégory, qui est plus grand et plus lourd, il arrive à bien verrouiller la moto. Du coup, avec Peter de 4.42, on bosse beaucoup sur l’amortisseur. Parce que j’ai un peu de mal à plaquer la moto, comme je ne suis pas très grand, pas très lourd. Peut-être qu’il faudrait que je réessaie pour le Supercross, et voir ce que ça donne. Un avenir prometteur Tu parlais de Greg. Il s’est concocté un programme à la carte assez sympa, au soleil, au Brésil. C’est quelque chose qui pourrait te botter ou tu te dis que ce n’est pas fait pour toi ? Ouais, il m’a chauffé un peu, le Greg [rires]. C’est vrai que là-bas, il y a de gros moyens. La structure a l’air vraiment carrée. C’est sûr que ça donne envie quand même. Mais moi, je suis bien en France, je suis bien avec Serge et avec l’équipe GSM. Je pense qu’ils le savent aussi. Il y a aussi toujours cette envie de progresser avec eux. Et puis, je suis devenu papa, le petit est là, on va faire construire une maison avec ma femme. Il y a aussi d’autres projets à côté de la moto. Pour le moment, ce n’est pas au programme. Après, je ne sais pas. Peut-être que dans deux ou trois ans, si une opportunité se présente, je me dirai « pourquoi pas ? ». Mais dans l’immédiat, non. Ces projets familiaux et personnels, ça change la façon dont tu abordes ta carrière et la compétition en général ? Non, franchement non. Avoir un petit, c’est une nouvelle expérience. Ce n’est pas facile, mais c’est top, ça t’apporte ce petit truc en plus. Au niveau des courses, ça s’est très bien passé. Il est encore petit pour l’heure, donc il ne se rend pas compte de ce qui se passe. Après, je sais que c’est top de pouvoir vivre de sa passion, parce que ce n’est pas donné à tout le monde et surtout aujourd’hui. Après, j’estime aussi que c’est normal, vu les risques qu’on prend et les entraînements qu’on s’inflige. C’est bon de pouvoir avoir des projets à côté, et de pouvoir gérer les deux. Un parcours en constante amélioration Tu es actuellement 9ème du World SX après 2 épreuves. Ça se déroule comment, cette année ? C’est un peu dur. Les pistes sont grosses. Le Canada, c’était vraiment compliqué. Je roule en 250 sur ce championnat et on va dire que — pour l’heure — ce n’est pas aussi fameux qu’espéré avec l’équipe. Je me sentais tellement bien avec la 450 que, quand j’ai repris la 250, j’ai eu un peu de mal à trouver mon équilibre sur la moto, à retrouver les bonnes sensations. Ce n’est pas simple, mais on ne lâche pas pour autant. Tous les week-ends, on essaie, on apprend. Nous, les Français, on a tendance à prendre notre temps quand on arrive sur un nouveau terrain. On fait quelques doubles, on enroule des sauts, patati, patata. Mais là-bas, tu n’as pas le temps du tout. Il faut y aller d’entrée de jeu. En fait, on doit se mettre des coups de pied au cul pour essayer d’enchaîner directement les triples. Les mecs — là-bas — savent très bien faire. Ils ne se posent pas de questions. Donc avoir ce rythme n’est pas évident. On essaie d’être compétitifs. Les départs ont été très moyens jusqu’à présent, donc on va essayer de s’améliorer sur ce point, et de faire progresser un peu la moto. Mais c’est vrai que ce n’était pas facile. Un championnat en pleine expansion Tu as fait toutes les saisons du World Supercross : 2022, 2023, 2024 et 2025. Toujours en 250. Tu as vu de nouveaux promoteurs arriver, tu as vu des changements de cap. Est-ce que le championnat part dans la bonne direction, selon toi ? J’ai envie de dire que ça va dans la bonne direction parce qu’il y a plus d’épreuves cette année. Cinq rounds en 2025. Ça, c’est top. De là, est-ce que le championnat est rentable ? Là, ce sont des mecs qui investissent. Est-ce qu’eux vont parvenir à récupérer leur mise ? Pour le moment, je pense que c’est un peu limite. L’Argentine, c’était full et c’était top. En plus, les Argentins sont bien chauds, donc c’était une très belle épreuve. Au Canada, je crois qu’il y avait entre 15 000 et 20 000 spectateurs. Le stade était énorme, il y avait entre 40 000 et 50 000 places, je crois. Donc ça paraissait un peu vide. À voir pour les prochaines épreuves. Il paraît qu’en Suède, il va y avoir pas mal de monde. On verra. Nous, écoute, on est là. Serge a su saisir la bonne opportunité. On essaie de profiter pleinement de cette aventure en espérant que ça va continuer, car la formule est quand même bonne. Il y a de bons pilotes qui viennent, ça permet de faire du Supercross dans le monde entier, à l’image du Motocross. Le niveau est aussi en train de monter d’année en année. Ça montre que les pilotes s’y intéressent et que les teams aussi. Un team solide et motivé Ça fait déjà quelques années que tu es avec le team GSM. Je pense qu’aujourd’hui, tu es conscient de la situation du paddock, de l’industrie. Quand tu regardes autour de toi, il y a beaucoup de mecs qui galèrent. Parfois, j’ai l’impression que les gens ne se rendent pas forcément compte de l’investissement que ça demande. Un gars comme Serge ne reçoit peut-être pas le crédit qu’il mérite réellement. Quand tu as un team avec des pilotes qui roulent devant, c’est probablement encore plus difficile à gérer, et sur beaucoup d’aspects. Oui, carrément, c’est encore plus difficile. Arriver à rouler devant, c’est une chose. Mais parvenir à y rester , c’est vraiment ce qui est le plus compliqué. Tu ne peux jamais te reposer sur tes acquis. Il faut toujours essayer de bosser sur les motos, physiquement, mentalement. Être à ce niveau, ça demande de beaucoup s’investir. Je pense que les gens doivent s’imaginer que pour Serge, c’est tout beau, tout rose. Mais faire tourner une structure comme GSM, ce n’est pas facile. Aujourd’hui, on est deux pilotes à l’année, il y a 4 pilotes sur le WSX, on a deux mécaniciens, un coach. Derrière, il y a une certaine infrastructure. Forcément, c’est super d’avoir des moyens comme ça, mais il ne faut pas croire que c’est forcément facile. L’année dernière et cette année, ça n’a pas été top au niveau du marché de la moto. Ce n’est pas facile. On est devant, mais il ne faut pas non plus se relâcher. Il faut faire les efforts avec les réseaux sociaux également, pour être présent partout. Le team essaie de tout mettre en place. Vraiment, ce n’est pas facile. Le secret de la longévité C’est quoi le secret de la longévité dans ce sport ? Aujourd’hui, je vois beaucoup de trentenaires dans les paddocks. Personnellement, je pense que les années passées sur les Grands Prix m’ont quand même aidé. Ne serait-ce que pour avoir une certaine base au niveau de la moto, une certaine rigueur. Ensuite, je pense que c’est un tout. Personnellement, je n’ai jamais été dans les extrêmes. J’ai toujours fait attention, sans aller dans les excès en me privant de tout. Je ne suis peut-être pas aussi rigoureux qu’un Gajser ou un Febvre, mais j’ai toujours fait attention à ce que je mange, à me coucher à des heures correctes, à bien dormir, à ma récupération. En fait, c’est une hygiène de vie. Je pense qu’il y a aussi le fait que je n’ai pas été trop souvent blessé — je touche du bois — et que ça pèse aussi dans la balance. Je pense que c’est un tout qui, cumulé à l’expérience, fait qu’on arrive à rester présent aux avant-postes en France. ...

Todd Kellett domine Hossegor-Capbreton : troisième victoire saison

Todd Kellett domine Hossegor-Capbreton : troisième victoire saison

CFS: Troisième victoire de saison pour Todd Kellett à Hossegor-Capbreton Un week-end de succès pour Yamaha Dragon Tek Jamais deux sans trois. L’Anglais de Yamaha Dragon Tek Todd Kellett a remporté ce dimanche, sur les plages d’Hossegor-Capbreton, la 3ème épreuve du Championnat de France des Sables; sa troisième victoire de la saison. Il devance son coéquipier Milko Potisek et le Néerlandais du team MS Motorsport Lars Van Berkel (Fantic). Une course sous le signe de la domination Après un hole shot signé par le Belge Tias Callens (Yamaha), Todd Kellett a rapidement pris les commandes de la course, comme à son habitude. Dans son sillage, ses habituels challengers : Cyril Genot et Milko Potisek. Mais tour après tour, l’écart se creuse entre l’Anglais et ses poursuivants. Plus loin derrière, on retrouve Jérémy Hauquier (Yamaha), Paolo Maschio (Honda) ou encore Mathéo Miot (Yamaha). Un coup de théâtre à une heure de la fin À une heure de la fin, coup de théâtre : Cyril Genot abandonne sur casse mécanique. On pense que le Norvégien Hakon Fredriksen, son coéquipier, va en profiter, mais lui aussi ne finira pas la course. Seule consolation pour Honda SR Motoblouz : la 6ème place du Belge Julien Liéber, pour sa première dans le sable. Lars van Berkel profite de ces abandons pour grimper sur le podium, son premier de la saison. Jérémy Hauquier termine 4ème, Paolo Maschio 5ème, Mathéo Miot 7ème. Antoine Alix intègre de son côté le top 10 pour la première fois. Les féminines brillent également Mathilde Martinez s’impose chez les féminines devant Mathilde Denis (Fantic) et Laurine Hugues (GasGas), alors que Camille Viaud (Yamaha) et Amandine Verstappen (Yamaha) ont abandonné. Plus de 450 pilotes ont pris le départ de cette Ronde des Sables, dont le départ a été décalé d’une heure en raison des vents violents. Une bataille épique chez les Quads Samedi après-midi, sous un soleil radieux, la course Quads a donné lieu à un spectacle magnifique. Randy Naveaux (Yamaha) et Keveen Rochereau (Honda) se sont livrés une bataille incroyable jusque dans les dernières mètres. C’est finalement le Belge qui s’impose avec moins de 2 secondes d’avance. Il remporte, comme Todd Kellett, sa 3ème victoire de la saison. L’Anglais Harry Walker complète le podium. Les jeunes brillent également Dans les catégories jeunes, Tom Caneele (KTM) remporte la course Juniors au terme d’un finish incroyable : il devance Félix Cardineau (Husqvarna) d’un dixième de secondes sur la ligne. Léa Chaput (Kawasaki) s’impose chez les féminines. Chez les Espoirs, victoire du Néerlandais Dano Verstraten (GasGas) et de Thelma Boudiez-Damex (Yamaha). Enfin, dans la catégorie Vintage, Florian Miot (Honda) a survolé la course sans surprise, pendant qu’Aurélie François (Yamaha) l’emporte chez les féminines. Prochaine étape : l’Endurance des Lagunes de Saint-Léger de Balson Après cette Ronde des Sables d’Hossegor-Capbreton, qui comptait également pour le Championnat du Monde, le championnat de France des Sables Motoblouz arrive à mi-saison. Prochaine étape, la 4ème : l’Endurance des Lagunes de Saint-Léger de Balson (33), dans quinze jours. ...