Anaheim, 11 décembre 2025 – Entre les murs de l’Anaheim Grand Prix Arena, où l’écho des motos s’estompe enfin après les frénétiques sessions de pré-saison, les pilotes de 250 Supercross US 2026 ont livré leurs états d’âme, leurs défis et leurs ambitions pour une saison qui s’annonce plus compétitive que jamais. 🏁⚡ Entre blessures, transitions vers la côte Est, et la pression d’un championnat où chaque place compte, ces jeunes talents (et quelques vétérans) ont dessiné les contours d’une année où la régularité pourrait bien remplacer l’éclat individuel. Voici leurs mots, crus, déterminés, parfois teintés d’humilité – ou de frustration.


La saison 2025 : un bilan à deux vitesses

Seth Hammaker (Pro Circuit n°10), le vétéran de 27 ans qui a frôlé le titre en 2025 avant de s’incliner à Salt Lake City, assume son échec avec la maturité d’un pilote qui a vu défiler les saisons. « Je suis vraiment satisfait de ma saison 2025. J’aurais évidemment aimé que ça se termine différemment, mais je n’en veux à personne. C’est la course, c’est la vie. »

Son retour en 450 en 2026 est acté, mais la route est semée d’embûches : une opération de l’épaule en intersaison, une rééducation qui doit le ramener sur les pistes d’ici mi-décembre. « Je suis dans les temps, mais je sais que je vais devoir progresser très vite. En Pro Motocross, j’ai encore beaucoup à apprendre. Je suis jeune – et ça se voit. »

Son coéquipier Levi Kitchen (n°47), lui, garde le même objectif depuis des années : devenir champion en 250 avant de sauter en 450. « J’ai 24 ans et je suis toujours en 250. C’est frustrant. » Son contrat chez Pro Circuit inclut une clause de promotion automatique en 450 s’il remporte le titre… mais rien n’est jamais acquis. « Tout ne se déroule pas toujours comme on le souhaite. »



La relève : entre promesses et doutes

Nate Thrasher (Yamaha Star Racing n°25) : l’expérience et la régularité

« C’est la première fois que je traverse une intersaison sans blessure. Honnêtement, ça me change. » Le pilote de 29 ans, double champion en 250 (2019, 2020), mise sur une saison plus structurée, avec des terrains qui lui ressemblent davantage. « Je me sens capable d’être beaucoup plus régulier que je ne l’ai été jusqu’ici. Je sais que je peux gagner. »

Son équipe a trouvé des réglages solides, et Thrasher, qui a démarré la saison en côte Ouest, pourrait basculer vers la côte Est. « Ça m’est égal. Par rapport aux saisons précédentes, les circuits se ressemblent plus. » Un aveu qui cache une stratégie : viser le top 5 à Anaheim 1 pour ensuite gravir les échelons.

Daxton Bennick (Husqvarna n°58) : l’ambition Husqvarna

« Je suis vraiment heureux d’intégrer Husqvarna. Moins de monde, plus de concentration. » Le pilote de 26 ans, ancien espoir de l’équipe, assume enfin son objectif : gagner des courses. « Je veux être régulier chaque week-end. C’est comme ça qu’on cherche un Championnat. »

Son profil correspond à celui d’un pilote de transition : capable de monter sur le podium, mais en quête de consistance. « Toutes les conditions sont réunies pour réussir en 2026. » Il vise la côte Est, où les défis seront plus nombreux.


Les blessures : un fléau qui persiste

Cameron McAdoo (Pro Circuit n°142) : le retour après 7 mois d’arrêt

« J’ai manqué beaucoup de choses. » Le pilote de 25 ans, blessé au genou en 2024, a dû repartir de zéro. « Dès le lendemain de mon opération, j’étais sur le vélo d’appartement. Physiquement, je n’ai jamais arrêté. »

Sa détermination est palpable : « Je veux gagner un titre pour Mitch Payton, qui m’a toujours soutenu. » McAdoo, qui a peu roulé en 2025, compte bien rattraper son retard. « Ça m’avait vraiment manqué. » Peu importe la côte (Ouest ou Est), il est prêt à en découdre.

Michael Mosiman (Yamaha Star Racing n°23) : la résilience après la tragédie

« À Unadilla, je me suis fracturé quatre os du visage. Après ça, j’ai complètement disparu. » Le pilote de 28 ans, ancien espoir de Yamaha, a frôlé l’abandon. « J’ai failli arrêter la moto. » Mais aujourd’hui, il est de retour, plus fort mentalement. « Je refuse de prendre des décisions dictées par la peur. »

Son objectif ? *« Gagner des Championnats. Le temps presse : je vieillis. » Mosiman, qui a parcouru un long chemin, sait qu’il doit profiter de cette dernière chance en 250 avant de sauter en 450.


Les jeunes loups : Cochran, DiFrancesco et les autres

Casey Cochran (Husqvarna n°59) : la détermination malgré les blessures

« J’ai vraiment envie de montrer que je peux monter sur le podium et gagner des courses. » Le pilote de 24 ans, régulier mais jamais décisif, assume son manque de résultats en 2025. « Je ne sais pas où je me situe un an plus tard. »

Son équipe préfère le garder en côte Ouest pour l’instant, mais Cochran a hâte de prouver son potentiel. « Mon objectif est d’être prêt pour Arlington. »

Ryder DiFrancesco (Husqvarna n°34) : l’apprentissage du Supercross

« Plus je roule en Supercross, plus j’apprécie la discipline. » Le jeune pilote de 21 ans, ancien espoir de l’équipe, s’entraîne avec Jorge Prado pour affiner son style. « Avec RJ Hampshire et Jordon Smith en 450, une place va se libérer. Je pense que c’est le moment de prendre mon destin en main. »

Son objectif ? *« Un top 5 à Anaheim 1, puis évoluer à partir de là. » Facile à dire… moins à faire.


Le débat qui fait rage : côte Ouest vs. côte Est

Avec Haiden Deegan (n°11) blessé aux vertèbres et Jo Shimoda (n°9) peu disponible, les pilotes de 250 doivent choisir leur camp. Certains, comme McAdoo et Mosiman, visent la côte Est, où les défis seront plus nombreux. D’autres, comme Kitchen, restent en côte Ouest par habitude.

« La relève américaine en 250 est vraiment faible », note un commentateur sur les réseaux. Hormis Deegan, qui part en 450, qui pourra vraiment lutter pour les podiums en 2026 ? La réponse dépendra de la régularité – et de la capacité à gérer la pression dans un championnat où chaque erreur se paie.


Le mot de la fin : une saison à haut risque, haut rendement

Ces interviews révèlent une génération de pilotes en quête de légitimité. Certains, comme Thrasher et Bennick, ont l’expérience et les moyens de briller. D’autres, comme Cochran ou DiFrancesco, doivent trouver leur rythme. Tous, cependant, partagent une même certitude : 2026 sera l’année où tout se jouera.

« Je n’ai aucune raison de ne pas croire en moi », lance Mosiman, résumant l’état d’esprit de cette classe de 250. La piste attendra.


💬 Et vous, qui misez-vous pour le titre en 250 SX US 2026 ? Partagez vos pronostics en commentaires – et suivez-nous pour les dernières infos avant le coup d’envoi d’Anaheim 1 ! 🏆🔥