
Justin Barcia, blessé mais déterminé : prêt pour Anaheim 1 ?
Justin Barcia : “Le plus dur, c’est de ne pas savoir si je serai prêt pour Anaheim 1” 🏁...

Justin Barcia : “Le plus dur, c’est de ne pas savoir si je serai prêt pour Anaheim 1” 🏁...

Ben Watson rejoint le team Dirt Store Triumph Ben Watson, l’un des pilotes les plus expérimentés du paddock mondial, a annoncé son départ de Beta pour rejoindre le team Dirt Store Triumph. Une décision qui marque un tournant dans sa carrière, après plus de 10 ans d’expérience au plus haut niveau. Une carrière riche en expériences Depuis son arrivée en catégorie reine en 2021, Ben Watson a écumé les paddocks du mondial MXGP, évoluant notamment chez Yamaha (2018-2021), Kawasaki (2022) et Beta (2023). Son contrat avec Beta a été rompu au terme de la saison 2025, une collaboration qui lui a permis d’accrocher 9 top 10 et de ramener une huitième place de GP pour meilleur résultat. Un nouveau défi en vue Pour la saison prochaine, Ben Watson a choisi de rejoindre le team Dirt Store Triumph. Il participera au championnat Britannique de Motocross en catégorie reine, ainsi qu’aux grands prix européens du mondial MXGP. Au sein de cette équipe, il retrouvera Tommy Searle, un vétéran de 36 ans qui défendra sa couronne nationale face aux jeunes du MX2. Billy Askew, qui avait décroché son premier podium sur l’Europe en terminant 3ème de la seconde manche à Trentino, sera également présent. Une structure ambitieuse La structure Dirt Store Triumph sera également présente sur le championnat d’Arenacross (AX UK), avec Dylan Woodcock et Eddie Jay Wade, ancien champion du monde 85cc. Rich Ely représentera l’équipe en Enduro. Cette expansion reflète l’ambition de Dirt Store de se battre pour des titres dans plusieurs disciplines. Les réactions Ben Watson a déclaré : « J’ai choisi de rejoindre le team Dirt Store Triumph car je sais que je serai en mesure d’être compétitif en MXGP avec eux. La priorité, ce sera d’aller chercher les résultats dont je me sais capable au niveau international, et cette signature va dans ce sens. Il est impressionnant de voir ce que Triumph a été en mesure de faire en si peu de temps, en plus du programme monté par Dirt Store. Je suis excité à l’idée de travailler avec eux. » Jon Giffard, Team Manager de Dirt Store Triumph Racing, a ajouté : « À l’approche de la saison 2026, toute l’équipe est vraiment enthousiaste. Nous sommes ravis de poursuivre notre collaboration avec le champion britannique MX2 Tommy Searle et Billy Askew, qui mèneront une nouvelle fois notre campagne pour conserver le titre de champion britannique en MX2. Billy participera également à l’Europe 250 et nous sommes convaincus qu’il continuera à progresser sur la scène européenne. Nous sommes tout aussi ravis d’accueillir Ben Watson dans l’équipe. L’arrivée d’un pilote de son calibre est un atout majeur, et nous sommes impatients de le voir rouler sur la 450 de Triumph en Grande-Bretagne comme sur les épreuves européennes du mondial MXGP. Parallèlement à notre engagement en motocross, Dylan Woodcock et Eddie Jay Wade participeront au championnat d’Arenacross, tandis que Rich Ely nous représentera en Enduro. Cette expansion reflète notre ambition de nous battre pour des titres dans plusieurs disciplines. Un grand merci à Triumph UK pour son soutien continu, ainsi qu’à tous nos sponsors pour 2026. Nous sommes vraiment impatients de commencer la saison. » ...

Calendrier MXGP 2026 : Bariloche et Foxhill s’invitent au programme Le calendrier du championnat du monde MXGP 2026 vient de subir des modifications significatives, apportant une nouvelle dynamique à la saison à venir. Infront Moto Racing a annoncé plusieurs changements qui promettent de rendre cette édition particulièrement excitante pour les fans et les pilotes. Une saison qui commence en Argentine La saison 2026 débutera en Argentine, plus précisément à Bariloche, le 7 et 8 mars. Ce nouveau tracé en Patagonie, connu sous le nom de La Cascada MX, devrait offrir un cadre spectaculaire et une piste technique qui devrait ravir les pilotes. Cette ouverture de saison en Argentine marque un retour aux sources pour le MXGP, qui n’avait pas encore exploré cette région. Le retour de Foxhill en Grande-Bretagne L’un des changements les plus marquants est le retour du circuit britannique de Foxhill, prévu pour les 18 et 19 juillet. Ce tracé, qui n’avait pas accueilli de GP depuis 2000, revient avec une nouvelle date, comblant ainsi un trou dans le calendrier. Organisé par Steve Dixon, ce GP devrait attirer un public nombreux, surtout après la pause de Matterley Basin en 2026. Deux nouvelles dates à confirmer Deux dates restent encore à confirmer dans le calendrier MXGP 2026. Le 25 et 26 avril, ainsi que le 9 et 10 mai, sont des périodes clés qui pourraient voir l’organisation de nouveaux GP. Des rumeurs évoquent un possible retour à Lugo en Espagne pour l’une de ces dates, mais aucune confirmation officielle n’a encore été donnée. Montevarchi se concentre sur l’EMX250 Montevarchi, en Italie, accueillera uniquement l’EMX250 en 2026. Cette décision pourrait être liée à des contraintes logistiques ou à une volonté de se concentrer sur une seule catégorie pour optimiser les ressources. Cette modification pourrait également permettre à d’autres circuits de se positionner pour accueillir des GP MXGP. Un calendrier riche et varié Avec l’ajout de Bariloche, Foxhill, et potentiellement Lugo, le calendrier MXGP 2026 s’annonce riche et varié. Ces nouveaux tracés devraient offrir des défis techniques variés et des ambiances uniques, rendant chaque week-end de course encore plus captivant. Conclusion Le calendrier MXGP 2026 s’annonce sous le signe de l’innovation et de la diversité. Avec des changements significatifs et des nouveaux tracés prometteurs, cette saison promet d’être mémorable pour les pilotes et les fans. Les mois à venir seront déterminants pour confirmer les dates et les circuits restants, mais une chose est sûre : le MXGP 2026 sera une saison à ne pas manquer. ...

Christian Craig : Un Retour en Force sur le World Supercross Christian Craig a créé la surprise en Australie ce samedi, lors du troisième round du championnat du monde de Supercross sur la Gold Coast. Sans sa chute dans le dernier tour de la seconde manche, le pilote Quad Lock Honda aurait trusté la plus haute marche du podium. Il s’incline finalement pour deux petits points face à Ken Roczen et prend – virtuellement – la tête du championnat. Un Podium Inattendu Les conditions étaient difficiles ce week-end, on avait l’impression d’être en Floride pendant l’été. « En entrant dans le stade, on avait vraiment chaud, il n’y avait plus le moindre courant d’air. Heureusement que les manches sont courtes. Mais j’ai payé le prix fort avec un mauvais départ en seconde manche : j’étais bon dernier avec Kenny. On a dû remonter dans le paquet, et je suis tombé une première fois, puis une autre dans le tout dernier tour. Quand on est en fond de paquet comme ça, c’est vraiment l’enfer. On essaie de se frayer un chemin, de ne pas se faire sauter dessus et de ne pas sauter sur les autres. Inversement, quand tu prends un aussi bon départ que moi dans la troisième finale, c’est super, tu roules avec le sourire jusqu’aux oreilles », explique Christian Craig, auteur de son premier podium sur le World Supercross. Un Sentiment de Préparation Quatrième à Buenos Aires, quatrième au Canada, Christian Craig grimpe sur son premier podium en Australie en remportant la finale de ce troisième round, battant Haiden Deegan, Ken Roczen, Eli Tomac, Joey Savatgy et Cooper Webb à la régulière. Dans ces conditions qu’il affectionne particulièrement, le pilote américain de 34 ans a montré qu’il avait encore des ressources à quelques semaines de l’ouverture de la saison SX US. « Ici, j’ai vraiment eu un bon feeling », poursuit le pilote Quad Lock Honda. « Pour moi, c’était comme une journée de préparation pour le Supercross US à Corona. J’aime vraiment ces conditions, quand c’est béton, glissant, et qu’il faut bien gérer la poignée de gaz. J’ai pu dribbler les whoops toute la soirée, sans avoir à me poser trop de questions et me demander si je devais sauter dedans. C’était cool de ne pas avoir que 9 whoops, on en avait 10 ou 11 ce week-end. On voit qu’ils proposent des séries de whoops différentes à chaque fois, et on peut constater que ça permet vraiment de séparer les pilotes tout en apportant une certaine intensité aux courses. On pouvait faire la différence, et réaliser des dépassements. Le choix des pneumatiques était aussi important. Ces deux dernières semaines, j’ai roulé avec un pneu sable à la maison. J’avais pour objectif de rouler avec ce week-end. Puis on a fait le tour du circuit, et j’ai vu que les whoops étaient vraiment béton. J’ai donc décidé de changer de pneu et de revenir à des crampons traditionnels. Eli a été le seul à rouler avec le pneu sable. Joey l’a testé lors de la première séance d’essais, mais n’a pas vraiment eu de feeling avec. Je pense que la semaine prochaine, en Suède, ce sera un peu plus meuble. Peut-être qu’on changera de nouveau de stratégie. » Un Retour en Force Avec un 3-9-1, Christian Craig s’adjuge la seconde place en Australie @FIM WSX. Proche d’Haiden Deegan – qu’il a un temps accompagné dans sa préparation la saison passée – Christian Craig a été l’un des premiers à se mesurer à l’officiel Star Racing Yamaha pour ses débuts en catégorie reine. S’il a confirmé ne pas envisager de faire des apparitions en 450 sur le championnat de Supercross en 2026, Haiden montera en catégorie reine dès l’outdoor la saison prochaine, une arrivée attendue. « Haiden me respecte. Je ne sais pas combien de temps ça va encore durer, mais je sais que je peux avoir confiance en lui à l’heure actuelle », confie Christian Craig à propos de son protégé. « Je savais qu’une fois que je l’aurais débordé, il n’allait pas tenter de faire quoi que ce soit de stupide. Je savais aussi qu’il allait s’accrocher et tenter de me suivre pendant quelques tours, mais je pense aussi que son plus gros objectif, c’était de pouvoir aller chercher Eli, et il y est parvenu. Je suis très proche de Haiden, il passe beaucoup de temps à la maison avec nous. Au terme de la soirée, nous étions contents l’un pour l’autre. Mais on a vu qu’il avait encore un peu de mal, notamment lors des essais chronométrés. Il avait du mal à enregistrer un bon chrono, et il a été mis en difficulté lors des deux premières finales. Mais il a redressé la barre pour la dernière. On verra ce qu’il sera capable de faire à l’avenir. » Un Nouveau Départ Champion de Supercross 250 sur la côte Ouest en 2022, Christian Craig signait chez Rockstar Energy Husqvarna dès 2023 pour épauler Malcolm Stewart en 450cc. Après deux saisons compliquées – et une blessure au coude nécessitant quatre opérations – il retournait chez Star Racing Yamaha avec un contrat de deux ans (2025-2026) en poche. Là encore, l’association ne durera pas et, après de nouvelles difficultés, Christian Craig annoncera son départ précipité de l’usine Yamaha pour tenter de se relancer avec Quad Lock Honda. « Je pourrais vous parler longuement des raisons pour lesquelles je ne devrais même pas être en mesure de rouler. Mais je suis là, j’ai battu quelques légendes, quelques champions et j’ai prouvé que j’en étais encore capable. C’est bon de voir que je suis en mesure de rouler avec les top pilotes », conclut le pilote américain, qui entend repartir sur de bonnes bases en 2026. « Lors des deux premières épreuves, j’étais un peu moins rapide que Ken et Eli. Donc ça fait du bien d’avoir pu combler cet écart pour la troisième épreuve, mais aussi de remporter cette dernière finale. Ça fait du bien pour la confiance. J’essaie de ne pas trop penser au passé, à ce que j’ai traversé. Je me concentre sur l’avenir car je crois toujours en moi. Pour moi, c’est le plus important. Je veux continuer à rouler à ce niveau-là, et on verra si je suis capable de le faire lors des prochaines épreuves. C’est vraiment top d’avoir une chance de prolonger ma carrière avec Yarrive. N’importe quel pilote qui est passé chez lui pourra vous dire à quel point c’était incroyable. Plus tôt cette année, j’étais vraiment dans une situation inconfortable mais je ne suis pas là pour me plaindre. Je suis désormais dans une bonne position, avec un bon team, et surtout un team qui veut de moi. Je profite vraiment de chaque instant. C’est quelqu’un qui croit en toi et qui te soutient à 100 %. Ce n’est que du plaisir pour moi, ce championnat est un nouveau challenge, et ça me permet de poser les bases pour aller de l’avant. Et un petit clin d’œil à ceux qui pensent que je suis fini, ces personnes que je pensais proches de moi: ce podium est pour vous ! » Après quelques années difficiles, une lueur d’espoir se dessine au bout du tunnel. Christian Craig est en lice pour le titre de champion du monde de Supercross suite au retrait de Ken Roczen de la série : il devance Joey Savatgy de 12 points et Jason Anderson de 18 unités. Christian Craig n’a encore jamais trusté de podium en SX US 450. Le voilà sur celui du WSX @FIM WSX ...

L’ISRT Kawasaki dévoile sa composition pour 2026 La structure ISRT Kawasaki a officiellement levé le voile sur la composition de son équipe pour la saison 2026. Premier constat : jamais l’ISRT n’avait aligné un effectif aussi solide et diversifié, mêlant pilotes expérimentés, jeunes talents issus du MXGP et vétérans bien connus des circuits américains. Les retours de Max Miller et Tristan Dalton Deux pilotes déjà présents en 2025 poursuivront l’aventure l’an prochain : Max Miller et Tristan Dalton. Le premier fera ses débuts à temps plein en 450 sur les championnats AMA, après avoir disputé le Supercross en 250 puis l’outdoor chez les gros bras cette année. Le second rempilera pour une nouvelle saison sur le championnat SMX Next, tout en prenant part aux principales compétitions amateurs. Les nouvelles recrues Pour 2026, l’ISRT Kawasaki renforce son effectif avec trois nouveaux pilotes — tous trois sur Honda cette année — qui feront la transition vers Kawasaki : Cornelius Tøndel, Noah Viney et… Vince Friese ! Actuellement, Vince Friese roule sur la Stark Varg sur le WSX @FIM WSX Champion d’Arenacross cette année, Vince Friese n’a participé qu’à deux Supercross 450 avant de disparaître des radars. Écarté de l’équipe Motoconcepts Honda après plusieurs années de collaboration — la structure ne participant plus au SX US — l’Américain évolue actuellement sur le World Supercross avec le team Stark Future. Il fera son retour à temps plein sur le Supercross US, mais aussi sur l’outdoor, où il tiendra le rôle de pilote numéro 1 de la structure ISRT Kawasaki. À 35 ans, Vince s’apprête à entamer sa 18e saison professionnelle. À ses côtés, le Norvégien Cornelius Tøndel fera ses débuts aux États-Unis, en 450, sur le championnat de Supercross comme sur l’outdoor. Un défi de taille pour celui qui montait seulement en MXGP la saison dernière. L’équipe sera complétée par le Canadien Noah Viney, qui roule actuellement sur le World Supercross avec Motoconcepts Honda. Jusqu’ici, Viney n’a disputé qu’une seule finale en Supercross 250 : à Anaheim 1 (18e), en janvier dernier. Les déclarations des responsables Bubba Pauli – propriétaire de l’ISRT Kawasaki : « La composition de l’équipe pour 2026 est le résultat d’un travail entamé dès le mois de juin. Avec le soutien de nombreux sponsors fidèles et l’arrivée de nouveaux partenaires, nous sommes ravis d’attaquer la saison avec une équipe renouvelée et renforcée. C’est un cap majeur pour l’ISRT. » Derek Rankin – Crew Chief : « L’équipe a énormément travaillé pour faire évoluer notre matériel, autant pour les nouveaux pilotes que pour ceux qui reviennent. Notre objectif est clair : prouver que nous pouvons rivaliser avec les meilleures équipes grâce à nos moteurs développés en interne, sans soutien de l’usine. Nous sommes prêts pour 2026. » ...

Vince Friese signe chez ISRT Kawasaki en 2026 La structure ISRT Kawasaki a officiellement levé le voile sur la composition de son équipe pour la saison 2026. Premier constat : jamais l’ISRT n’avait aligné un effectif aussi solide et diversifié, mêlant pilotes expérimentés, jeunes talents issus du MXGP et vétérans bien connus des circuits américains. Les retours de Max Miller et Tristan Dalton Deux pilotes déjà présents en 2025 poursuivront l’aventure l’an prochain : Max Miller et Tristan Dalton. Le premier fera ses débuts à temps plein en 450 sur les championnats AMA, après avoir disputé le Supercross en 250 puis l’outdoor chez les gros bras cette année. Le second rempilera pour une nouvelle saison sur le championnat SMX Next, tout en prenant part aux principales compétitions amateurs. Les nouvelles recrues Pour 2026, l’ISRT Kawasaki renforce son effectif avec trois nouveaux pilotes — tous trois sur Honda cette année — qui feront la transition vers Kawasaki : Cornelius Tøndel, Noah Viney et… Vince Friese ! Actuellement, Vince Friese roule sur la Stark Varg sur le WSX @FIM WSX. Champion d’Arenacross cette année, Vince Friese n’a participé qu’à deux Supercross 450 avant de disparaître des radars. Écarté de l’équipe Motoconcepts Honda après plusieurs années de collaboration — la structure ne participant plus au SX US — l’Américain évolue actuellement sur le World Supercross avec le team Stark Future. Il fera son retour à temps plein sur le Supercross US, mais aussi sur l’outdoor, où il tiendra le rôle de pilote numéro 1 de la structure ISRT Kawasaki. À 35 ans, Vince s’apprête à entamer sa 18e saison professionnelle. À ses côtés, le Norvégien Cornelius Tøndel fera ses débuts aux États-Unis, en 450, sur le championnat de Supercross comme sur l’outdoor. Un défi de taille pour celui qui montait seulement en MXGP la saison dernière. L’équipe sera complétée par le Canadien Noah Viney, qui roule actuellement sur le World Supercross avec Motoconcepts Honda. Jusqu’ici, Viney n’a disputé qu’une seule finale en Supercross 250 : à Anaheim 1 (18e), en janvier dernier. Les déclarations des responsables Bubba Pauli – propriétaire de l’ISRT Kawasaki : « La composition de l’équipe pour 2026 est le résultat d’un travail entamé dès le mois de juin. Avec le soutien de nombreux sponsors fidèles et l’arrivée de nouveaux partenaires, nous sommes ravis d’attaquer la saison avec une équipe renouvelée et renforcée. C’est un cap majeur pour l’ISRT. » Derek Rankin – Crew Chief : « L’équipe a énormément travaillé pour faire évoluer notre matériel, autant pour les nouveaux pilotes que pour ceux qui reviennent. Notre objectif est clair : prouver que nous pouvons rivaliser avec les meilleures équipes grâce à nos moteurs développés en interne, sans soutien de l’usine. Nous sommes prêts pour 2026. » ...

Cédric Soubeyras chez MB Racing Honda en 2026 Alors qu’il dispute les derniers rounds d’une saison 2025 bien remplie et disputée aux quatre coins du globe, Cédric Soubeyras a confirmé son engagement sur le championnat italien en 2026, avec le team MB Racing Honda. Cette année encore, le pilote français a démontré l’étendue de son talent et de sa polyvalence grâce à un programme éclectique et exigeant, mêlant MX et SX, en Europe comme en Océanie. Un programme éclectique et exigeant Cédric a ainsi commencé à tracer les contours de sa saison 2026, qui s’annonce prometteuse en Italie. En 2025, Cédric s’était déjà engagé sur le championnat national italien, un mandat conclu par une 5ᵉ place sur la série Pro Prestige, avec le team Scoccia Racing Kawasaki; une structure avec laquelle il avait évolué pour la première fois en 2024 chez nos voisins italiens. Parallèlement, il a enrichi son programme 2025 avec l’Australie, où il occupe actuellement la deuxième place du championnat en catégorie reine avant la finale d’Adélaïde, un championnat sur lequel il évolue sous les couleurs du team Boost Mobile Honda. Une saison riche en performances Bien qu’il ne participe ni à l’ISRL ni au WSX cette saison, son calendrier reste très chargé : participation à l’Arenacross World Tour, aux SX français, au Fastcross, quelques apparitions sur le championnat suisse, avant de décrocher un troisième titre de King of Stuttgart et une cinquième place au Supercross de Paris. Cédric joue aussi les premiers rôles en Australie. Un nouveau défi en 2026 Fort de cette expérience, Cédric Soubeyras rempilera en 2026 pour une troisième saison consécutive sur le championnat de Motocross italien, mais cette fois-ci sous les couleurs du team MB Racing Honda, et donc sur la 450 CR-F. Cédric Soubeyras : « C’est avec plaisir que je vous annonce ma signature avec le team MB Racing / Honda pour participer au championnat Prestige de motocross en Italie en 2026. Le championnat débutera à Ottobiano le 15 mars, puis Maggiora, Fermo, Arco, Faenza, avant de s’achever à Castiglione del Lago le 30 août. Je serai aussi sur des Honda pour mes épreuves en France. » Cette année, c’est un autre pilote Français qui évoluait au sein du team MB Honda : Brice Maylin. Pour sa première saison en MX1 en Italie, il a terminé 12ᵉ du championnat, mais aussi 3ᵉ du Supercross de Carpi en plus d’avoir fait des piges sur les cross inters, ou encore des apparitions en Espagne et au Portugal. Pour sa première année en SX1 sur le SX Tour – et toujours soutenu par MB Racing Honda en France – Brice a terminé 11ème de la série. ...

Tom Vialle Rejoint Officiellement le Team Honda HRC pour 2026 Avant son retour en championnat du monde et ses débuts en MXGP, Tom Vialle a fait sa première apparition sur la Honda officielle à l’occasion du Supercross de Paris. Double champion du monde MX2 et double champion de Supercross sur le sol Américain, le pilote Français a décidé de revenir de ce côté-ci de l’Atlantique pour évoluer au sein d’une des équipes les plus prestigieuses du paddock. Un Choix Évident pour le Team Honda HRC Andy McKinstry s’est entretenu avec Giacomo Gariboldi, propriétaire du team Honda HRC, pour en savoir plus sur cette nouvelle collaboration. Micro. Giacomo, c’est fait : Tom Vialle rejoint officiellement votre équipe. Qu’est-ce qui vous a convaincu que Tom était le bon choix pour le team Honda HRC en 2026 ? On est ravis d’accueillir Tom dans notre équipe. Le choix a été simple : Tom est un multiple champion ici en Europe, et aussi double champion aux États-Unis. Très peu de pilotes dans l’histoire du sport ont accompli ce qu’il a accompli. En plus, Tom est un athlète extrêmement professionnel, dévoué à son sport et une personne très agréable à côtoyer. Il cochait toutes les cases pour devenir un pilote du team HRC. Des Discussions qui Ont Rapidement abouti Quand les discussions avec Tom ont-elles commencé, finalement ? On a commencé à discuter avec Tom durant l’été, période à laquelle les décisions concernant les transferts et les pilotes se prennent généralement, et il n’a pas fallu longtemps pour trouver un accord avec lui. Il avait vraiment envie de rouler sur notre CRF, et on était tout aussi impatients de travailler avec un pilote de son calibre. Un Début Prometteur à Paris Tom a fait ses débuts avec Honda HRC à Paris. Comment c’était ? C’était un très bon début pour Tom, car à chaque fois qu’il était sur la piste, il s’améliorait et améliorait ses chronos. Tout le week-end, ses temps sont restés très proches de ceux de Cooper Webb. C’était très encourageant, surtout en sachant qu’il n’a eu que quelques heures d’entraînement sur sa nouvelle moto alors que les autres pilotes roulent dans cette catégorie depuis déjà plusieurs saisons. Lors de la finale du dimanche, il a signé le holeshot et mené durant quelques tours, ce qui était incroyable. On a eu un excellent feeling en travaillant avec lui tout au long du week-end : c’est un pilote très professionnel, très concentré et investi dans ce qu’il fait. Je pense que nous allons beaucoup apprécier collaborer avec lui durant les week-ends de Grand Prix. Je tiens aussi à souligner la qualité de sa famille : ce sont des gens adorables, et je comprends désormais pourquoi Tom a connu autant de succès dans sa carrière ! Une Évolution Remarquable aux États-Unis Vous avez suivi son évolution aux États-Unis ? Oui. Je l’ai toujours suivi lorsqu’il évoluait aux États-Unis et j’ai été agréablement surpris de le voir remporter non pas un, mais deux titres là-bas. C’est un énorme accomplissement en si peu de temps. Ça montre aussi qu’il est capable de s’adapter à un nouvel environnement, en plus de sa qualité en tant que pilote. Beaucoup ont tenté leur chance aux USA, mais seulement quelques pilotes ont réussi à gagner là-bas. Il n’a pas décroché de titre en outdoor, mais il faisait partie des meilleurs pilotes. J’ai l’impression que son style convient davantage aux pistes européennes, plus lentes et plus techniques. Tom a terminé vice-champion en outdoor US, donc il était également très proche de gagner en Motocross. Je ne pense pas qu’il n’ait pas su s’adapter aux pistes plus rapides, car j’ai vu cette année plusieurs dépassements de Tom quand ça allait très vite, et c’était vraiment impressionnant. Il est simplement tombé sur la nouvelle star montante américaine, Haiden Deegan, qui a été très difficile à battre ; voilà tout. Un Pilote Idéal pour la 450 Compte tenu de son style de pilotage, Tom devrait être parfaitement adapté à la 450, non ? D’après ce que j’ai vu lors de ses premiers tours sur la 450 CRF, il s’est adapté très rapidement à la moto. C’est le pilote idéal pour notre machine comme pour notre équipe. Objectifs et Contrat Quelles qualités Tom apportera-t-il à l’équipe en 2026 ? Tom est quelqu’un de très professionnel et de très gentil. Dès les premiers testings, il nous a donné exactement les informations nécessaires pour régler la moto comme il le souhaitait. Il comprend très bien les changements et le testing, et ce sera un énorme atout pour notre équipe japonaise, qui gère le département recherche et développement et qui a besoin d’un maximum d’informations pour améliorer la nouvelle moto. Quels sont les objectifs de Tom pour sa première saison en MXGP ? On ne veut pas mettre trop de pression sur les épaules de Tom. Il est déjà multiple champion, il sait comment planifier sa saison et quels résultats il veut atteindre. Lors de notre première discussion ensemble, il m’a dit : “Giacomo, si je reviens en Europe, c’est pour revenir gagner un titre en mondial MXGP !” Ça en dit long sur sa motivation, et on lui donnera le temps nécessaire pour atteindre son objectif. Pouvez-vous confirmer la durée du contrat de Tom ? Je ne peux pas révéler les termes précis du contrat, mais je peux t’assurer que Tom a signé pour plusieurs années, ce qui lui garantit un avenir prometteur chez HRC. Un Combo Parfait pour les Départs Les départs sont cruciaux en MXGP — on sait que Tom est un excellent starter et que la Honda est très bonne en sortie de grille. Un combo parfait ? Je vais te dire quelque chose : lors des premiers testings de Tom avec la 450 CRF, il a beaucoup travaillé sur les départs, et à chaque départ sur notre moto factory, il partait comme une fusée. C’est un pilote très précis et rapide, on était impressionnés. Jamais une erreur, une position parfaite sur la moto, une excellente gestion de la poignée de gaz. Je pense qu’on le verra signer quelques holeshots la saison prochaine. Les Mécaniciens de Tom en 2026 Savez-vous déjà qui seront les mécaniciens de Tom en 2026 ? Oui, bien sûr. En GP, il travaillera avec le mécanicien français Nicolas Blanpied, qui était avec Valerio Lata cette saison et qui avait travaillé avec moi sur le projet WSX à ses débuts. C’est un très bon gars, je l’apprécie beaucoup, et c’est le match parfait pour Tom, puisque tous deux sont français. Pour la partie entraînement, Tom travaillera avec le mécanicien espagnol Mario Martinez, ancien mécanicien d’entraînement de Rubén Fernández la saison dernière, un autre de mes favoris. Je pense que Tom sera très bien entouré avec ces deux-là. Un Changement de Motoriste Il me semble que Massimo Castelli, qui était le motoriste chez HRC depuis de nombreuses années, est parti. Vous avez un remplaçant ? Je peux confirmer que Massimo Castelli a mis fin à sa collaboration avec l’équipe après 20 ans. Il était l’un de nos motoristes chez HRC, et nous l’avons remplacé par un jeune motoriste motivé, qui nous offrira une perspective à long terme tout en garantissant le même niveau de compétence. Les personnes changent, l’équipe reste — c’est un processus normal au fil des années. ...

Maxime Desprey, Champion de France SX1 2025 Maxime Desprey a décroché son dixième titre de champion de France à Lyon ce samedi. Remonté en SX1 cette année après deux titres de champion de France SX2, le pilote GSM Yamaha a continué sur sa lancée en décrochant son second sacre dans la discipline chez les gros bras, succédant ainsi à son coéquipier Gregory Aranda. Une saison riche en succès Les années passent, les saisons s’enchaînent. Elite, ISRL, WSX, SX Tour: Maxime vadrouille, Maxime performe, et il n’a pas encore dit son dernier mot. Micro. Maxime, félicitations pour ce titre. Sacrée saison pour toi. Si je ne dis pas de bêtise, c’est ton second titre en SX1, ton quatrième dans la discipline, et ton dixième titre national. Comment ce titre se compare-t-il avec tous les autres ? C’est ça, mais c’est mon cinquième titre en Supercross car j’en ai décroché un en 80cc à l’époque ! Ce titre, il est vraiment cool. J’avais gagné les deux dernières années en SX2, donc passage obligé en SX1 en 2025. Cet été, je me sentais vraiment bien avec la moto. On a eu de belles bagarres. C’est top de remonter en 450 et de gagner direct. C’était une bonne année, surtout qu’avec l’Elite, j’avais un peu pêché en début de championnat. On avait eu quelques petits soucis et on avait bien terminé, donc on a continué sur cette lancée en Supercross. Le week-end dernier, j’étais repassé en 250 pour le World Supercross. Je n’ai pas trop roulé en 450, et j’ai manqué un peu de confiance dans les whoops. Je n’ai pas réussi à trop me lâcher ce week-end. C’est pour ça que dans la dernière finale, j’ai sauté dans les whoops ; comme ça, ça allait beaucoup mieux. Ce n’est pas le week-end de folie avec une double victoire pour moi, mais le job est fait. Greg était très rapide dans les whoops, il a super bien roulé et Jordi aussi. Quand il y a l’enjeu du championnat, je pense que l’inconscient est toujours là. On y pense toujours un peu. Les whoops, un défi à relever Justement. Au fur et à mesure de la finale du vendredi, ça se compliquait pour toi dedans. Le samedi, j’ai eu l’impression que tu avais simplement décidé de sauter à chaque tour, plutôt que de dribbler. Oui, c’est ça. Je n’étais pas en confiance dedans. J’ai chopé mal aux bras et c’était de pire en pire. Je pensais aussi un peu au championnat. Je ne voulais pas faire n’importe quoi. C’était un peu compliqué, et j’ai lutté jusqu’au bout. J’ai quand même réussi à prendre la quatrième place le vendredi ; ce n’était pas trop mal. Le samedi, avec la demi-finale, je savais que du moment que je me qualifiais en finale, c’était bon pour le titre. J’ai décidé de sauter dans les whoops et de ne pas me prendre la tête avec ça. J’ai pu suivre Jordi pendant pas mal de tours et après, j’ai un peu lâché prise. C’était quand même mieux que la veille, c’est cool d’avoir pu rebondir un petit peu le samedi. Un championnat sous tension Avec l’annulation de Saint-Thibéry, celle de Douai ou encore le retrait de Grenoble, votre championnat s’est disputé sur 4 finales cette année. Pas le droit à l’erreur avec si peu de manches, non ? Oui, c’est clair. Dommage pour Saint-Thibéry, car je me sentais bien d’entrée de jeu. J’avais fait une bonne pôle là-bas aux chronos avant l’annulation. Après, j’avais coupé un petit peu parce qu’on enchaîne vraiment pas mal entre l’Elite, le SX Tour, le World Supercross, les cross inter, etc. Durant l’été, je coupe un petit peu plus qu’avant maintenant. Quand on est allés à Saint-Georges, j’étais directement dans le coup aussi, c’était top. À Brienon, une superbe épreuve avec de l’attaque et de bonnes bagarres. Je savais qu’il fallait être présent sur ces épreuves-là. Et vu que Cédric n’était pas là ce week-end à Lyon, ça m’a laissé une marge. Je pense qu’aujourd’hui, tout le monde félicite la nouvelle dynamique du SX Tour avec les catégories Espoirs et Juniors. Mais — parce qu’il y a toujours un « mais » — j’ai pu entendre certains pilotes se sentir délaissés en SX2 comme en SX1, car l’accent avait vraiment été mis sur les jeunes. Tu en penses quoi, toi ? Oui, c’est vrai. C’est top ce qu’ils ont fait pour les jeunes cette année. Ils se sont bougés. Ils ont essayé de remettre le truc à jour. Ça, c’est vraiment une bonne chose et il faut le relever. Après, il y a encore quelques améliorations à faire. On n’était pas à Paris cette année, mais j’ai entendu dire qu’ils n’ont pas fait rouler les Juniors pendant le night show. C’est dommage pour les jeunes de ne pas leur faire vivre ça. Nous, par exemple, je pense qu’il faudrait qu’on roule plus. Là, on attend toute la journée. On fait une demi-finale à 21 h, et une finale à 23 h 30. Sans compter le break de trois heures après les essais. Le World Supercross, c’est l’extrême opposé au niveau du programme. Mais au moins, on enchaîne, on roule beaucoup avec peu de pauses. C’est limite un peu trop costaud parfois. Mais c’est vrai qu’en France, je pense qu’on pourrait rouler un peu plus. Ce serait pas mal pour aider à augmenter le niveau. Un team en constante évolution L’an dernier, j’étais venu te demander des infos à propos de ton double cale-pied sur la Yamaha. Tu m’avais dit que ça t’aidait à gagner en débattement compte tenu de ta taille. Pourtant, sur la 450, tu roules avec des cale-pieds classiques. Pourquoi ? J’ai grandi [rires]. En fait, durant l’hiver, on a un peu galéré avec la moto sur certains points. On a essayé plusieurs choses. J’ai remis les cale-pieds d’origine, ça allait mieux. Du coup, on ne s’est pas pris la tête en repartant sur quelque chose de plus standard. Mais peut-être que pour le Supercross, j’aurais dû réessayer, justement, pour avoir un peu plus d’amplitude. C’est vrai que dans les whoops, quand je compare avec Grégory, qui est plus grand et plus lourd, il arrive à bien verrouiller la moto. Du coup, avec Peter de 4.42, on bosse beaucoup sur l’amortisseur. Parce que j’ai un peu de mal à plaquer la moto, comme je ne suis pas très grand, pas très lourd. Peut-être qu’il faudrait que je réessaie pour le Supercross, et voir ce que ça donne. Un avenir prometteur Tu parlais de Greg. Il s’est concocté un programme à la carte assez sympa, au soleil, au Brésil. C’est quelque chose qui pourrait te botter ou tu te dis que ce n’est pas fait pour toi ? Ouais, il m’a chauffé un peu, le Greg [rires]. C’est vrai que là-bas, il y a de gros moyens. La structure a l’air vraiment carrée. C’est sûr que ça donne envie quand même. Mais moi, je suis bien en France, je suis bien avec Serge et avec l’équipe GSM. Je pense qu’ils le savent aussi. Il y a aussi toujours cette envie de progresser avec eux. Et puis, je suis devenu papa, le petit est là, on va faire construire une maison avec ma femme. Il y a aussi d’autres projets à côté de la moto. Pour le moment, ce n’est pas au programme. Après, je ne sais pas. Peut-être que dans deux ou trois ans, si une opportunité se présente, je me dirai « pourquoi pas ? ». Mais dans l’immédiat, non. Ces projets familiaux et personnels, ça change la façon dont tu abordes ta carrière et la compétition en général ? Non, franchement non. Avoir un petit, c’est une nouvelle expérience. Ce n’est pas facile, mais c’est top, ça t’apporte ce petit truc en plus. Au niveau des courses, ça s’est très bien passé. Il est encore petit pour l’heure, donc il ne se rend pas compte de ce qui se passe. Après, je sais que c’est top de pouvoir vivre de sa passion, parce que ce n’est pas donné à tout le monde et surtout aujourd’hui. Après, j’estime aussi que c’est normal, vu les risques qu’on prend et les entraînements qu’on s’inflige. C’est bon de pouvoir avoir des projets à côté, et de pouvoir gérer les deux. Un parcours en constante amélioration Tu es actuellement 9ème du World SX après 2 épreuves. Ça se déroule comment, cette année ? C’est un peu dur. Les pistes sont grosses. Le Canada, c’était vraiment compliqué. Je roule en 250 sur ce championnat et on va dire que — pour l’heure — ce n’est pas aussi fameux qu’espéré avec l’équipe. Je me sentais tellement bien avec la 450 que, quand j’ai repris la 250, j’ai eu un peu de mal à trouver mon équilibre sur la moto, à retrouver les bonnes sensations. Ce n’est pas simple, mais on ne lâche pas pour autant. Tous les week-ends, on essaie, on apprend. Nous, les Français, on a tendance à prendre notre temps quand on arrive sur un nouveau terrain. On fait quelques doubles, on enroule des sauts, patati, patata. Mais là-bas, tu n’as pas le temps du tout. Il faut y aller d’entrée de jeu. En fait, on doit se mettre des coups de pied au cul pour essayer d’enchaîner directement les triples. Les mecs — là-bas — savent très bien faire. Ils ne se posent pas de questions. Donc avoir ce rythme n’est pas évident. On essaie d’être compétitifs. Les départs ont été très moyens jusqu’à présent, donc on va essayer de s’améliorer sur ce point, et de faire progresser un peu la moto. Mais c’est vrai que ce n’était pas facile. Un championnat en pleine expansion Tu as fait toutes les saisons du World Supercross : 2022, 2023, 2024 et 2025. Toujours en 250. Tu as vu de nouveaux promoteurs arriver, tu as vu des changements de cap. Est-ce que le championnat part dans la bonne direction, selon toi ? J’ai envie de dire que ça va dans la bonne direction parce qu’il y a plus d’épreuves cette année. Cinq rounds en 2025. Ça, c’est top. De là, est-ce que le championnat est rentable ? Là, ce sont des mecs qui investissent. Est-ce qu’eux vont parvenir à récupérer leur mise ? Pour le moment, je pense que c’est un peu limite. L’Argentine, c’était full et c’était top. En plus, les Argentins sont bien chauds, donc c’était une très belle épreuve. Au Canada, je crois qu’il y avait entre 15 000 et 20 000 spectateurs. Le stade était énorme, il y avait entre 40 000 et 50 000 places, je crois. Donc ça paraissait un peu vide. À voir pour les prochaines épreuves. Il paraît qu’en Suède, il va y avoir pas mal de monde. On verra. Nous, écoute, on est là. Serge a su saisir la bonne opportunité. On essaie de profiter pleinement de cette aventure en espérant que ça va continuer, car la formule est quand même bonne. Il y a de bons pilotes qui viennent, ça permet de faire du Supercross dans le monde entier, à l’image du Motocross. Le niveau est aussi en train de monter d’année en année. Ça montre que les pilotes s’y intéressent et que les teams aussi. Un team solide et motivé Ça fait déjà quelques années que tu es avec le team GSM. Je pense qu’aujourd’hui, tu es conscient de la situation du paddock, de l’industrie. Quand tu regardes autour de toi, il y a beaucoup de mecs qui galèrent. Parfois, j’ai l’impression que les gens ne se rendent pas forcément compte de l’investissement que ça demande. Un gars comme Serge ne reçoit peut-être pas le crédit qu’il mérite réellement. Quand tu as un team avec des pilotes qui roulent devant, c’est probablement encore plus difficile à gérer, et sur beaucoup d’aspects. Oui, carrément, c’est encore plus difficile. Arriver à rouler devant, c’est une chose. Mais parvenir à y rester , c’est vraiment ce qui est le plus compliqué. Tu ne peux jamais te reposer sur tes acquis. Il faut toujours essayer de bosser sur les motos, physiquement, mentalement. Être à ce niveau, ça demande de beaucoup s’investir. Je pense que les gens doivent s’imaginer que pour Serge, c’est tout beau, tout rose. Mais faire tourner une structure comme GSM, ce n’est pas facile. Aujourd’hui, on est deux pilotes à l’année, il y a 4 pilotes sur le WSX, on a deux mécaniciens, un coach. Derrière, il y a une certaine infrastructure. Forcément, c’est super d’avoir des moyens comme ça, mais il ne faut pas croire que c’est forcément facile. L’année dernière et cette année, ça n’a pas été top au niveau du marché de la moto. Ce n’est pas facile. On est devant, mais il ne faut pas non plus se relâcher. Il faut faire les efforts avec les réseaux sociaux également, pour être présent partout. Le team essaie de tout mettre en place. Vraiment, ce n’est pas facile. Le secret de la longévité C’est quoi le secret de la longévité dans ce sport ? Aujourd’hui, je vois beaucoup de trentenaires dans les paddocks. Personnellement, je pense que les années passées sur les Grands Prix m’ont quand même aidé. Ne serait-ce que pour avoir une certaine base au niveau de la moto, une certaine rigueur. Ensuite, je pense que c’est un tout. Personnellement, je n’ai jamais été dans les extrêmes. J’ai toujours fait attention, sans aller dans les excès en me privant de tout. Je ne suis peut-être pas aussi rigoureux qu’un Gajser ou un Febvre, mais j’ai toujours fait attention à ce que je mange, à me coucher à des heures correctes, à bien dormir, à ma récupération. En fait, c’est une hygiène de vie. Je pense qu’il y a aussi le fait que je n’ai pas été trop souvent blessé — je touche du bois — et que ça pèse aussi dans la balance. Je pense que c’est un tout qui, cumulé à l’expérience, fait qu’on arrive à rester présent aux avant-postes en France. ...

Maxime Desprey, Champion de France SX1 2025 Retour au Sommet pour Maxime Desprey Quatre ans après son dernier titre de champion de France SX1, Maxime Desprey a de nouveau gravi les sommets. Redescendu en 250 pour les saisons 2023 et 2024, il avait dominé la catégorie SX2 deux années de suite avant de se voir inéligible à la cylindrée. Revenu chez les gros bras cette saison, le pilote GSM Yamaha a accroché un 5e titre sur le SX Tour avec ce second sacre en catégorie reine. Un Championnat Écourté Le championnat ayant été écourté suite à l’annulation de Saint-Thibéry et au retrait de l’épreuve de Douai, Maxime Desprey abordait la dernière soirée avec une avance confortable de 19 points sur Anthony Bourdon. Ce dernier s’était emparé de la seconde place provisoire le vendredi, au détriment de l’Espagnol Jorge Zaragoza. La Finale Décisive Conscient des risques, Maxime Desprey a joué la carte de la sécurité en assurant ses arrières à Lyon. Battu par Aranda, Bourdon ou encore Tixier le vendredi, le leader du championnat a toutefois livré une belle bataille lors de la dernière finale et a décroché la 3e place, lui assurant alors largement le titre. Triplé GSM et Titre pour Jordi Tixier La dernière de la saison est revenue à Jordi Tixier ! La publicité permet de rester gratuit Comme le vendredi soir, c’est Grégory Aranda qui sortira en tête de la finale SX1. Il devancera alors ses deux coéquipiers Jordi Tixier et Maxime Desprey, tandis qu’Anthony Bourdon et Yannis Irsuti seront à l’affût. La domination Aranda semblait se profiler une nouvelle fois, mais c’était sans compter sur un Jordi Tixier en pleine forme, qui reviendra en seconde moitié de manche pour finalement prendre la tête de course à quelques tours du drapeau à damier. Jordi remportera la finale devant Grégory et Maxime Desprey : triplé GSM, et nouveau titre de champion SX1 pour le team de Serge Guidetty. Les Résultats Complets 1er : Jordi Tixier (GSM Yamaha) 2e : Grégory Aranda (GSM Yamaha) 3e : Maxime Desprey (GSM Yamaha) 4e : Anthony Bourdon (Honda SR Motoblouz) 5e : Lucas Imbert (Yamaha) 6e : Jorge Zaragoza (Yamaha) 7e : Charles Lefrançois (Yamaha) 8e : Yannis Irsuti (Yamaha) 9e : Brice Maylin (Yamaha) 10e : Adrien Malaval (Yamaha) Conclusion Maxime Desprey a décroché son dixième titre de champion de France à Lyon. Il devance Anthony Bourdon de 11 points au terme du championnat, et Jordi Tixier de 16 unités. Arrivé second « fictif » du provisoire à Lyon – en l’absence de Soubeyras et Escoffier – Jorge Zaragoza perdra une place au profit de Bourdon le vendredi, puis une autre au profit de Tixier le samedi. Le pilote Espagnol termine 4ème du SX Tour 2025, devant Lucas Imbert (5e) qui signera son meilleur résultat de la saison lors de la dernière épreuve. ...

L’Équipe Rockstar Energy Husqvarna Factory Racing 2026 : Un Programme Chargé et des Ambitions Très Sérieuses L’équipe Rockstar Energy Husqvarna Factory Racing a dévoilé son effectif pour la saison 2026 du SMX World Championship. Avec cinq pilotes répartis sur deux catégories, la structure affiche des ambitions très sérieuses pour l’année à venir. Malcolm Stewart et RJ Hampshire en 450 En catégorie 450, Malcolm Stewart et RJ Hampshire seront les fers de lance de l’équipe. Stewart, à 33 ans, attaque sa cinquième saison consécutive avec la volonté de confirmer sa meilleure année en carrière, marquée notamment par sa première victoire 450SX à Tampa et une 4e place au classement final. « C’est vraiment excitant de revenir chez Rockstar Energy Husqvarna pour 2026. On s’entend parfaitement, et repartir ensemble était logique. J’ai déjà la tête à l’A1. » Fraîchement promu en 450SX, RJ Hampshire arrive avec une dynamique remarquable : podium à Ironman en MX, bonnes performances en SMX, et une montée très attendue dans la catégorie reine. « C’est un nouveau chapitre : ma première saison complète en 450. J’ai hâte de rentrer dans les stades et de découvrir la catégorie en Supercross. » Ryder DiFrancesco, Casey Cochran et Daxton Bennick en 250 En catégorie 250, la structure accueille trois nouveaux talents. Casey Cochran retrouve la maison Husqvarna où il a fait ses débuts pros en 2024 (avec un podium à Spring Creek). Ryder DiFrancesco, déjà athlète Rockstar, arrive fort d’une belle progression en 2025. Daxton Bennick, deux podiums en 250SX et la Nicky Hayden Horizon Award 2023 en poche, complète l’effectif. DiFrancesco : « On a bien progressé l’an dernier, j’ai hâte de continuer sur cette lancée. » Cochran : « Trop content de revenir. L’équipe me connaît, l’ambiance est parfaite pour repartir de l’avant. » Bennick : « Je me sens déjà super bien sur la Husqvarna. On est motivés et prêts pour 2026. » Une Direction Confiante Toujours dirigée par Nathan Ramsey, épaulé par Sean Murphy, l’équipe affiche une confiance certaine avant d’attaquer cette saison marathon. « Malc et RJ peuvent viser très haut en 450. Ryder, Casey et Dax ont tout pour jouer les podiums et les victoires en 250. L’intersaison sera courte, mais on doit être prêts mentalement, physiquement et techniquement pour frapper fort en 2026. » Un Calendrier Intensif Après 17 épreuves de Supercross (janvier à mai), le championnat se poursuivra avec 11 rounds de Pro Motocross (mai à août), avant les Playoffs SMX et la grande finale mondiale en septembre. L’équipe Rockstar Energy Husqvarna Factory Racing est prête à enflammer les pistes en 2026. Avec un effectif talentueux et une direction expérimentée, les attentes sont élevées pour cette nouvelle saison. ...

Jordon Smith sur le banc de touche Jordon Smith, l’un des pilotes les plus prometteurs de la scène motocross américaine, est actuellement en convalescence après une blessure à l’épaule survenue lors des essais du SuperMotocross à Las Vegas. Cette blessure, qui a entraîné une dislocation de l’épaule et une rupture du tendon de la coiffe des rotateurs et du labrum, a nécessité une opération chirurgicale. Résultat : Jordon Smith ne sera pas en mesure de participer à l’ouverture de la saison de Supercross 2026. Une montée en 450 retardée Jordon Smith, qui a passé 11 saisons en 250 cc, était sur le point de faire ses débuts en catégorie reine (450 cc) pour la saison 2026. Cependant, sa chute à Las Vegas a mis un terme à ses ambitions immédiates. Malgré sa sixième place à la finale du championnat SMX et sa septième place dans la série, l’opération de l’épaule s’est avérée indispensable pour éviter de nouvelles luxations. Un retour à la compétition incertain Le pilote de 29 ans est actuellement à environ cinq semaines après l’opération et travaille dur pour revenir le plus vite possible. Il espère pouvoir reprendre la compétition dès que possible, mais pour l’instant, il semble qu’il va manquer le début de la saison de Supercross. Triumph, son équipe, n’a encore officialisé aucune montée en 450 pour la saison 2026, ce qui laisse planer un certain flou sur l’avenir de Jordon Smith dans cette catégorie. Une équipe en mouvement Du côté de Triumph, les changements sont nombreux. Mikkel Haarup, qui a déjà été acté pour évoluer sur l’outdoor 450 l’été prochain, prépare son retour en GP à l’horizon 2027. Dans l’équipe 250 de Triumph, Jalek Swoll et Austin Forkner seront de nouveau présents la saison prochaine. Stilez Robertson, contraint de mettre un terme à sa carrière professionnelle suite à une blessure au poignet, a endossé un rôle de pilote test chez Triumph. Ivan Tedesco a également été nommé assistant team-manager pour épauler Jeremy Coker, ex-manager du team Star Racing Yamaha 450. Un avenir incertain La blessure de Jordon Smith et son retard dans la récupération posent des questions sur son avenir dans la catégorie reine. Si son retour à la compétition est incertain pour le moment, il reste un pilote talentueux et déterminé, prêt à tout pour revenir au plus haut niveau. La saison de Supercross 2026 s’annonce donc sans lui, mais avec des changements significatifs au sein de l’équipe Triumph. ...