
Beta dévoile Alexis Fueri, pari audacieux pour podium Europe 250 2026
Beta mise sur Alexis Fueri pour relancer son programme Europe 250 : un pari audacieux en 2026...

Beta mise sur Alexis Fueri pour relancer son programme Europe 250 : un pari audacieux en 2026...

Francesco Bellei : la montée en puissance chez Cat Moto Bauerschmidt Husqvarna pour 2026...

KL Racing : Un Départ Temporaire du Mondial Le team KL Racing, fondé par Kristoffer Larsen en 2023, a annoncé son retrait temporaire du championnat du monde MXGP et du championnat d’Europe pour la saison 2026. Cette décision, motivée par des raisons financières et personnelles, marque la fin d’une aventure qui a vu la structure danoise gravir les échelons et offrir à plusieurs pilotes l’opportunité de s’exprimer au plus haut niveau. Une Ascension Rapide Depuis sa création, KL Racing a su se faire une place de choix dans le paddock. En 2025, la structure a réussi à aligner cinq pilotes sur le championnat du monde MXGP et MX2, ainsi que sur le championnat d’Europe 250. Magnus Smith, Oscar Brix, Lucas Søndergaard, Nikolaj Skovgaard et Malou Jakobsen ont tous bénéficié du soutien de KL Racing pour tenter de se faire une place sur la scène internationale. Performances et Résultats Magnus Smith a signé plusieurs top 15 en MX2 et a remporté le titre de champion de Suède. Oscar Brix et Lucas Søndergaard ont tenté de se faire une place en championnat d’Europe 250. Nikolaj Skovgaard a participé à deux manches de MXGP avant de devoir écourter sa saison. Malou Jakobsen a offert au Danemark son meilleur classement en championnat du monde féminin en terminant 12ᵉ. Une Décision Difficile Kristoffer Larsen, propriétaire de KL Racing, a expliqué que ce retrait était temporaire. Il a précisé que des raisons financières et personnelles l’obligeaient à mettre l’équipe de côté pour la saison 2026. Cependant, il a assuré que ce n’était qu’un au revoir et qu’il avait l’intention de revenir plus fort par la suite. Mot du Propriétaire « Cette aventure a été absolument fantastique jusqu’ici, et je suis fier de ce que nous avons accompli. Malheureusement, pour des raisons financières et certains enjeux personnels, je dois mettre l’équipe de côté en 2026 afin de remettre de l’ordre dans tout cela. Mais je suis loin d’en avoir fini avec mon équipe, et il est clairement dans mes ambitions de revenir plus fort que jamais par la suite ! Pour l’instant, je tiens simplement à remercier tous les sponsors et toutes les personnes qui nous ont soutenus – ou qui ont simplement cru en ce projet. Ça n’a pas été facile, mais nous avons énormément appris en cours de route, et nous avons parcouru un chemin incroyable depuis nos débuts. À très bientôt ! » L’Avenir des Pilotes Les pilotes de la structure KL Racing sont désormais à la recherche de plans pour rebondir en vue de la saison 2026. Magnus Smith, Oscar Brix, Lucas Søndergaard, Nikolaj Skovgaard et Malou Jakobsen devront trouver de nouvelles opportunités pour continuer leur parcours en compétition. Conclusion Le départ de KL Racing du mondial et de l’Europe laisse un vide dans le paddock, mais aussi une leçon d’optimisme. Kristoffer Larsen a prouvé que même face à des défis importants, il est possible de rebondir et de revenir plus fort. Les fans et les pilotes attendent avec impatience le retour de cette structure qui a su se faire une place de choix dans le monde du motocross. ...

Jo Shimoda blessé à l’entraînement : Un coup dur pour le clan Honda HRC Victime d’une chute le 25 novembre lors d’une séance d’entraînement de pré-saison sur la piste du Dog Pound en Floride, Jo Shimoda, pilote Honda HRC Progressive, a été opéré pour réduire deux vertèbres fracturées et déplacées au niveau du haut du dos et de la base du cou. L’intervention a eu lieu le 26 novembre au Tampa General Hospital. Bonne nouvelle : sa moelle épinière n’a pas été touchée et il conserve toute sa mobilité et sa sensibilité. Une saison 2025 réussie Après une saison 2025 marquée par un titre en SuperMotocross 250, le Japonais devrait se rétablir complètement. Coup dur Pour ce type de blessure, la convalescence dure généralement autour de trois mois. « C’est frustrant de me blesser alors que je me préparais pour la nouvelle saison », explique Shimoda. « Je roulais vraiment bien et nous avions fait de bons progrès avec la moto. J’ai tout de suite senti que quelque chose n’allait pas en chutant, mais heureusement la moelle épinière est intacte. Merci à mes médecins pour les soins reçus. Je suis motivé pour attaquer la rééducation et j’espère que tout ira le plus vite possible. » Le soutien de l’équipe Honda Brandon Wilson, Manager Racing & Advertising chez American Honda, a exprimé sa solidarité : « Je suis désolé que Jo doive traverser ça. Il a prouvé l’an dernier qu’il fait partie des meilleurs pilotes 250 et sa préparation se déroulait parfaitement. Les blessures au dos sont toujours inquiétantes, donc je suis très reconnaissant envers toutes les personnes qui ont permis qu’il soit immédiatement pris en charge par des spécialistes de haut niveau. Toute l’équipe Honda est derrière lui et nous lui souhaitons un rétablissement complet. » La convalescence et le calendrier La convalescence de Jo Shimoda est estimée à 3 mois, ce qui devrait le voir louper le début de la saison de Supercross 2026. Cependant, son coéquipier Chance Hymas a pu reprendre sa préparation pour la saison 2026 depuis peu. Notons que Julien Beaumer (Red Bull KTM) est également l’un des garçons sur la touche suite à sa chute au SMX de Charlotte, lors de laquelle il s’est fracturé 3 vertèbres. Il devrait louper l’intégralité de la saison de Supercross en 2026. Un retour attendu Jo Shimoda devrait être complètement rétabli d’ici l’ouverture du championnat côte Est. Pas préparé malheureusement mais je pense pas qu’il rate de course non plus, en tout cas j’espère pour lui. ...

Nouveau Duo de Pilotes pour l’Europe 250 avec VHR Yamaha en 2026 La saison 2026 s’annonce déjà passionnante dans le monde du motocross, avec des annonces qui promettent de faire vibrer les amateurs de la discipline. La structure VHR de Bruno Verhaeghe, en collaboration avec Yamaha, a révélé ses deux nouveaux pilotes pour l’Europe 250 : Mano Faure et Jarne Bervoets. Ces jeunes talents, déjà bien établis dans le monde du motocross, ont de quoi faire rêver les fans. Un Partenariat Solide et Prometteur Depuis 2025, Yamaha et VHR ont démontré leur capacité à former des pilotes de haut niveau. Janis Reisulis, champion d’Europe 250 cette année, a été un pilier de cette collaboration réussie. Pour 2026, l’équipe officielle VHR Yamaha fait peau neuve avec l’arrivée de deux nouveaux talents prometteurs. Mano Faure : Un Champion en Herbe Mano Faure a déjà fait parler de lui cette année. Champion du monde Junior 125cc et vice-champion d’Europe 125, il a prouvé qu’il avait le potentiel pour briller en Europe 250. Sa performance en 2025, notamment son titre de champion du monde Junior, est un gage de confiance pour l’avenir. Jarne Bervoets : Un Leader en Attente de Confirmation Jarne Bervoets a montré des signes prometteurs en 2025. Leader de l’Europe 125 en début de saison, il a remporté une manche avant de manquer deux rounds pour cause de blessure. Malgré cette interruption, il a terminé 8e de l’Europe 125 et 5e du mondial Junior à Romagné. Sa capacité à rebondir après une blessure et à maintenir un haut niveau de performance en fait un candidat sérieux pour l’Europe 250. Un Changement de Génération Avec l’arrivée de Faure et Bervoets, l’équipe VHR Yamaha se prépare à une nouvelle génération de pilotes. Ivano Van Erp, qui a été un pilier de l’équipe en 2025, ne sera pas reconduit pour 2026. Tom Brunet, quant à lui, bénéficiera du même type de support et évoluera sur l’Elite, comme sur l’Europe. Les Objectifs de Yamaha Thorsten Lentink, de Yamaha Motor Europe, a exprimé son enthousiasme pour cette nouvelle collaboration : « Nous sommes ravis de renouveler notre accord avec VHR. Notre objectif est de gagner et de former des pilotes capables de triompher au plus haut niveau. Continuer avec VHR fait partie intégrante de cette stratégie. Notre succès avec Janis Reisulis et son titre de champion d’Europe 250 cette année montre que le projet repose sur des bases solides. Maintenant, avec deux talents exceptionnels comme Mano et Jarne qui intègrent l’équipe pour rouler sur la 250 YZ-F, nous sommes très enthousiastes pour l’avenir. Tous les ingrédients sont réunis pour viser de nouveaux titres. » Conclusion La saison 2026 s’annonce riche en émotions avec l’arrivée de ce nouveau duo de pilotes. Mano Faure et Jarne Bervoets ont déjà prouvé leur potentiel et sont prêts à écrire de nouvelles pages de l’histoire du motocross européen. Avec le soutien de Yamaha et VHR, ils ont toutes les cartes en main pour briller et peut-être même décrocher des titres prestigieux. ...

Maddii Racing devient team satellite Honda en 2026 Après avoir géré le programme MXGP de Ducati en 2025, la structure Maddii Racing s’associe de nouveau à Honda pour la saison 2026. Sous la direction de Marco et Corrado Maddii, l’équipe Maddii Racing annonce officiellement son retour sur les circuits avec Honda, dans le cadre d’une collaboration soutenue par Honda Motor Europe. Ce choix confirme l’identité du team et sa longue relation avec le constructeur japonais, avec lequel il a déjà marqué les esprits par le passé. Un partenariat stratégique Pour la saison à venir, Maddii Racing Honda se concentrera sur le championnat du monde MX2, ainsi que le championnat d’Europe 250. L’objectif est de développer un programme compétitif capable de révéler de jeunes talents, tout en conservant l’ADN Maddii. Cela inclut une attention particulière au développement des pilotes, à une progression technique constante et une approche professionnelle, qui ont conduit au fil des années à de nombreux titres européens et à des résultats prometteurs sur la scène mondiale. Testing et développement Le programme 2026 prévoit du testing intensif, du développement technique, ainsi que la préparation physique des pilotes. Le tout sera complété par une série d’événements de présentation avant la révélation officielle de la structure Maddii Racing Honda. Les pilotes de l’équipe On s’attend à retrouver Marc-Antoine Rossi (MX2) au sein de la structure Maddii Racing Honda, avec Nicky Mannini, Nicolo Alvisi et Elias Escandell (EMX250). Les déclarations des responsables Corrado Maddii déclare : « Nous sommes très heureux de travailler de nouveau avec Honda, avec qui nous avons obtenu d’excellents résultats par le passé. C’est un nouveau départ avec de jeunes pilotes talentueux qui auront l’opportunité de se montrer à la hauteur de cette aventure. Je tiens à remercier Giacomo Gariboldi, Honda Motor Europe et Fabiano d’ABF Italia, qui nous ont permis de monter cette structure. Grâce à notre expérience, nous ferons tout pour offrir à nos pilotes le meilleur matériel possible afin de performer au plus haut niveau. » Giacomo Gariboldi ajoute : « Cette collaboration avec le team Maddii ouvre un nouveau chapitre pour Honda, qui souhaite continuer à identifier les jeunes talents susceptibles, le moment venu, de rejoindre l’équipe HRC. Depuis de nombreuses saisons, Maddii a montré sa capacité à développer les jeunes pilotes mieux que quiconque. Nous avons hâte de voir ces nouveaux talents progresser sous leur encadrement, sur nos 250 CR-F. » Fabiano Berta souligne : « Je suis très heureux d’avoir réuni Giacomo Gariboldi, Honda Motor Europe et Marco Maddii pour ce partenariat d’envergure, qui permettra au team de concourir à la fois en championnat du monde et en championnat d’Europe. C’est un honneur pour moi, notamment en tant que sponsor principal, de soutenir une structure qui compte parmi les plus importantes à l’échelle nationale et internationale. Cette collaboration marque aussi la continuité d’un projet initié l’an dernier et renforce notre visibilité dans le motocross, tant en Italie qu’à l’international. » ...

Maxime Desprey, Champion de France SX1 2025 Maxime Desprey a décroché son dixième titre de champion de France à Lyon ce samedi. Remonté en SX1 cette année après deux titres de champion de France SX2, le pilote GSM Yamaha a continué sur sa lancée en décrochant son second sacre dans la discipline chez les gros bras, succédant ainsi à son coéquipier Gregory Aranda. Une saison riche en succès Les années passent, les saisons s’enchaînent. Elite, ISRL, WSX, SX Tour: Maxime vadrouille, Maxime performe, et il n’a pas encore dit son dernier mot. Micro. Maxime, félicitations pour ce titre. Sacrée saison pour toi. Si je ne dis pas de bêtise, c’est ton second titre en SX1, ton quatrième dans la discipline, et ton dixième titre national. Comment ce titre se compare-t-il avec tous les autres ? C’est ça, mais c’est mon cinquième titre en Supercross car j’en ai décroché un en 80cc à l’époque ! Ce titre, il est vraiment cool. J’avais gagné les deux dernières années en SX2, donc passage obligé en SX1 en 2025. Cet été, je me sentais vraiment bien avec la moto. On a eu de belles bagarres. C’est top de remonter en 450 et de gagner direct. C’était une bonne année, surtout qu’avec l’Elite, j’avais un peu pêché en début de championnat. On avait eu quelques petits soucis et on avait bien terminé, donc on a continué sur cette lancée en Supercross. Le week-end dernier, j’étais repassé en 250 pour le World Supercross. Je n’ai pas trop roulé en 450, et j’ai manqué un peu de confiance dans les whoops. Je n’ai pas réussi à trop me lâcher ce week-end. C’est pour ça que dans la dernière finale, j’ai sauté dans les whoops ; comme ça, ça allait beaucoup mieux. Ce n’est pas le week-end de folie avec une double victoire pour moi, mais le job est fait. Greg était très rapide dans les whoops, il a super bien roulé et Jordi aussi. Quand il y a l’enjeu du championnat, je pense que l’inconscient est toujours là. On y pense toujours un peu. Les whoops, un défi à relever Justement. Au fur et à mesure de la finale du vendredi, ça se compliquait pour toi dedans. Le samedi, j’ai eu l’impression que tu avais simplement décidé de sauter à chaque tour, plutôt que de dribbler. Oui, c’est ça. Je n’étais pas en confiance dedans. J’ai chopé mal aux bras et c’était de pire en pire. Je pensais aussi un peu au championnat. Je ne voulais pas faire n’importe quoi. C’était un peu compliqué, et j’ai lutté jusqu’au bout. J’ai quand même réussi à prendre la quatrième place le vendredi ; ce n’était pas trop mal. Le samedi, avec la demi-finale, je savais que du moment que je me qualifiais en finale, c’était bon pour le titre. J’ai décidé de sauter dans les whoops et de ne pas me prendre la tête avec ça. J’ai pu suivre Jordi pendant pas mal de tours et après, j’ai un peu lâché prise. C’était quand même mieux que la veille, c’est cool d’avoir pu rebondir un petit peu le samedi. Un championnat sous tension Avec l’annulation de Saint-Thibéry, celle de Douai ou encore le retrait de Grenoble, votre championnat s’est disputé sur 4 finales cette année. Pas le droit à l’erreur avec si peu de manches, non ? Oui, c’est clair. Dommage pour Saint-Thibéry, car je me sentais bien d’entrée de jeu. J’avais fait une bonne pôle là-bas aux chronos avant l’annulation. Après, j’avais coupé un petit peu parce qu’on enchaîne vraiment pas mal entre l’Elite, le SX Tour, le World Supercross, les cross inter, etc. Durant l’été, je coupe un petit peu plus qu’avant maintenant. Quand on est allés à Saint-Georges, j’étais directement dans le coup aussi, c’était top. À Brienon, une superbe épreuve avec de l’attaque et de bonnes bagarres. Je savais qu’il fallait être présent sur ces épreuves-là. Et vu que Cédric n’était pas là ce week-end à Lyon, ça m’a laissé une marge. Je pense qu’aujourd’hui, tout le monde félicite la nouvelle dynamique du SX Tour avec les catégories Espoirs et Juniors. Mais — parce qu’il y a toujours un « mais » — j’ai pu entendre certains pilotes se sentir délaissés en SX2 comme en SX1, car l’accent avait vraiment été mis sur les jeunes. Tu en penses quoi, toi ? Oui, c’est vrai. C’est top ce qu’ils ont fait pour les jeunes cette année. Ils se sont bougés. Ils ont essayé de remettre le truc à jour. Ça, c’est vraiment une bonne chose et il faut le relever. Après, il y a encore quelques améliorations à faire. On n’était pas à Paris cette année, mais j’ai entendu dire qu’ils n’ont pas fait rouler les Juniors pendant le night show. C’est dommage pour les jeunes de ne pas leur faire vivre ça. Nous, par exemple, je pense qu’il faudrait qu’on roule plus. Là, on attend toute la journée. On fait une demi-finale à 21 h, et une finale à 23 h 30. Sans compter le break de trois heures après les essais. Le World Supercross, c’est l’extrême opposé au niveau du programme. Mais au moins, on enchaîne, on roule beaucoup avec peu de pauses. C’est limite un peu trop costaud parfois. Mais c’est vrai qu’en France, je pense qu’on pourrait rouler un peu plus. Ce serait pas mal pour aider à augmenter le niveau. Un team en constante évolution L’an dernier, j’étais venu te demander des infos à propos de ton double cale-pied sur la Yamaha. Tu m’avais dit que ça t’aidait à gagner en débattement compte tenu de ta taille. Pourtant, sur la 450, tu roules avec des cale-pieds classiques. Pourquoi ? J’ai grandi [rires]. En fait, durant l’hiver, on a un peu galéré avec la moto sur certains points. On a essayé plusieurs choses. J’ai remis les cale-pieds d’origine, ça allait mieux. Du coup, on ne s’est pas pris la tête en repartant sur quelque chose de plus standard. Mais peut-être que pour le Supercross, j’aurais dû réessayer, justement, pour avoir un peu plus d’amplitude. C’est vrai que dans les whoops, quand je compare avec Grégory, qui est plus grand et plus lourd, il arrive à bien verrouiller la moto. Du coup, avec Peter de 4.42, on bosse beaucoup sur l’amortisseur. Parce que j’ai un peu de mal à plaquer la moto, comme je ne suis pas très grand, pas très lourd. Peut-être qu’il faudrait que je réessaie pour le Supercross, et voir ce que ça donne. Un avenir prometteur Tu parlais de Greg. Il s’est concocté un programme à la carte assez sympa, au soleil, au Brésil. C’est quelque chose qui pourrait te botter ou tu te dis que ce n’est pas fait pour toi ? Ouais, il m’a chauffé un peu, le Greg [rires]. C’est vrai que là-bas, il y a de gros moyens. La structure a l’air vraiment carrée. C’est sûr que ça donne envie quand même. Mais moi, je suis bien en France, je suis bien avec Serge et avec l’équipe GSM. Je pense qu’ils le savent aussi. Il y a aussi toujours cette envie de progresser avec eux. Et puis, je suis devenu papa, le petit est là, on va faire construire une maison avec ma femme. Il y a aussi d’autres projets à côté de la moto. Pour le moment, ce n’est pas au programme. Après, je ne sais pas. Peut-être que dans deux ou trois ans, si une opportunité se présente, je me dirai « pourquoi pas ? ». Mais dans l’immédiat, non. Ces projets familiaux et personnels, ça change la façon dont tu abordes ta carrière et la compétition en général ? Non, franchement non. Avoir un petit, c’est une nouvelle expérience. Ce n’est pas facile, mais c’est top, ça t’apporte ce petit truc en plus. Au niveau des courses, ça s’est très bien passé. Il est encore petit pour l’heure, donc il ne se rend pas compte de ce qui se passe. Après, je sais que c’est top de pouvoir vivre de sa passion, parce que ce n’est pas donné à tout le monde et surtout aujourd’hui. Après, j’estime aussi que c’est normal, vu les risques qu’on prend et les entraînements qu’on s’inflige. C’est bon de pouvoir avoir des projets à côté, et de pouvoir gérer les deux. Un parcours en constante amélioration Tu es actuellement 9ème du World SX après 2 épreuves. Ça se déroule comment, cette année ? C’est un peu dur. Les pistes sont grosses. Le Canada, c’était vraiment compliqué. Je roule en 250 sur ce championnat et on va dire que — pour l’heure — ce n’est pas aussi fameux qu’espéré avec l’équipe. Je me sentais tellement bien avec la 450 que, quand j’ai repris la 250, j’ai eu un peu de mal à trouver mon équilibre sur la moto, à retrouver les bonnes sensations. Ce n’est pas simple, mais on ne lâche pas pour autant. Tous les week-ends, on essaie, on apprend. Nous, les Français, on a tendance à prendre notre temps quand on arrive sur un nouveau terrain. On fait quelques doubles, on enroule des sauts, patati, patata. Mais là-bas, tu n’as pas le temps du tout. Il faut y aller d’entrée de jeu. En fait, on doit se mettre des coups de pied au cul pour essayer d’enchaîner directement les triples. Les mecs — là-bas — savent très bien faire. Ils ne se posent pas de questions. Donc avoir ce rythme n’est pas évident. On essaie d’être compétitifs. Les départs ont été très moyens jusqu’à présent, donc on va essayer de s’améliorer sur ce point, et de faire progresser un peu la moto. Mais c’est vrai que ce n’était pas facile. Un championnat en pleine expansion Tu as fait toutes les saisons du World Supercross : 2022, 2023, 2024 et 2025. Toujours en 250. Tu as vu de nouveaux promoteurs arriver, tu as vu des changements de cap. Est-ce que le championnat part dans la bonne direction, selon toi ? J’ai envie de dire que ça va dans la bonne direction parce qu’il y a plus d’épreuves cette année. Cinq rounds en 2025. Ça, c’est top. De là, est-ce que le championnat est rentable ? Là, ce sont des mecs qui investissent. Est-ce qu’eux vont parvenir à récupérer leur mise ? Pour le moment, je pense que c’est un peu limite. L’Argentine, c’était full et c’était top. En plus, les Argentins sont bien chauds, donc c’était une très belle épreuve. Au Canada, je crois qu’il y avait entre 15 000 et 20 000 spectateurs. Le stade était énorme, il y avait entre 40 000 et 50 000 places, je crois. Donc ça paraissait un peu vide. À voir pour les prochaines épreuves. Il paraît qu’en Suède, il va y avoir pas mal de monde. On verra. Nous, écoute, on est là. Serge a su saisir la bonne opportunité. On essaie de profiter pleinement de cette aventure en espérant que ça va continuer, car la formule est quand même bonne. Il y a de bons pilotes qui viennent, ça permet de faire du Supercross dans le monde entier, à l’image du Motocross. Le niveau est aussi en train de monter d’année en année. Ça montre que les pilotes s’y intéressent et que les teams aussi. Un team solide et motivé Ça fait déjà quelques années que tu es avec le team GSM. Je pense qu’aujourd’hui, tu es conscient de la situation du paddock, de l’industrie. Quand tu regardes autour de toi, il y a beaucoup de mecs qui galèrent. Parfois, j’ai l’impression que les gens ne se rendent pas forcément compte de l’investissement que ça demande. Un gars comme Serge ne reçoit peut-être pas le crédit qu’il mérite réellement. Quand tu as un team avec des pilotes qui roulent devant, c’est probablement encore plus difficile à gérer, et sur beaucoup d’aspects. Oui, carrément, c’est encore plus difficile. Arriver à rouler devant, c’est une chose. Mais parvenir à y rester , c’est vraiment ce qui est le plus compliqué. Tu ne peux jamais te reposer sur tes acquis. Il faut toujours essayer de bosser sur les motos, physiquement, mentalement. Être à ce niveau, ça demande de beaucoup s’investir. Je pense que les gens doivent s’imaginer que pour Serge, c’est tout beau, tout rose. Mais faire tourner une structure comme GSM, ce n’est pas facile. Aujourd’hui, on est deux pilotes à l’année, il y a 4 pilotes sur le WSX, on a deux mécaniciens, un coach. Derrière, il y a une certaine infrastructure. Forcément, c’est super d’avoir des moyens comme ça, mais il ne faut pas croire que c’est forcément facile. L’année dernière et cette année, ça n’a pas été top au niveau du marché de la moto. Ce n’est pas facile. On est devant, mais il ne faut pas non plus se relâcher. Il faut faire les efforts avec les réseaux sociaux également, pour être présent partout. Le team essaie de tout mettre en place. Vraiment, ce n’est pas facile. Le secret de la longévité C’est quoi le secret de la longévité dans ce sport ? Aujourd’hui, je vois beaucoup de trentenaires dans les paddocks. Personnellement, je pense que les années passées sur les Grands Prix m’ont quand même aidé. Ne serait-ce que pour avoir une certaine base au niveau de la moto, une certaine rigueur. Ensuite, je pense que c’est un tout. Personnellement, je n’ai jamais été dans les extrêmes. J’ai toujours fait attention, sans aller dans les excès en me privant de tout. Je ne suis peut-être pas aussi rigoureux qu’un Gajser ou un Febvre, mais j’ai toujours fait attention à ce que je mange, à me coucher à des heures correctes, à bien dormir, à ma récupération. En fait, c’est une hygiène de vie. Je pense qu’il y a aussi le fait que je n’ai pas été trop souvent blessé — je touche du bois — et que ça pèse aussi dans la balance. Je pense que c’est un tout qui, cumulé à l’expérience, fait qu’on arrive à rester présent aux avant-postes en France. ...

L’Équipe Rockstar Energy Husqvarna Factory Racing 2026 : Un Programme Chargé et des Ambitions Très Sérieuses L’équipe Rockstar Energy Husqvarna Factory Racing a dévoilé son effectif pour la saison 2026 du SMX World Championship. Avec cinq pilotes répartis sur deux catégories, la structure affiche des ambitions très sérieuses pour l’année à venir. Malcolm Stewart et RJ Hampshire en 450 En catégorie 450, Malcolm Stewart et RJ Hampshire seront les fers de lance de l’équipe. Stewart, à 33 ans, attaque sa cinquième saison consécutive avec la volonté de confirmer sa meilleure année en carrière, marquée notamment par sa première victoire 450SX à Tampa et une 4e place au classement final. « C’est vraiment excitant de revenir chez Rockstar Energy Husqvarna pour 2026. On s’entend parfaitement, et repartir ensemble était logique. J’ai déjà la tête à l’A1. » Fraîchement promu en 450SX, RJ Hampshire arrive avec une dynamique remarquable : podium à Ironman en MX, bonnes performances en SMX, et une montée très attendue dans la catégorie reine. « C’est un nouveau chapitre : ma première saison complète en 450. J’ai hâte de rentrer dans les stades et de découvrir la catégorie en Supercross. » Ryder DiFrancesco, Casey Cochran et Daxton Bennick en 250 En catégorie 250, la structure accueille trois nouveaux talents. Casey Cochran retrouve la maison Husqvarna où il a fait ses débuts pros en 2024 (avec un podium à Spring Creek). Ryder DiFrancesco, déjà athlète Rockstar, arrive fort d’une belle progression en 2025. Daxton Bennick, deux podiums en 250SX et la Nicky Hayden Horizon Award 2023 en poche, complète l’effectif. DiFrancesco : « On a bien progressé l’an dernier, j’ai hâte de continuer sur cette lancée. » Cochran : « Trop content de revenir. L’équipe me connaît, l’ambiance est parfaite pour repartir de l’avant. » Bennick : « Je me sens déjà super bien sur la Husqvarna. On est motivés et prêts pour 2026. » Une Direction Confiante Toujours dirigée par Nathan Ramsey, épaulé par Sean Murphy, l’équipe affiche une confiance certaine avant d’attaquer cette saison marathon. « Malc et RJ peuvent viser très haut en 450. Ryder, Casey et Dax ont tout pour jouer les podiums et les victoires en 250. L’intersaison sera courte, mais on doit être prêts mentalement, physiquement et techniquement pour frapper fort en 2026. » Un Calendrier Intensif Après 17 épreuves de Supercross (janvier à mai), le championnat se poursuivra avec 11 rounds de Pro Motocross (mai à août), avant les Playoffs SMX et la grande finale mondiale en septembre. L’équipe Rockstar Energy Husqvarna Factory Racing est prête à enflammer les pistes en 2026. Avec un effectif talentueux et une direction expérimentée, les attentes sont élevées pour cette nouvelle saison. ...

Malcolm Stewart : Un Retour Triomphal à Paris Malcolm Stewart : Le Roi de Paris Malcolm Stewart, l’emblématique pilote de l’équipe Husqvarna, a marqué son retour sur les pistes parisiennes avec une performance impressionnante. Touché au dos lors de l’ouverture du championnat SuperMotocross, Stewart a dû se mettre au vert avant de revenir en force pour remplacer Aaron Plessinger, contraint de déclarer forfait pour cette édition. De retour dans la capitale, Stewart a repris du rythme et a finalement remporté deux énormes soirées, devenant ainsi le King of Paris 17 ans après le sacre de son frère James à Paris Bercy. Un Retour en Force Après une période de pause, Malcolm Stewart est revenu avec une détermination renouvelée. En marge du 42ème Supercross de Paris, nous avons eu l’occasion de discuter avec lui pour comprendre son retour et ses ambitions. Un Retour à Paris Malcolm Stewart : “Je suis toujours content de revenir à Paris. C’est un endroit spécial pour moi, et j’ai toujours adoré y rouler. Cette fois-ci, c’était encore plus spécial parce que j’avais quelque chose à prouver.” Un Retour à la Forme Malcolm Stewart : “Je me suis toujours demandé si c’était difficile de marcher dans les traces de mon frère James. En fait, je n’ai jamais vraiment vu les choses de cette façon. Je voulais juste devenir pêcheur, c’est tout ce qui m’importait.” Une Performance Impressionnante Malcolm Stewart a dominé les deux soirées, affichant une grande forme et une stratégie impeccable. Son retour à Paris a été un véritable succès, et il a su s’imposer face à la concurrence. Une Victoire Inattendue Malcolm Stewart : “Je vois vraiment ça comme la cerise sur le gâteau, mais rien n’a vraiment changé pour moi suite à ça. Ma plus grosse victoire, je dirais que c’est d’avoir été en mesure de rouler au niveau professionnel ces 15 dernières années.” Un Futur Prometteur Avec une saison américaine qui se dispute désormais sur 31 rounds, Malcolm Stewart continue de briller sur les pistes. Son contrat avec Factory Husqvarna pour 2026 semble bien parti, et il a hâte de continuer à rouler au plus haut niveau. Une Carrière en Pleine Ascension Malcolm Stewart : “Je suis surtout reconnaissant d’être dans cette équipe. Je pense que j’ai rempli ma part du contrat, que j’ai fait mon job, mais il faut toujours garder à l’esprit que quelqu’un arrive et va essayer de prendre ta place.” Conclusion Le retour de Malcolm Stewart à Paris a été un véritable succès. Sa performance impressionnante et sa détermination ont su conquérir le public parisien. Avec une carrière en pleine ascension et un contrat solide avec Factory Husqvarna, Malcolm Stewart semble prêt à continuer à briller sur les pistes. ...

Max Anstie a une fois de plus prouvé qu’il est le maître incontesté du Supercross mondial. Après une ouverture de saison impressionnante en Argentine, le pilote britannique a réitéré sa performance au Canada, laissant ses adversaires loin derrière. Avec une pole aux chronos, une victoire en superpole et trois victoires de manches, Anstie a décroché une soirée parfaite, consolidant ainsi sa position de leader au championnat du monde de Supercross 250. ...

Pour sa première édition à Paris, le Supercross de Paris a offert une soirée riche en émotions et en suspense. Luke Clout, le pilote australien engagé par le team Bud Racing Kawasaki, a pris les devants dans le classement Prince de Paris après une bataille acharnée avec le Français Anthony Bourdon du team Honda SR Motoblouz. ...

Le team BarX Yamaha a dévoilé sa composition pour la saison 2026, marquant une nouvelle ère de compétition et de talents prometteurs. Avec le retour de Parker Ross, Dilan Schwartz et Leo Tucker, ainsi que l’arrivée de Lux Turner, l’équipe se prépare à briller sur les circuits américains. ...