Christian Craig frappe fort : podium surprise le World Supercross

Christian Craig frappe fort : podium surprise le World Supercross

Christian Craig : Un Retour en Force sur le World Supercross Christian Craig a créé la surprise en Australie ce samedi, lors du troisième round du championnat du monde de Supercross sur la Gold Coast. Sans sa chute dans le dernier tour de la seconde manche, le pilote Quad Lock Honda aurait trusté la plus haute marche du podium. Il s’incline finalement pour deux petits points face à Ken Roczen et prend – virtuellement – la tête du championnat. Un Podium Inattendu Les conditions étaient difficiles ce week-end, on avait l’impression d’être en Floride pendant l’été. « En entrant dans le stade, on avait vraiment chaud, il n’y avait plus le moindre courant d’air. Heureusement que les manches sont courtes. Mais j’ai payé le prix fort avec un mauvais départ en seconde manche : j’étais bon dernier avec Kenny. On a dû remonter dans le paquet, et je suis tombé une première fois, puis une autre dans le tout dernier tour. Quand on est en fond de paquet comme ça, c’est vraiment l’enfer. On essaie de se frayer un chemin, de ne pas se faire sauter dessus et de ne pas sauter sur les autres. Inversement, quand tu prends un aussi bon départ que moi dans la troisième finale, c’est super, tu roules avec le sourire jusqu’aux oreilles », explique Christian Craig, auteur de son premier podium sur le World Supercross. Un Sentiment de Préparation Quatrième à Buenos Aires, quatrième au Canada, Christian Craig grimpe sur son premier podium en Australie en remportant la finale de ce troisième round, battant Haiden Deegan, Ken Roczen, Eli Tomac, Joey Savatgy et Cooper Webb à la régulière. Dans ces conditions qu’il affectionne particulièrement, le pilote américain de 34 ans a montré qu’il avait encore des ressources à quelques semaines de l’ouverture de la saison SX US. « Ici, j’ai vraiment eu un bon feeling », poursuit le pilote Quad Lock Honda. « Pour moi, c’était comme une journée de préparation pour le Supercross US à Corona. J’aime vraiment ces conditions, quand c’est béton, glissant, et qu’il faut bien gérer la poignée de gaz. J’ai pu dribbler les whoops toute la soirée, sans avoir à me poser trop de questions et me demander si je devais sauter dedans. C’était cool de ne pas avoir que 9 whoops, on en avait 10 ou 11 ce week-end. On voit qu’ils proposent des séries de whoops différentes à chaque fois, et on peut constater que ça permet vraiment de séparer les pilotes tout en apportant une certaine intensité aux courses. On pouvait faire la différence, et réaliser des dépassements. Le choix des pneumatiques était aussi important. Ces deux dernières semaines, j’ai roulé avec un pneu sable à la maison. J’avais pour objectif de rouler avec ce week-end. Puis on a fait le tour du circuit, et j’ai vu que les whoops étaient vraiment béton. J’ai donc décidé de changer de pneu et de revenir à des crampons traditionnels. Eli a été le seul à rouler avec le pneu sable. Joey l’a testé lors de la première séance d’essais, mais n’a pas vraiment eu de feeling avec. Je pense que la semaine prochaine, en Suède, ce sera un peu plus meuble. Peut-être qu’on changera de nouveau de stratégie. » Un Retour en Force Avec un 3-9-1, Christian Craig s’adjuge la seconde place en Australie @FIM WSX. Proche d’Haiden Deegan – qu’il a un temps accompagné dans sa préparation la saison passée – Christian Craig a été l’un des premiers à se mesurer à l’officiel Star Racing Yamaha pour ses débuts en catégorie reine. S’il a confirmé ne pas envisager de faire des apparitions en 450 sur le championnat de Supercross en 2026, Haiden montera en catégorie reine dès l’outdoor la saison prochaine, une arrivée attendue. « Haiden me respecte. Je ne sais pas combien de temps ça va encore durer, mais je sais que je peux avoir confiance en lui à l’heure actuelle », confie Christian Craig à propos de son protégé. « Je savais qu’une fois que je l’aurais débordé, il n’allait pas tenter de faire quoi que ce soit de stupide. Je savais aussi qu’il allait s’accrocher et tenter de me suivre pendant quelques tours, mais je pense aussi que son plus gros objectif, c’était de pouvoir aller chercher Eli, et il y est parvenu. Je suis très proche de Haiden, il passe beaucoup de temps à la maison avec nous. Au terme de la soirée, nous étions contents l’un pour l’autre. Mais on a vu qu’il avait encore un peu de mal, notamment lors des essais chronométrés. Il avait du mal à enregistrer un bon chrono, et il a été mis en difficulté lors des deux premières finales. Mais il a redressé la barre pour la dernière. On verra ce qu’il sera capable de faire à l’avenir. » Un Nouveau Départ Champion de Supercross 250 sur la côte Ouest en 2022, Christian Craig signait chez Rockstar Energy Husqvarna dès 2023 pour épauler Malcolm Stewart en 450cc. Après deux saisons compliquées – et une blessure au coude nécessitant quatre opérations – il retournait chez Star Racing Yamaha avec un contrat de deux ans (2025-2026) en poche. Là encore, l’association ne durera pas et, après de nouvelles difficultés, Christian Craig annoncera son départ précipité de l’usine Yamaha pour tenter de se relancer avec Quad Lock Honda. « Je pourrais vous parler longuement des raisons pour lesquelles je ne devrais même pas être en mesure de rouler. Mais je suis là, j’ai battu quelques légendes, quelques champions et j’ai prouvé que j’en étais encore capable. C’est bon de voir que je suis en mesure de rouler avec les top pilotes », conclut le pilote américain, qui entend repartir sur de bonnes bases en 2026. « Lors des deux premières épreuves, j’étais un peu moins rapide que Ken et Eli. Donc ça fait du bien d’avoir pu combler cet écart pour la troisième épreuve, mais aussi de remporter cette dernière finale. Ça fait du bien pour la confiance. J’essaie de ne pas trop penser au passé, à ce que j’ai traversé. Je me concentre sur l’avenir car je crois toujours en moi. Pour moi, c’est le plus important. Je veux continuer à rouler à ce niveau-là, et on verra si je suis capable de le faire lors des prochaines épreuves. C’est vraiment top d’avoir une chance de prolonger ma carrière avec Yarrive. N’importe quel pilote qui est passé chez lui pourra vous dire à quel point c’était incroyable. Plus tôt cette année, j’étais vraiment dans une situation inconfortable mais je ne suis pas là pour me plaindre. Je suis désormais dans une bonne position, avec un bon team, et surtout un team qui veut de moi. Je profite vraiment de chaque instant. C’est quelqu’un qui croit en toi et qui te soutient à 100 %. Ce n’est que du plaisir pour moi, ce championnat est un nouveau challenge, et ça me permet de poser les bases pour aller de l’avant. Et un petit clin d’œil à ceux qui pensent que je suis fini, ces personnes que je pensais proches de moi: ce podium est pour vous ! » Après quelques années difficiles, une lueur d’espoir se dessine au bout du tunnel. Christian Craig est en lice pour le titre de champion du monde de Supercross suite au retrait de Ken Roczen de la série : il devance Joey Savatgy de 12 points et Jason Anderson de 18 unités. Christian Craig n’a encore jamais trusté de podium en SX US 450. Le voilà sur celui du WSX @FIM WSX ...

Ken Roczen brille en Australie avant de quitter le WSX

Ken Roczen brille en Australie avant de quitter le WSX

WSX Australie : Ken Roczen sort par la grande porte ! Résumé Discover...

Deegan revient en force, Webb brille, Roczen s'achève à Gold Coast

Deegan revient en force, Webb brille, Roczen s'achève à Gold Coast

🏁 WSX Gold Coast RD#3 – Live : Le retour de Deegan, la révélation de Webb et l’adieu de Roczen Par [Votre Nom], pour pistesracing.fr ...

Gold Coast déchaîne : supercross australien, course de feu

Gold Coast déchaîne : supercross australien, course de feu

Résultats World Supercross Australie RD#3 : Un Week-end de Feu à la Gold Coast La troisième manche du championnat du monde de Supercross s’est tenue ce samedi en Australie, sur les pistes de la Gold Coast. Avec un décalage horaire de neuf heures entre la France et l’Australie, l’épreuve a été diffusée en pleine matinée pour le public hexagonal. Voici un résumé des événements marquants de cette journée intense. Essais Libres et Chronométrés Les essais libres et chronométrés ont vu une forte concurrence entre les pilotes, chacun cherchant à affiner son setup pour les courses à venir. Les favoris ont montré leur vitesse et leur précision, tandis que les pilotes moins expérimentés ont cherché à s’adapter aux conditions locales. Superpole La superpole a été un moment crucial pour déterminer les positions de départ des courses. Les pilotes ont dû donner le meilleur d’eux-mêmes pour se hisser en haut du classement, ce qui a ajouté une couche de tension et d’excitation à l’événement. Sprint Races Les sprint races ont été particulièrement intenses, avec des dépassements spectaculaires et des batailles acharnées pour chaque position. Les pilotes ont dû faire preuve de stratégie et de technique pour s’imposer dans ces courses rapides et exigeantes. Finale La finale a été le point culminant de la journée, avec des performances impressionnantes et des moments de haute tension. Les pilotes ont dû gérer la pression et les erreurs potentielles pour atteindre la ligne d’arrivée en tête. Classement Épreuve Le classement de l’épreuve a été dominé par les favoris, avec des performances exceptionnelles qui ont impressionné les spectateurs. Les pilotes ont montré leur capacité à gérer la pression et à maintenir un haut niveau de performance tout au long de la journée. Situation au Championnat La situation au championnat est en constante évolution, avec des pilotes qui cherchent à prendre l’avantage sur leurs concurrents. Chaque course est cruciale pour déterminer qui sera le champion du monde à la fin de la saison. Conclusion La troisième manche du championnat du monde de Supercross en Australie a été un week-end de feu à la Gold Coast. Les pilotes ont montré des performances impressionnantes et les spectateurs ont été témoins de moments mémorables. La compétition reste intense, et les prochaines courses promettent d’être tout aussi excitantes. ...

Roczen s'achève, Deegan & Tomac s'affrontent à Gold Coast – WSX

Roczen s'achève, Deegan & Tomac s'affrontent à Gold Coast – WSX

Live WSX Gold Coast RD#3 : Un Week-end de Supercross Intense Le week-end du 29 novembre 2025 promet d’être un véritable feu d’artifice de sensations pour les fans de Supercross avec la troisième manche du World Supercross (WSX) à Gold Coast. 🏍️⚡️ Retour de Stars et Débuts Prometteurs Pour cette troisième épreuve, plusieurs figures emblématiques du Supercross seront de retour. Haiden Deegan et Eli Tomac, deux des pilotes les plus talentueux de la discipline, seront présents pour tenter de s’imposer. De plus, Cooper Webb, qui a fait ses débuts sur le WSX cette saison, sera également de la partie. 💬 La Dernière de Ken Roczen Ken Roczen, l’un des pilotes les plus respectés du paddock, participera à sa dernière course de la saison. Après une carrière riche en succès, Roczen a décidé de mettre un terme à sa carrière en Supercross. 🔥 Suivi en Direct et Replay Pour la première fois, les fans pourront suivre l’intégralité de la saison en live streaming et en replay via Recast. Un pass pour la saison est proposé au prix de 25€, couvrant les Grands Prix de Buenos Aires, Canada, Australie, Suède et la finale à Cape Town. Il est également possible de se faire un programme à la carte. 📺 Problèmes Techniques Résolus Après les problèmes techniques rencontrés lors de l’épreuve de Buenos Aires, le promoteur a communiqué et recrédité les comptes Recast des spectateurs affectés. En cas de problèmes de visionnage, les spectateurs peuvent accéder à un lecteur externe ou se connecter via leurs identifiants Recast sur le site officiel du WSX. 🔧 Un Week-end à Ne Pas Manquer La troisième manche du championnat du monde de Supercross se tiendra ce samedi à Gold Coast. Les essais qualificatifs débuteront dès 10h30, et la course principale suivra peu après. Ne manquez pas cette occasion unique de voir les meilleurs pilotes du monde s’affronter dans un cadre exceptionnel. 🏁 ...

Ken Roczen quitte le WSX : le titre se joue sur le virage

Ken Roczen quitte le WSX : le titre se joue sur le virage

Ken Roczen et le World Supercross : Un Départ Inattendu Coup de théâtre dans le paddock du World Supercross (WSX) ! Ken Roczen, le pilote allemand qui a dominé les deux premières épreuves de la saison, a annoncé qu’il ne participera pas aux deux dernières courses du championnat. Ce départ inattendu survient alors que Roczen est en tête du classement SX1 avec 20 points d’avance sur Jason Anderson. Un Contrat Écouté Le contrat de Roczen avec PMG Motorsport prévoyait initialement une saison complète, mais il semble que les promoteurs aient décidé de mettre un terme à sa participation après le troisième round. Colt Nichols, un excellent pilote mais loin d’être du même calibre que Roczen, le remplacera en Suède et en Afrique du Sud. Les Raisons du Départ Les raisons exactes de ce départ restent floues. Les promoteurs n’ont pas communiqué sur les raisons de ce départ, mais il semble que Roczen ait été informé de la décision à l’aube du GP du Canada. Son équipe a confirmé qu’il serait remplacé par Nichols pour les deux dernières épreuves. Un Titre en Jeu Avec Roczen hors course, le titre du WSX 2025 est plus que jamais en jeu. Jason Anderson, Christian Craig et Joey Savatgy se disputeront désormais la couronne. Anderson, en particulier, pourrait rapidement récupérer les commandes du championnat, même si Craig reste en embuscade avec seulement 25 points de retard sur la plaque rouge après Vancouver. Une Carrière en Supercross US Roczen, champion du monde WSX en 2022 et 2023, avait été battu par Eli Tomac en 2024. Revenu sur la série en 2025, il ne repartira pas avec la couronne cette année. Il effectuera sa dernière apparition en WSX ce week-end face à Webb, Tomac, Deegan et l’ensemble des pilotes officiellement engagés, avant de se tourner vers le championnat de Supercross US, dont le coup d’envoi sera donné en janvier prochain. Un Flou Persistant La communication autour de Roczen a été très limitée cette saison, tandis que les projecteurs se tournaient davantage vers les wildcards de prestige. Tomac, Deegan, Webb, Cooper, et même Vialle (qui n’est finalement pas de la partie cette saison) ont attiré l’attention. Reste à voir ce qu’il adviendra en Australie, mais il semble clair que le leader du World Supercross quittera la série au terme de l’épreuve du week-end sur la Gold Coast. ...

Maxime Desprey décroche son 10e titre national, dompte Lyon SX1

Maxime Desprey décroche son 10e titre national, dompte Lyon SX1

Maxime Desprey, Champion de France SX1 2025 Maxime Desprey a décroché son dixième titre de champion de France à Lyon ce samedi. Remonté en SX1 cette année après deux titres de champion de France SX2, le pilote GSM Yamaha a continué sur sa lancée en décrochant son second sacre dans la discipline chez les gros bras, succédant ainsi à son coéquipier Gregory Aranda. Une saison riche en succès Les années passent, les saisons s’enchaînent. Elite, ISRL, WSX, SX Tour: Maxime vadrouille, Maxime performe, et il n’a pas encore dit son dernier mot. Micro. Maxime, félicitations pour ce titre. Sacrée saison pour toi. Si je ne dis pas de bêtise, c’est ton second titre en SX1, ton quatrième dans la discipline, et ton dixième titre national. Comment ce titre se compare-t-il avec tous les autres ? C’est ça, mais c’est mon cinquième titre en Supercross car j’en ai décroché un en 80cc à l’époque ! Ce titre, il est vraiment cool. J’avais gagné les deux dernières années en SX2, donc passage obligé en SX1 en 2025. Cet été, je me sentais vraiment bien avec la moto. On a eu de belles bagarres. C’est top de remonter en 450 et de gagner direct. C’était une bonne année, surtout qu’avec l’Elite, j’avais un peu pêché en début de championnat. On avait eu quelques petits soucis et on avait bien terminé, donc on a continué sur cette lancée en Supercross. Le week-end dernier, j’étais repassé en 250 pour le World Supercross. Je n’ai pas trop roulé en 450, et j’ai manqué un peu de confiance dans les whoops. Je n’ai pas réussi à trop me lâcher ce week-end. C’est pour ça que dans la dernière finale, j’ai sauté dans les whoops ; comme ça, ça allait beaucoup mieux. Ce n’est pas le week-end de folie avec une double victoire pour moi, mais le job est fait. Greg était très rapide dans les whoops, il a super bien roulé et Jordi aussi. Quand il y a l’enjeu du championnat, je pense que l’inconscient est toujours là. On y pense toujours un peu. Les whoops, un défi à relever Justement. Au fur et à mesure de la finale du vendredi, ça se compliquait pour toi dedans. Le samedi, j’ai eu l’impression que tu avais simplement décidé de sauter à chaque tour, plutôt que de dribbler. Oui, c’est ça. Je n’étais pas en confiance dedans. J’ai chopé mal aux bras et c’était de pire en pire. Je pensais aussi un peu au championnat. Je ne voulais pas faire n’importe quoi. C’était un peu compliqué, et j’ai lutté jusqu’au bout. J’ai quand même réussi à prendre la quatrième place le vendredi ; ce n’était pas trop mal. Le samedi, avec la demi-finale, je savais que du moment que je me qualifiais en finale, c’était bon pour le titre. J’ai décidé de sauter dans les whoops et de ne pas me prendre la tête avec ça. J’ai pu suivre Jordi pendant pas mal de tours et après, j’ai un peu lâché prise. C’était quand même mieux que la veille, c’est cool d’avoir pu rebondir un petit peu le samedi. Un championnat sous tension Avec l’annulation de Saint-Thibéry, celle de Douai ou encore le retrait de Grenoble, votre championnat s’est disputé sur 4 finales cette année. Pas le droit à l’erreur avec si peu de manches, non ? Oui, c’est clair. Dommage pour Saint-Thibéry, car je me sentais bien d’entrée de jeu. J’avais fait une bonne pôle là-bas aux chronos avant l’annulation. Après, j’avais coupé un petit peu parce qu’on enchaîne vraiment pas mal entre l’Elite, le SX Tour, le World Supercross, les cross inter, etc. Durant l’été, je coupe un petit peu plus qu’avant maintenant. Quand on est allés à Saint-Georges, j’étais directement dans le coup aussi, c’était top. À Brienon, une superbe épreuve avec de l’attaque et de bonnes bagarres. Je savais qu’il fallait être présent sur ces épreuves-là. Et vu que Cédric n’était pas là ce week-end à Lyon, ça m’a laissé une marge. Je pense qu’aujourd’hui, tout le monde félicite la nouvelle dynamique du SX Tour avec les catégories Espoirs et Juniors. Mais — parce qu’il y a toujours un « mais » — j’ai pu entendre certains pilotes se sentir délaissés en SX2 comme en SX1, car l’accent avait vraiment été mis sur les jeunes. Tu en penses quoi, toi ? Oui, c’est vrai. C’est top ce qu’ils ont fait pour les jeunes cette année. Ils se sont bougés. Ils ont essayé de remettre le truc à jour. Ça, c’est vraiment une bonne chose et il faut le relever. Après, il y a encore quelques améliorations à faire. On n’était pas à Paris cette année, mais j’ai entendu dire qu’ils n’ont pas fait rouler les Juniors pendant le night show. C’est dommage pour les jeunes de ne pas leur faire vivre ça. Nous, par exemple, je pense qu’il faudrait qu’on roule plus. Là, on attend toute la journée. On fait une demi-finale à 21 h, et une finale à 23 h 30. Sans compter le break de trois heures après les essais. Le World Supercross, c’est l’extrême opposé au niveau du programme. Mais au moins, on enchaîne, on roule beaucoup avec peu de pauses. C’est limite un peu trop costaud parfois. Mais c’est vrai qu’en France, je pense qu’on pourrait rouler un peu plus. Ce serait pas mal pour aider à augmenter le niveau. Un team en constante évolution L’an dernier, j’étais venu te demander des infos à propos de ton double cale-pied sur la Yamaha. Tu m’avais dit que ça t’aidait à gagner en débattement compte tenu de ta taille. Pourtant, sur la 450, tu roules avec des cale-pieds classiques. Pourquoi ? J’ai grandi [rires]. En fait, durant l’hiver, on a un peu galéré avec la moto sur certains points. On a essayé plusieurs choses. J’ai remis les cale-pieds d’origine, ça allait mieux. Du coup, on ne s’est pas pris la tête en repartant sur quelque chose de plus standard. Mais peut-être que pour le Supercross, j’aurais dû réessayer, justement, pour avoir un peu plus d’amplitude. C’est vrai que dans les whoops, quand je compare avec Grégory, qui est plus grand et plus lourd, il arrive à bien verrouiller la moto. Du coup, avec Peter de 4.42, on bosse beaucoup sur l’amortisseur. Parce que j’ai un peu de mal à plaquer la moto, comme je ne suis pas très grand, pas très lourd. Peut-être qu’il faudrait que je réessaie pour le Supercross, et voir ce que ça donne. Un avenir prometteur Tu parlais de Greg. Il s’est concocté un programme à la carte assez sympa, au soleil, au Brésil. C’est quelque chose qui pourrait te botter ou tu te dis que ce n’est pas fait pour toi ? Ouais, il m’a chauffé un peu, le Greg [rires]. C’est vrai que là-bas, il y a de gros moyens. La structure a l’air vraiment carrée. C’est sûr que ça donne envie quand même. Mais moi, je suis bien en France, je suis bien avec Serge et avec l’équipe GSM. Je pense qu’ils le savent aussi. Il y a aussi toujours cette envie de progresser avec eux. Et puis, je suis devenu papa, le petit est là, on va faire construire une maison avec ma femme. Il y a aussi d’autres projets à côté de la moto. Pour le moment, ce n’est pas au programme. Après, je ne sais pas. Peut-être que dans deux ou trois ans, si une opportunité se présente, je me dirai « pourquoi pas ? ». Mais dans l’immédiat, non. Ces projets familiaux et personnels, ça change la façon dont tu abordes ta carrière et la compétition en général ? Non, franchement non. Avoir un petit, c’est une nouvelle expérience. Ce n’est pas facile, mais c’est top, ça t’apporte ce petit truc en plus. Au niveau des courses, ça s’est très bien passé. Il est encore petit pour l’heure, donc il ne se rend pas compte de ce qui se passe. Après, je sais que c’est top de pouvoir vivre de sa passion, parce que ce n’est pas donné à tout le monde et surtout aujourd’hui. Après, j’estime aussi que c’est normal, vu les risques qu’on prend et les entraînements qu’on s’inflige. C’est bon de pouvoir avoir des projets à côté, et de pouvoir gérer les deux. Un parcours en constante amélioration Tu es actuellement 9ème du World SX après 2 épreuves. Ça se déroule comment, cette année ? C’est un peu dur. Les pistes sont grosses. Le Canada, c’était vraiment compliqué. Je roule en 250 sur ce championnat et on va dire que — pour l’heure — ce n’est pas aussi fameux qu’espéré avec l’équipe. Je me sentais tellement bien avec la 450 que, quand j’ai repris la 250, j’ai eu un peu de mal à trouver mon équilibre sur la moto, à retrouver les bonnes sensations. Ce n’est pas simple, mais on ne lâche pas pour autant. Tous les week-ends, on essaie, on apprend. Nous, les Français, on a tendance à prendre notre temps quand on arrive sur un nouveau terrain. On fait quelques doubles, on enroule des sauts, patati, patata. Mais là-bas, tu n’as pas le temps du tout. Il faut y aller d’entrée de jeu. En fait, on doit se mettre des coups de pied au cul pour essayer d’enchaîner directement les triples. Les mecs — là-bas — savent très bien faire. Ils ne se posent pas de questions. Donc avoir ce rythme n’est pas évident. On essaie d’être compétitifs. Les départs ont été très moyens jusqu’à présent, donc on va essayer de s’améliorer sur ce point, et de faire progresser un peu la moto. Mais c’est vrai que ce n’était pas facile. Un championnat en pleine expansion Tu as fait toutes les saisons du World Supercross : 2022, 2023, 2024 et 2025. Toujours en 250. Tu as vu de nouveaux promoteurs arriver, tu as vu des changements de cap. Est-ce que le championnat part dans la bonne direction, selon toi ? J’ai envie de dire que ça va dans la bonne direction parce qu’il y a plus d’épreuves cette année. Cinq rounds en 2025. Ça, c’est top. De là, est-ce que le championnat est rentable ? Là, ce sont des mecs qui investissent. Est-ce qu’eux vont parvenir à récupérer leur mise ? Pour le moment, je pense que c’est un peu limite. L’Argentine, c’était full et c’était top. En plus, les Argentins sont bien chauds, donc c’était une très belle épreuve. Au Canada, je crois qu’il y avait entre 15 000 et 20 000 spectateurs. Le stade était énorme, il y avait entre 40 000 et 50 000 places, je crois. Donc ça paraissait un peu vide. À voir pour les prochaines épreuves. Il paraît qu’en Suède, il va y avoir pas mal de monde. On verra. Nous, écoute, on est là. Serge a su saisir la bonne opportunité. On essaie de profiter pleinement de cette aventure en espérant que ça va continuer, car la formule est quand même bonne. Il y a de bons pilotes qui viennent, ça permet de faire du Supercross dans le monde entier, à l’image du Motocross. Le niveau est aussi en train de monter d’année en année. Ça montre que les pilotes s’y intéressent et que les teams aussi. Un team solide et motivé Ça fait déjà quelques années que tu es avec le team GSM. Je pense qu’aujourd’hui, tu es conscient de la situation du paddock, de l’industrie. Quand tu regardes autour de toi, il y a beaucoup de mecs qui galèrent. Parfois, j’ai l’impression que les gens ne se rendent pas forcément compte de l’investissement que ça demande. Un gars comme Serge ne reçoit peut-être pas le crédit qu’il mérite réellement. Quand tu as un team avec des pilotes qui roulent devant, c’est probablement encore plus difficile à gérer, et sur beaucoup d’aspects. Oui, carrément, c’est encore plus difficile. Arriver à rouler devant, c’est une chose. Mais parvenir à y rester , c’est vraiment ce qui est le plus compliqué. Tu ne peux jamais te reposer sur tes acquis. Il faut toujours essayer de bosser sur les motos, physiquement, mentalement. Être à ce niveau, ça demande de beaucoup s’investir. Je pense que les gens doivent s’imaginer que pour Serge, c’est tout beau, tout rose. Mais faire tourner une structure comme GSM, ce n’est pas facile. Aujourd’hui, on est deux pilotes à l’année, il y a 4 pilotes sur le WSX, on a deux mécaniciens, un coach. Derrière, il y a une certaine infrastructure. Forcément, c’est super d’avoir des moyens comme ça, mais il ne faut pas croire que c’est forcément facile. L’année dernière et cette année, ça n’a pas été top au niveau du marché de la moto. Ce n’est pas facile. On est devant, mais il ne faut pas non plus se relâcher. Il faut faire les efforts avec les réseaux sociaux également, pour être présent partout. Le team essaie de tout mettre en place. Vraiment, ce n’est pas facile. Le secret de la longévité C’est quoi le secret de la longévité dans ce sport ? Aujourd’hui, je vois beaucoup de trentenaires dans les paddocks. Personnellement, je pense que les années passées sur les Grands Prix m’ont quand même aidé. Ne serait-ce que pour avoir une certaine base au niveau de la moto, une certaine rigueur. Ensuite, je pense que c’est un tout. Personnellement, je n’ai jamais été dans les extrêmes. J’ai toujours fait attention, sans aller dans les excès en me privant de tout. Je ne suis peut-être pas aussi rigoureux qu’un Gajser ou un Febvre, mais j’ai toujours fait attention à ce que je mange, à me coucher à des heures correctes, à bien dormir, à ma récupération. En fait, c’est une hygiène de vie. Je pense qu’il y a aussi le fait que je n’ai pas été trop souvent blessé — je touche du bois — et que ça pèse aussi dans la balance. Je pense que c’est un tout qui, cumulé à l’expérience, fait qu’on arrive à rester présent aux avant-postes en France. ...

Ken Roczen abandonne : une saison de championnat à l'agonie !

Ken Roczen abandonne : une saison de championnat à l'agonie !

Ken Roczen pourrait bien quitter le World Supercross Pour sa quatrième année, le promoteur du World Supercross a misé sur l’intégration de wildcards à son championnat afin de renforcer son plateau pilote, désormais le plus relevé à ce jour. Précision importante : si ces wildcards sont classées lors des épreuves, leurs points ne comptent pas pour le championnat. Ainsi, Haiden Deegan s’est engagé pour deux épreuves (Argentine, Australie), tout comme Justin Cooper (Argentine, Canada) ou encore Eli Tomac (Canada), aux côtés des pilotes dits « officiels ». Tom Vialle devait également participer, mais le pilote français a finalement dû renoncer à ses apparitions sur le championnat. Autre surprise : Ken Roczen ne semble plus considéré comme un pilote à temps plein sur le WSX. Une saison réduite pour Ken Roczen Dans sa dernière année de contrat (2023-2024-2025) avec le promoteur, le pilote allemand pourrait bien être le grand absent des deux dernières épreuves de la saison. Vainqueur à Buenos Aires et deuxième derrière Eli Tomac à Vancouver, Ken Roczen conserve la plaque rouge après les deux premiers rounds, avec 20 points d’avance sur son nouveau coéquipier Jason Anderson, qui a signé une cinquième place en Argentine et une troisième place au Canada. Dans les faits, Anderson pourrait être le mieux placé pour récupérer la plaque rouge dès le GP de Suède, sachant que jusqu’à 45 points sont à attribuer par épreuve en cas de triplé (Sprint 1 + Sprint 2 + Finale). Ken Roczen a précisé — à Lewis Phillips [vidéo] — n’être engagé que sur trois épreuves cette saison : Argentine, Canada et Australie. Son contrat avec le World Supercross devrait donc s’achever après le troisième round, qui se déroulera sur la Gold Coast dans deux semaines. Son absence sur les épreuves suédoises et sud-africaines pourrait offrir une opportunité à ses principaux adversaires de prendre la tête du championnat. Jason Anderson, le nouveau leader potentiel ? « À l’origine, j’avais un contrat pour l’intégralité du championnat, » explique l’officiel PMG Suzuki depuis Vancouver. « Finalement, on s’est accordés — ou plutôt le WSX a décidé qu’ils me voulaient sur trois épreuves — et c’est ce que je vais faire. J’avais planifié de faire tout le championnat, mais finalement, on ne parle que de trois rounds pour l’heure […]» Avec 65 points à son compteur, Jason Anderson pourrait donc envisager de devenir le nouveau leader dès le GP de Suède — à condition de performer en Australie — si le départ de Roczen se confirme. L’officiel Suzuki devance actuellement Christian Craig, nouvelle recrue du team Quad Lock Honda, de cinq points et Joey Savatgy — également pilote Quad Lock Honda — de 12 unités. Cinquième du provisoire une fois les wildcards retirées, on retrouve le Français Grégory Aranda (-53). Une saison en demi-teinte pour Ken Roczen Ken Roczen, qui a toujours été un pilier du World Supercross, semble cette année en difficulté. Sa décision de ne participer qu’à trois épreuves pourrait être un signe de son manque de motivation ou de son désir de se concentrer sur d’autres projets. Cependant, il reste à voir comment cette situation évoluera au fil de la saison. Conclusion Le départ de Ken Roczen du World Supercross pourrait bien être un tournant pour le championnat. Avec l’intégration des wildcards et la présence de nouveaux talents, le WSX se prépare à une saison riche en rebondissements. Jason Anderson, en tête du classement, pourrait bien être le nouveau visage du championnat, à condition de confirmer ses performances. ...

Eli Tomac triomphe à Vancouver : KTM confirme sa maîtrise totale !

Eli Tomac triomphe à Vancouver : KTM confirme sa maîtrise totale !

Eli Tomac triomphe à Vancouver pour sa première sortie sur KTM Un début de saison éclatant pour le champion en titre Eli Tomac a fait une entrée fracassante dans le championnat World Supercross (WSX) 2025 en remportant la seconde épreuve à Vancouver. Cette victoire marque non seulement sa première sortie sur la KTM, mais aussi une performance impressionnante qui confirme son statut de champion en titre. Bien que Tomac ne participe qu’en tant que pigiste cette année, il a décidé de profiter de cette occasion pour tester et affiner sa préparation avant le début de la saison AMA Supercross. ...

Eli Tomac déchire sur la KTM 450 SX-F : victoire écrasante au WSX Canada

Eli Tomac déchire sur la KTM 450 SX-F : victoire écrasante au WSX Canada

Eli Tomac brille en orange pour sa première sortie en compétition sur la KTM 450 SX-F Eli Tomac a fait une entrée fracassante dans le championnat WSX Canada, remportant la deuxième épreuve de la saison avec une aisance impressionnante. Pour sa première course officielle sur la KTM 450 SX-F, l’Américain a dominé les débats de bout en bout, s’imposant devant Ken Roczen et Jason Anderson. Ce succès marque le début d’une nouvelle ère pour Tomac, qui semble déjà parfaitement à l’aise sur sa nouvelle monture. ...

Eli Tomac dévoile sa nouvelle KTM : le choc attendu à Vancouver

Eli Tomac dévoile sa nouvelle KTM : le choc attendu à Vancouver

WSX Vancouver RD#2 - Live : Un Week-end Électrisant en Perspective La seconde épreuve du World Supercross au Canada promet d’être un véritable feu d’artifice 🏁🏍️. Ce week-end, les fans pourront suivre en direct les débuts d’Eli Tomac sur la KTM, le retour de Justin Cooper sur un tracé meuble et aérien, et les performances de Ken Roczen et Max Anstie, tous deux leaders dans leurs catégories respectives. ...

WSX Vancouver : Eli Tomac et Ken Roczen en duel pour la victoire

WSX Vancouver : Eli Tomac et Ken Roczen en duel pour la victoire

WSX Canada : Le Programme et les Enjeux de la 2ème Épreuve La deuxième épreuve du championnat WSX se profile à l’horizon, et cette fois, c’est Vancouver au Canada qui accueille l’événement. Les projecteurs sont braqués sur Eli Tomac pour sa première sortie sur la KTM SX-F, ainsi que sur Ken Roczen, double champion WSX 450. Justin Cooper, après sa deuxième place en Argentine, est également de retour pour en découdre. ...