Kellett et Naveaux dominent : la bataille du Sables Motoblouz

Kellett et Naveaux dominent : la bataille du Sables Motoblouz

Le Championnat de France des Sables Motoblouz à Saint-Léger-de-Balson Le Championnat de France des Sables Motoblouz entame sa deuxième partie de saison ce week-end à Saint-Léger-de-Balson, près de Bordeaux. Le célèbre circuit du Moto-Club Langonnais, un labyrinthe tracé au milieu des pins, fait de cette Endurance des Lagunes une épreuve à part. Plus de 850 pilotes sont engagés et parmi eux les deux cadors qui dominent la saison avec 3 victoires en 3 courses : Todd Kellett en motos et Randy Naveaux coté quad. Les Courses à Ne Pas Manquer Six courses sont au programme : 3 le samedi (Vintage, Trophée Amateurs et Quad), 3 le dimanche (Espoirs, Juniors et Motos). Avec 300 participants, l’épreuve Motos CFS sera la plus attendue dimanche en début d’après-midi. Les Favoris en Moto Vainqueur en titre et ultra dominateur (10 succès sur les 11 dernières courses), l’Anglais de Yamaha Dragon Tek arrive donc avec la pancarte de grand favori, même s’il vient de connaître une déconvenue lors de la manche du Championnat du Monde au Portugal (abandon sur casse mécanique lors de la deuxième course). Qui pour (enfin) battre Kellett au terme des 2h30 de course ? On pense bien sûr à son coéquipier Milko Potisek, même si le sable noir de Saint-Léger n’a pas vraiment sa préférence. On parlera ensuite des 3 officiels Honda SR Motoblouz (Cyril Genot, Hakon Fredriksen, Julien Liéber), qui doivent une revanche après l’abandon des 2 premiers à Hossegor-Capbreton. De son côté Jérémy Hauquier (Yamaha) espère monter sur son premier podium de la saison, tout comme Mathéo Miot (Yam sand Racing) ou Paolo Maschio (Honda Wonderbike). On suivra encore le Néerlandais Lars Van Berkel (MS Motorsport-Fantic) après sa belle 3ème place dans les Landes. Les Favoris en Quad Chez les féminines, nouveau duel en vue entre Camille Viaud (Yam Sand Racing) et Mathilde Martinez (Honda SR Motoblouz), qui a fait une très bonne affaire en s’imposant à Hossegor pendant que sa principale adversaire abandonnait. Mathilde Denis (Fantic) est également à suivre. Le Belge Randy Naveaux, vainqueur des 3 dernières éditions, sera une nouvelle fois le grand favori de la course Quads. Mais Keveen Rochereau (Honda) se rapproche de plus en plus et le finish entre les deux hommes à Hossegor (2 secondes d’écart) est resté dans les mémoires. L’Anglais Harry Walker, abonné à la 3ème place, espère un nouveau podium. Mais ils sont plusieurs à être candidats : Antoine Cheurlin, de retour de blessure à Hossegor mais contraint à l’abandon, Jérémy Forestier, toujours là, Louis Pinchon ou encore Romain Colleatte. Côté féminin, la Belge Kelly Verbraeken enchaine les performances de choix depuis le début de saison et domine la catégorie. Les Courses de Samedi Samedi matin, les Vintage seront les premiers en lice avec en tête d’affiche Florian Miot (2 victoires cette saison) mais aussi Paul Le Gonidec, leader du classement général, ou encore Tom Pagès, qui a découvert sa nouvelle 500 CR Honda à Hossegor. Aurélie François (Yamaha) domine chez les féminines. Place ensuite à la course du Trophée Amateurs avec un nouveau leader depuis l’abandon de Tanguy Termeau à Hossegor : Jérome Da Silva (GasGas). Les courses Jeunes auront lieu quant à elles dimanche matin : le duo Dano Verstraten / Thelma Boudier Damex arrive avec l’étiquette de leader chez les Espoirs. Alors que la course Juniors promet une nouvelle fois beaucoup avec Tom Caneele (Motoland-KTM), le prodige Néerlandais Dean Grégoire (Husqvarna) ou encore Félix Cardineau (CC Motorsport – Husqvarna), battu sur le fil il y a dix jours. Conclusion Saint-Léger-de-Balson s’annonce comme un week-end riche en émotions et en performances. Les favoris sont nombreux et les surprises toujours possibles. Rendez-vous ce week-end pour suivre en direct les courses et découvrir qui sera le grand vainqueur de cette deuxième partie de saison du Championnat de France des Sables Motoblouz. ...

Pernes relance International MX : 100 ans, retour historique

Pernes relance International MX : 100 ans, retour historique

Pernes-les-Fontaines relance le MX International : un retour historique pour fêter ses 100 ans...

Christian Craig frappe fort : podium surprise le World Supercross

Christian Craig frappe fort : podium surprise le World Supercross

Christian Craig : Un Retour en Force sur le World Supercross Christian Craig a créé la surprise en Australie ce samedi, lors du troisième round du championnat du monde de Supercross sur la Gold Coast. Sans sa chute dans le dernier tour de la seconde manche, le pilote Quad Lock Honda aurait trusté la plus haute marche du podium. Il s’incline finalement pour deux petits points face à Ken Roczen et prend – virtuellement – la tête du championnat. Un Podium Inattendu Les conditions étaient difficiles ce week-end, on avait l’impression d’être en Floride pendant l’été. « En entrant dans le stade, on avait vraiment chaud, il n’y avait plus le moindre courant d’air. Heureusement que les manches sont courtes. Mais j’ai payé le prix fort avec un mauvais départ en seconde manche : j’étais bon dernier avec Kenny. On a dû remonter dans le paquet, et je suis tombé une première fois, puis une autre dans le tout dernier tour. Quand on est en fond de paquet comme ça, c’est vraiment l’enfer. On essaie de se frayer un chemin, de ne pas se faire sauter dessus et de ne pas sauter sur les autres. Inversement, quand tu prends un aussi bon départ que moi dans la troisième finale, c’est super, tu roules avec le sourire jusqu’aux oreilles », explique Christian Craig, auteur de son premier podium sur le World Supercross. Un Sentiment de Préparation Quatrième à Buenos Aires, quatrième au Canada, Christian Craig grimpe sur son premier podium en Australie en remportant la finale de ce troisième round, battant Haiden Deegan, Ken Roczen, Eli Tomac, Joey Savatgy et Cooper Webb à la régulière. Dans ces conditions qu’il affectionne particulièrement, le pilote américain de 34 ans a montré qu’il avait encore des ressources à quelques semaines de l’ouverture de la saison SX US. « Ici, j’ai vraiment eu un bon feeling », poursuit le pilote Quad Lock Honda. « Pour moi, c’était comme une journée de préparation pour le Supercross US à Corona. J’aime vraiment ces conditions, quand c’est béton, glissant, et qu’il faut bien gérer la poignée de gaz. J’ai pu dribbler les whoops toute la soirée, sans avoir à me poser trop de questions et me demander si je devais sauter dedans. C’était cool de ne pas avoir que 9 whoops, on en avait 10 ou 11 ce week-end. On voit qu’ils proposent des séries de whoops différentes à chaque fois, et on peut constater que ça permet vraiment de séparer les pilotes tout en apportant une certaine intensité aux courses. On pouvait faire la différence, et réaliser des dépassements. Le choix des pneumatiques était aussi important. Ces deux dernières semaines, j’ai roulé avec un pneu sable à la maison. J’avais pour objectif de rouler avec ce week-end. Puis on a fait le tour du circuit, et j’ai vu que les whoops étaient vraiment béton. J’ai donc décidé de changer de pneu et de revenir à des crampons traditionnels. Eli a été le seul à rouler avec le pneu sable. Joey l’a testé lors de la première séance d’essais, mais n’a pas vraiment eu de feeling avec. Je pense que la semaine prochaine, en Suède, ce sera un peu plus meuble. Peut-être qu’on changera de nouveau de stratégie. » Un Retour en Force Avec un 3-9-1, Christian Craig s’adjuge la seconde place en Australie @FIM WSX. Proche d’Haiden Deegan – qu’il a un temps accompagné dans sa préparation la saison passée – Christian Craig a été l’un des premiers à se mesurer à l’officiel Star Racing Yamaha pour ses débuts en catégorie reine. S’il a confirmé ne pas envisager de faire des apparitions en 450 sur le championnat de Supercross en 2026, Haiden montera en catégorie reine dès l’outdoor la saison prochaine, une arrivée attendue. « Haiden me respecte. Je ne sais pas combien de temps ça va encore durer, mais je sais que je peux avoir confiance en lui à l’heure actuelle », confie Christian Craig à propos de son protégé. « Je savais qu’une fois que je l’aurais débordé, il n’allait pas tenter de faire quoi que ce soit de stupide. Je savais aussi qu’il allait s’accrocher et tenter de me suivre pendant quelques tours, mais je pense aussi que son plus gros objectif, c’était de pouvoir aller chercher Eli, et il y est parvenu. Je suis très proche de Haiden, il passe beaucoup de temps à la maison avec nous. Au terme de la soirée, nous étions contents l’un pour l’autre. Mais on a vu qu’il avait encore un peu de mal, notamment lors des essais chronométrés. Il avait du mal à enregistrer un bon chrono, et il a été mis en difficulté lors des deux premières finales. Mais il a redressé la barre pour la dernière. On verra ce qu’il sera capable de faire à l’avenir. » Un Nouveau Départ Champion de Supercross 250 sur la côte Ouest en 2022, Christian Craig signait chez Rockstar Energy Husqvarna dès 2023 pour épauler Malcolm Stewart en 450cc. Après deux saisons compliquées – et une blessure au coude nécessitant quatre opérations – il retournait chez Star Racing Yamaha avec un contrat de deux ans (2025-2026) en poche. Là encore, l’association ne durera pas et, après de nouvelles difficultés, Christian Craig annoncera son départ précipité de l’usine Yamaha pour tenter de se relancer avec Quad Lock Honda. « Je pourrais vous parler longuement des raisons pour lesquelles je ne devrais même pas être en mesure de rouler. Mais je suis là, j’ai battu quelques légendes, quelques champions et j’ai prouvé que j’en étais encore capable. C’est bon de voir que je suis en mesure de rouler avec les top pilotes », conclut le pilote américain, qui entend repartir sur de bonnes bases en 2026. « Lors des deux premières épreuves, j’étais un peu moins rapide que Ken et Eli. Donc ça fait du bien d’avoir pu combler cet écart pour la troisième épreuve, mais aussi de remporter cette dernière finale. Ça fait du bien pour la confiance. J’essaie de ne pas trop penser au passé, à ce que j’ai traversé. Je me concentre sur l’avenir car je crois toujours en moi. Pour moi, c’est le plus important. Je veux continuer à rouler à ce niveau-là, et on verra si je suis capable de le faire lors des prochaines épreuves. C’est vraiment top d’avoir une chance de prolonger ma carrière avec Yarrive. N’importe quel pilote qui est passé chez lui pourra vous dire à quel point c’était incroyable. Plus tôt cette année, j’étais vraiment dans une situation inconfortable mais je ne suis pas là pour me plaindre. Je suis désormais dans une bonne position, avec un bon team, et surtout un team qui veut de moi. Je profite vraiment de chaque instant. C’est quelqu’un qui croit en toi et qui te soutient à 100 %. Ce n’est que du plaisir pour moi, ce championnat est un nouveau challenge, et ça me permet de poser les bases pour aller de l’avant. Et un petit clin d’œil à ceux qui pensent que je suis fini, ces personnes que je pensais proches de moi: ce podium est pour vous ! » Après quelques années difficiles, une lueur d’espoir se dessine au bout du tunnel. Christian Craig est en lice pour le titre de champion du monde de Supercross suite au retrait de Ken Roczen de la série : il devance Joey Savatgy de 12 points et Jason Anderson de 18 unités. Christian Craig n’a encore jamais trusté de podium en SX US 450. Le voilà sur celui du WSX @FIM WSX ...

VHR Yamaha dévoile Faure & Bervoets, duo explosif pour l'Europe 250

VHR Yamaha dévoile Faure & Bervoets, duo explosif pour l'Europe 250

Nouveau Duo de Pilotes pour l’Europe 250 avec VHR Yamaha en 2026 La saison 2026 s’annonce déjà passionnante dans le monde du motocross, avec des annonces qui promettent de faire vibrer les amateurs de la discipline. La structure VHR de Bruno Verhaeghe, en collaboration avec Yamaha, a révélé ses deux nouveaux pilotes pour l’Europe 250 : Mano Faure et Jarne Bervoets. Ces jeunes talents, déjà bien établis dans le monde du motocross, ont de quoi faire rêver les fans. Un Partenariat Solide et Prometteur Depuis 2025, Yamaha et VHR ont démontré leur capacité à former des pilotes de haut niveau. Janis Reisulis, champion d’Europe 250 cette année, a été un pilier de cette collaboration réussie. Pour 2026, l’équipe officielle VHR Yamaha fait peau neuve avec l’arrivée de deux nouveaux talents prometteurs. Mano Faure : Un Champion en Herbe Mano Faure a déjà fait parler de lui cette année. Champion du monde Junior 125cc et vice-champion d’Europe 125, il a prouvé qu’il avait le potentiel pour briller en Europe 250. Sa performance en 2025, notamment son titre de champion du monde Junior, est un gage de confiance pour l’avenir. Jarne Bervoets : Un Leader en Attente de Confirmation Jarne Bervoets a montré des signes prometteurs en 2025. Leader de l’Europe 125 en début de saison, il a remporté une manche avant de manquer deux rounds pour cause de blessure. Malgré cette interruption, il a terminé 8e de l’Europe 125 et 5e du mondial Junior à Romagné. Sa capacité à rebondir après une blessure et à maintenir un haut niveau de performance en fait un candidat sérieux pour l’Europe 250. Un Changement de Génération Avec l’arrivée de Faure et Bervoets, l’équipe VHR Yamaha se prépare à une nouvelle génération de pilotes. Ivano Van Erp, qui a été un pilier de l’équipe en 2025, ne sera pas reconduit pour 2026. Tom Brunet, quant à lui, bénéficiera du même type de support et évoluera sur l’Elite, comme sur l’Europe. Les Objectifs de Yamaha Thorsten Lentink, de Yamaha Motor Europe, a exprimé son enthousiasme pour cette nouvelle collaboration : « Nous sommes ravis de renouveler notre accord avec VHR. Notre objectif est de gagner et de former des pilotes capables de triompher au plus haut niveau. Continuer avec VHR fait partie intégrante de cette stratégie. Notre succès avec Janis Reisulis et son titre de champion d’Europe 250 cette année montre que le projet repose sur des bases solides. Maintenant, avec deux talents exceptionnels comme Mano et Jarne qui intègrent l’équipe pour rouler sur la 250 YZ-F, nous sommes très enthousiastes pour l’avenir. Tous les ingrédients sont réunis pour viser de nouveaux titres. » Conclusion La saison 2026 s’annonce riche en émotions avec l’arrivée de ce nouveau duo de pilotes. Mano Faure et Jarne Bervoets ont déjà prouvé leur potentiel et sont prêts à écrire de nouvelles pages de l’histoire du motocross européen. Avec le soutien de Yamaha et VHR, ils ont toutes les cartes en main pour briller et peut-être même décrocher des titres prestigieux. ...

Club MX Yamaha perd Muc-Off, mais l’équipe reste invincible

Club MX Yamaha perd Muc-Off, mais l’équipe reste invincible

Le team Club MX Yamaha perd son sponsor principal À peine les annonces positives dévoilées, que le team ClubMX Yamaha doit composer avec une mauvaise nouvelle : la perte de son sponsor titre, Muc-Off. Il y a quelques jours seulement, la structure dévoilait une série d’évolutions majeures pour 2026, à commencer par l’arrivée de Chad Reed au sein du programme, chargé d’accompagner le développement des pilotes. Daniel Blair voyait également son rôle s’élargir en endossant la fonction de manager général, avec la supervision de la communication, du marketing et du programme amateur, destiné à faire émerger de nouveaux talents. Parallèlement, ClubMX présentait de nouvelles améliorations de son immense compound situé en Caroline du Sud : ajout d’un nouveau tracé de Supercross, zone spécifique dédiée aux whoops, grille de départ équipée de capteurs pour la collecte de données, ainsi que des sections d’enchaînements isolées pour un travail technique plus segmenté. Le site s’enrichit également d’un centre Fitness & Bien-être ultramoderne intégrant préparateurs physiques, nutritionnistes et équipements de pointe. Valentin Guillod a largement utilisé le compound de Club MX pour sa première saison sur l’outdoor. ...

Yannis Lopez domine le SX Junior 2025 : 17 victoires, titre assuré, voyage aux US

Yannis Lopez domine le SX Junior 2025 : 17 victoires, titre assuré, voyage aux US

Yannis Lopez, Champion de France SX Junior 2025 Avec 19 finales au programme de leur championnat de France de Supercross, les pilotes du SX Tour Junior ont disputé le plus gros calendrier de la saison. Cinquième du championnat l’an passé, Yannis Lopez a dominé les débats cette année en remportant 17 des 19 finales. Une régularité qui lui permettra d’assurer le titre dès le Supercross de Paris, un titre que le pilote FB Motorsport Husqvarna a finalement pu célébrer à Lyon, en rendant une copie parfaite : quatre finales, et quatre victoires supplémentaires. Yannis Lopez succède ainsi à Liam Bruneau, champion 2024, et décroche son billet pour les États-Unis en janvier. Un voyage offert par Reptil – représenté par Didier Vuillemin – et par le concours de Cross Up, qui lui permettra notamment de découvrir le Supercross américain. De belles étrennes pour aller rencontrer de près les stars du championnat de référence, un rêve de longue date pour le jeune Catalan. Vice-champion de France Junior en MX, champion en SX, Yannis Lopez délaissera la 125cc en 2026 pour faire ses débuts en MX2/SX2. Belle surprise également à Lyon avec le retour en piste de Kyliane Rocca, vainqueur de la toute première finale de la saison à Châteauroux. Le pilote TM a pris de court ses adversaires en décrochant une deuxième puis une troisième place à Lyon ; une performance très réconfortante pour celui qui avait manqué une grande partie du championnat sur blessure, avant de signer un retour en forme (2-2 puis 2-3) au Palais des Sports de Gerland. Quatrième puis deuxième, Lucas Mas conclut sa saison sur une très belle note, confirmant sa montée en puissance et décrochant le titre de vice-champion. Lucas aura été l’un des rares pilotes capables de contrer Yannis Lopez cette saison, en s’adjugeant une victoire lors de la deuxième soirée du Supercross de Paris. Quelque peu malchanceux à Lyon et boitant jusqu’au podium, Noa Houque (KTM) sauve courageusement sa troisième place au championnat 2025 avec un 7-6 puis un 6-9 lors des deux dernières soirées du SX Tour. Onzième du championnat l’an passé, Lucas Mas a joué les premiers rôles toute l’année. Levano Biondi accroche la quatrième place finale devant Lony Ferrer. Blessé à Saint-Thibéry et absent à Lizac comme à Saint-Simon-de-Pellouaille, le pilote du MC Pernois est revenu en forme dans la seconde moitié de saison en signant un 4-3 puis 4-4 à Lyon. Des résultats qui lui permettent d’intégrer le top 5 final en débordant Steeve Bouveyron lors de l’ultime soirée. Tim Fortanier (7ᵉ) et Paul Maigne (8ᵉ) se sont disputé la septième place jusqu’au bout, avantage au pilote Yamaha. Blessé et absent à Paris comme à Lyon, Léo Diss-Fenard termine neuvième cette année, devant Kyliane Rocca, qui a également manqué une grande partie de la saison du SX Tour sur blessure. ...

Maxime Desprey décroche son 10e titre national, dompte Lyon SX1

Maxime Desprey décroche son 10e titre national, dompte Lyon SX1

Maxime Desprey, Champion de France SX1 2025 Maxime Desprey a décroché son dixième titre de champion de France à Lyon ce samedi. Remonté en SX1 cette année après deux titres de champion de France SX2, le pilote GSM Yamaha a continué sur sa lancée en décrochant son second sacre dans la discipline chez les gros bras, succédant ainsi à son coéquipier Gregory Aranda. Une saison riche en succès Les années passent, les saisons s’enchaînent. Elite, ISRL, WSX, SX Tour: Maxime vadrouille, Maxime performe, et il n’a pas encore dit son dernier mot. Micro. Maxime, félicitations pour ce titre. Sacrée saison pour toi. Si je ne dis pas de bêtise, c’est ton second titre en SX1, ton quatrième dans la discipline, et ton dixième titre national. Comment ce titre se compare-t-il avec tous les autres ? C’est ça, mais c’est mon cinquième titre en Supercross car j’en ai décroché un en 80cc à l’époque ! Ce titre, il est vraiment cool. J’avais gagné les deux dernières années en SX2, donc passage obligé en SX1 en 2025. Cet été, je me sentais vraiment bien avec la moto. On a eu de belles bagarres. C’est top de remonter en 450 et de gagner direct. C’était une bonne année, surtout qu’avec l’Elite, j’avais un peu pêché en début de championnat. On avait eu quelques petits soucis et on avait bien terminé, donc on a continué sur cette lancée en Supercross. Le week-end dernier, j’étais repassé en 250 pour le World Supercross. Je n’ai pas trop roulé en 450, et j’ai manqué un peu de confiance dans les whoops. Je n’ai pas réussi à trop me lâcher ce week-end. C’est pour ça que dans la dernière finale, j’ai sauté dans les whoops ; comme ça, ça allait beaucoup mieux. Ce n’est pas le week-end de folie avec une double victoire pour moi, mais le job est fait. Greg était très rapide dans les whoops, il a super bien roulé et Jordi aussi. Quand il y a l’enjeu du championnat, je pense que l’inconscient est toujours là. On y pense toujours un peu. Les whoops, un défi à relever Justement. Au fur et à mesure de la finale du vendredi, ça se compliquait pour toi dedans. Le samedi, j’ai eu l’impression que tu avais simplement décidé de sauter à chaque tour, plutôt que de dribbler. Oui, c’est ça. Je n’étais pas en confiance dedans. J’ai chopé mal aux bras et c’était de pire en pire. Je pensais aussi un peu au championnat. Je ne voulais pas faire n’importe quoi. C’était un peu compliqué, et j’ai lutté jusqu’au bout. J’ai quand même réussi à prendre la quatrième place le vendredi ; ce n’était pas trop mal. Le samedi, avec la demi-finale, je savais que du moment que je me qualifiais en finale, c’était bon pour le titre. J’ai décidé de sauter dans les whoops et de ne pas me prendre la tête avec ça. J’ai pu suivre Jordi pendant pas mal de tours et après, j’ai un peu lâché prise. C’était quand même mieux que la veille, c’est cool d’avoir pu rebondir un petit peu le samedi. Un championnat sous tension Avec l’annulation de Saint-Thibéry, celle de Douai ou encore le retrait de Grenoble, votre championnat s’est disputé sur 4 finales cette année. Pas le droit à l’erreur avec si peu de manches, non ? Oui, c’est clair. Dommage pour Saint-Thibéry, car je me sentais bien d’entrée de jeu. J’avais fait une bonne pôle là-bas aux chronos avant l’annulation. Après, j’avais coupé un petit peu parce qu’on enchaîne vraiment pas mal entre l’Elite, le SX Tour, le World Supercross, les cross inter, etc. Durant l’été, je coupe un petit peu plus qu’avant maintenant. Quand on est allés à Saint-Georges, j’étais directement dans le coup aussi, c’était top. À Brienon, une superbe épreuve avec de l’attaque et de bonnes bagarres. Je savais qu’il fallait être présent sur ces épreuves-là. Et vu que Cédric n’était pas là ce week-end à Lyon, ça m’a laissé une marge. Je pense qu’aujourd’hui, tout le monde félicite la nouvelle dynamique du SX Tour avec les catégories Espoirs et Juniors. Mais — parce qu’il y a toujours un « mais » — j’ai pu entendre certains pilotes se sentir délaissés en SX2 comme en SX1, car l’accent avait vraiment été mis sur les jeunes. Tu en penses quoi, toi ? Oui, c’est vrai. C’est top ce qu’ils ont fait pour les jeunes cette année. Ils se sont bougés. Ils ont essayé de remettre le truc à jour. Ça, c’est vraiment une bonne chose et il faut le relever. Après, il y a encore quelques améliorations à faire. On n’était pas à Paris cette année, mais j’ai entendu dire qu’ils n’ont pas fait rouler les Juniors pendant le night show. C’est dommage pour les jeunes de ne pas leur faire vivre ça. Nous, par exemple, je pense qu’il faudrait qu’on roule plus. Là, on attend toute la journée. On fait une demi-finale à 21 h, et une finale à 23 h 30. Sans compter le break de trois heures après les essais. Le World Supercross, c’est l’extrême opposé au niveau du programme. Mais au moins, on enchaîne, on roule beaucoup avec peu de pauses. C’est limite un peu trop costaud parfois. Mais c’est vrai qu’en France, je pense qu’on pourrait rouler un peu plus. Ce serait pas mal pour aider à augmenter le niveau. Un team en constante évolution L’an dernier, j’étais venu te demander des infos à propos de ton double cale-pied sur la Yamaha. Tu m’avais dit que ça t’aidait à gagner en débattement compte tenu de ta taille. Pourtant, sur la 450, tu roules avec des cale-pieds classiques. Pourquoi ? J’ai grandi [rires]. En fait, durant l’hiver, on a un peu galéré avec la moto sur certains points. On a essayé plusieurs choses. J’ai remis les cale-pieds d’origine, ça allait mieux. Du coup, on ne s’est pas pris la tête en repartant sur quelque chose de plus standard. Mais peut-être que pour le Supercross, j’aurais dû réessayer, justement, pour avoir un peu plus d’amplitude. C’est vrai que dans les whoops, quand je compare avec Grégory, qui est plus grand et plus lourd, il arrive à bien verrouiller la moto. Du coup, avec Peter de 4.42, on bosse beaucoup sur l’amortisseur. Parce que j’ai un peu de mal à plaquer la moto, comme je ne suis pas très grand, pas très lourd. Peut-être qu’il faudrait que je réessaie pour le Supercross, et voir ce que ça donne. Un avenir prometteur Tu parlais de Greg. Il s’est concocté un programme à la carte assez sympa, au soleil, au Brésil. C’est quelque chose qui pourrait te botter ou tu te dis que ce n’est pas fait pour toi ? Ouais, il m’a chauffé un peu, le Greg [rires]. C’est vrai que là-bas, il y a de gros moyens. La structure a l’air vraiment carrée. C’est sûr que ça donne envie quand même. Mais moi, je suis bien en France, je suis bien avec Serge et avec l’équipe GSM. Je pense qu’ils le savent aussi. Il y a aussi toujours cette envie de progresser avec eux. Et puis, je suis devenu papa, le petit est là, on va faire construire une maison avec ma femme. Il y a aussi d’autres projets à côté de la moto. Pour le moment, ce n’est pas au programme. Après, je ne sais pas. Peut-être que dans deux ou trois ans, si une opportunité se présente, je me dirai « pourquoi pas ? ». Mais dans l’immédiat, non. Ces projets familiaux et personnels, ça change la façon dont tu abordes ta carrière et la compétition en général ? Non, franchement non. Avoir un petit, c’est une nouvelle expérience. Ce n’est pas facile, mais c’est top, ça t’apporte ce petit truc en plus. Au niveau des courses, ça s’est très bien passé. Il est encore petit pour l’heure, donc il ne se rend pas compte de ce qui se passe. Après, je sais que c’est top de pouvoir vivre de sa passion, parce que ce n’est pas donné à tout le monde et surtout aujourd’hui. Après, j’estime aussi que c’est normal, vu les risques qu’on prend et les entraînements qu’on s’inflige. C’est bon de pouvoir avoir des projets à côté, et de pouvoir gérer les deux. Un parcours en constante amélioration Tu es actuellement 9ème du World SX après 2 épreuves. Ça se déroule comment, cette année ? C’est un peu dur. Les pistes sont grosses. Le Canada, c’était vraiment compliqué. Je roule en 250 sur ce championnat et on va dire que — pour l’heure — ce n’est pas aussi fameux qu’espéré avec l’équipe. Je me sentais tellement bien avec la 450 que, quand j’ai repris la 250, j’ai eu un peu de mal à trouver mon équilibre sur la moto, à retrouver les bonnes sensations. Ce n’est pas simple, mais on ne lâche pas pour autant. Tous les week-ends, on essaie, on apprend. Nous, les Français, on a tendance à prendre notre temps quand on arrive sur un nouveau terrain. On fait quelques doubles, on enroule des sauts, patati, patata. Mais là-bas, tu n’as pas le temps du tout. Il faut y aller d’entrée de jeu. En fait, on doit se mettre des coups de pied au cul pour essayer d’enchaîner directement les triples. Les mecs — là-bas — savent très bien faire. Ils ne se posent pas de questions. Donc avoir ce rythme n’est pas évident. On essaie d’être compétitifs. Les départs ont été très moyens jusqu’à présent, donc on va essayer de s’améliorer sur ce point, et de faire progresser un peu la moto. Mais c’est vrai que ce n’était pas facile. Un championnat en pleine expansion Tu as fait toutes les saisons du World Supercross : 2022, 2023, 2024 et 2025. Toujours en 250. Tu as vu de nouveaux promoteurs arriver, tu as vu des changements de cap. Est-ce que le championnat part dans la bonne direction, selon toi ? J’ai envie de dire que ça va dans la bonne direction parce qu’il y a plus d’épreuves cette année. Cinq rounds en 2025. Ça, c’est top. De là, est-ce que le championnat est rentable ? Là, ce sont des mecs qui investissent. Est-ce qu’eux vont parvenir à récupérer leur mise ? Pour le moment, je pense que c’est un peu limite. L’Argentine, c’était full et c’était top. En plus, les Argentins sont bien chauds, donc c’était une très belle épreuve. Au Canada, je crois qu’il y avait entre 15 000 et 20 000 spectateurs. Le stade était énorme, il y avait entre 40 000 et 50 000 places, je crois. Donc ça paraissait un peu vide. À voir pour les prochaines épreuves. Il paraît qu’en Suède, il va y avoir pas mal de monde. On verra. Nous, écoute, on est là. Serge a su saisir la bonne opportunité. On essaie de profiter pleinement de cette aventure en espérant que ça va continuer, car la formule est quand même bonne. Il y a de bons pilotes qui viennent, ça permet de faire du Supercross dans le monde entier, à l’image du Motocross. Le niveau est aussi en train de monter d’année en année. Ça montre que les pilotes s’y intéressent et que les teams aussi. Un team solide et motivé Ça fait déjà quelques années que tu es avec le team GSM. Je pense qu’aujourd’hui, tu es conscient de la situation du paddock, de l’industrie. Quand tu regardes autour de toi, il y a beaucoup de mecs qui galèrent. Parfois, j’ai l’impression que les gens ne se rendent pas forcément compte de l’investissement que ça demande. Un gars comme Serge ne reçoit peut-être pas le crédit qu’il mérite réellement. Quand tu as un team avec des pilotes qui roulent devant, c’est probablement encore plus difficile à gérer, et sur beaucoup d’aspects. Oui, carrément, c’est encore plus difficile. Arriver à rouler devant, c’est une chose. Mais parvenir à y rester , c’est vraiment ce qui est le plus compliqué. Tu ne peux jamais te reposer sur tes acquis. Il faut toujours essayer de bosser sur les motos, physiquement, mentalement. Être à ce niveau, ça demande de beaucoup s’investir. Je pense que les gens doivent s’imaginer que pour Serge, c’est tout beau, tout rose. Mais faire tourner une structure comme GSM, ce n’est pas facile. Aujourd’hui, on est deux pilotes à l’année, il y a 4 pilotes sur le WSX, on a deux mécaniciens, un coach. Derrière, il y a une certaine infrastructure. Forcément, c’est super d’avoir des moyens comme ça, mais il ne faut pas croire que c’est forcément facile. L’année dernière et cette année, ça n’a pas été top au niveau du marché de la moto. Ce n’est pas facile. On est devant, mais il ne faut pas non plus se relâcher. Il faut faire les efforts avec les réseaux sociaux également, pour être présent partout. Le team essaie de tout mettre en place. Vraiment, ce n’est pas facile. Le secret de la longévité C’est quoi le secret de la longévité dans ce sport ? Aujourd’hui, je vois beaucoup de trentenaires dans les paddocks. Personnellement, je pense que les années passées sur les Grands Prix m’ont quand même aidé. Ne serait-ce que pour avoir une certaine base au niveau de la moto, une certaine rigueur. Ensuite, je pense que c’est un tout. Personnellement, je n’ai jamais été dans les extrêmes. J’ai toujours fait attention, sans aller dans les excès en me privant de tout. Je ne suis peut-être pas aussi rigoureux qu’un Gajser ou un Febvre, mais j’ai toujours fait attention à ce que je mange, à me coucher à des heures correctes, à bien dormir, à ma récupération. En fait, c’est une hygiène de vie. Je pense qu’il y a aussi le fait que je n’ai pas été trop souvent blessé — je touche du bois — et que ça pèse aussi dans la balance. Je pense que c’est un tout qui, cumulé à l’expérience, fait qu’on arrive à rester présent aux avant-postes en France. ...

Todd Kellett domine Hossegor-Capbreton : troisième victoire saison

Todd Kellett domine Hossegor-Capbreton : troisième victoire saison

CFS: Troisième victoire de saison pour Todd Kellett à Hossegor-Capbreton Un week-end de succès pour Yamaha Dragon Tek Jamais deux sans trois. L’Anglais de Yamaha Dragon Tek Todd Kellett a remporté ce dimanche, sur les plages d’Hossegor-Capbreton, la 3ème épreuve du Championnat de France des Sables; sa troisième victoire de la saison. Il devance son coéquipier Milko Potisek et le Néerlandais du team MS Motorsport Lars Van Berkel (Fantic). Une course sous le signe de la domination Après un hole shot signé par le Belge Tias Callens (Yamaha), Todd Kellett a rapidement pris les commandes de la course, comme à son habitude. Dans son sillage, ses habituels challengers : Cyril Genot et Milko Potisek. Mais tour après tour, l’écart se creuse entre l’Anglais et ses poursuivants. Plus loin derrière, on retrouve Jérémy Hauquier (Yamaha), Paolo Maschio (Honda) ou encore Mathéo Miot (Yamaha). Un coup de théâtre à une heure de la fin À une heure de la fin, coup de théâtre : Cyril Genot abandonne sur casse mécanique. On pense que le Norvégien Hakon Fredriksen, son coéquipier, va en profiter, mais lui aussi ne finira pas la course. Seule consolation pour Honda SR Motoblouz : la 6ème place du Belge Julien Liéber, pour sa première dans le sable. Lars van Berkel profite de ces abandons pour grimper sur le podium, son premier de la saison. Jérémy Hauquier termine 4ème, Paolo Maschio 5ème, Mathéo Miot 7ème. Antoine Alix intègre de son côté le top 10 pour la première fois. Les féminines brillent également Mathilde Martinez s’impose chez les féminines devant Mathilde Denis (Fantic) et Laurine Hugues (GasGas), alors que Camille Viaud (Yamaha) et Amandine Verstappen (Yamaha) ont abandonné. Plus de 450 pilotes ont pris le départ de cette Ronde des Sables, dont le départ a été décalé d’une heure en raison des vents violents. Une bataille épique chez les Quads Samedi après-midi, sous un soleil radieux, la course Quads a donné lieu à un spectacle magnifique. Randy Naveaux (Yamaha) et Keveen Rochereau (Honda) se sont livrés une bataille incroyable jusque dans les dernières mètres. C’est finalement le Belge qui s’impose avec moins de 2 secondes d’avance. Il remporte, comme Todd Kellett, sa 3ème victoire de la saison. L’Anglais Harry Walker complète le podium. Les jeunes brillent également Dans les catégories jeunes, Tom Caneele (KTM) remporte la course Juniors au terme d’un finish incroyable : il devance Félix Cardineau (Husqvarna) d’un dixième de secondes sur la ligne. Léa Chaput (Kawasaki) s’impose chez les féminines. Chez les Espoirs, victoire du Néerlandais Dano Verstraten (GasGas) et de Thelma Boudiez-Damex (Yamaha). Enfin, dans la catégorie Vintage, Florian Miot (Honda) a survolé la course sans surprise, pendant qu’Aurélie François (Yamaha) l’emporte chez les féminines. Prochaine étape : l’Endurance des Lagunes de Saint-Léger de Balson Après cette Ronde des Sables d’Hossegor-Capbreton, qui comptait également pour le Championnat du Monde, le championnat de France des Sables Motoblouz arrive à mi-saison. Prochaine étape, la 4ème : l’Endurance des Lagunes de Saint-Léger de Balson (33), dans quinze jours. ...

Maxime Desprey frappe le sommet : 10e titre de champion SX1 2025

Maxime Desprey frappe le sommet : 10e titre de champion SX1 2025

Maxime Desprey, Champion de France SX1 2025 Retour au Sommet pour Maxime Desprey Quatre ans après son dernier titre de champion de France SX1, Maxime Desprey a de nouveau gravi les sommets. Redescendu en 250 pour les saisons 2023 et 2024, il avait dominé la catégorie SX2 deux années de suite avant de se voir inéligible à la cylindrée. Revenu chez les gros bras cette saison, le pilote GSM Yamaha a accroché un 5e titre sur le SX Tour avec ce second sacre en catégorie reine. Un Championnat Écourté Le championnat ayant été écourté suite à l’annulation de Saint-Thibéry et au retrait de l’épreuve de Douai, Maxime Desprey abordait la dernière soirée avec une avance confortable de 19 points sur Anthony Bourdon. Ce dernier s’était emparé de la seconde place provisoire le vendredi, au détriment de l’Espagnol Jorge Zaragoza. La Finale Décisive Conscient des risques, Maxime Desprey a joué la carte de la sécurité en assurant ses arrières à Lyon. Battu par Aranda, Bourdon ou encore Tixier le vendredi, le leader du championnat a toutefois livré une belle bataille lors de la dernière finale et a décroché la 3e place, lui assurant alors largement le titre. Triplé GSM et Titre pour Jordi Tixier La dernière de la saison est revenue à Jordi Tixier ! La publicité permet de rester gratuit Comme le vendredi soir, c’est Grégory Aranda qui sortira en tête de la finale SX1. Il devancera alors ses deux coéquipiers Jordi Tixier et Maxime Desprey, tandis qu’Anthony Bourdon et Yannis Irsuti seront à l’affût. La domination Aranda semblait se profiler une nouvelle fois, mais c’était sans compter sur un Jordi Tixier en pleine forme, qui reviendra en seconde moitié de manche pour finalement prendre la tête de course à quelques tours du drapeau à damier. Jordi remportera la finale devant Grégory et Maxime Desprey : triplé GSM, et nouveau titre de champion SX1 pour le team de Serge Guidetty. Les Résultats Complets 1er : Jordi Tixier (GSM Yamaha) 2e : Grégory Aranda (GSM Yamaha) 3e : Maxime Desprey (GSM Yamaha) 4e : Anthony Bourdon (Honda SR Motoblouz) 5e : Lucas Imbert (Yamaha) 6e : Jorge Zaragoza (Yamaha) 7e : Charles Lefrançois (Yamaha) 8e : Yannis Irsuti (Yamaha) 9e : Brice Maylin (Yamaha) 10e : Adrien Malaval (Yamaha) Conclusion Maxime Desprey a décroché son dixième titre de champion de France à Lyon. Il devance Anthony Bourdon de 11 points au terme du championnat, et Jordi Tixier de 16 unités. Arrivé second « fictif » du provisoire à Lyon – en l’absence de Soubeyras et Escoffier – Jorge Zaragoza perdra une place au profit de Bourdon le vendredi, puis une autre au profit de Tixier le samedi. Le pilote Espagnol termine 4ème du SX Tour 2025, devant Lucas Imbert (5e) qui signera son meilleur résultat de la saison lors de la dernière épreuve. ...

Maxime Desprey reprend le trône : 10e titre de champion SX1 2025

Maxime Desprey reprend le trône : 10e titre de champion SX1 2025

Maxime Desprey, Champion de France SX1 2025 Retour au Sommet Quatre ans après son dernier titre de champion de France SX1, Maxime Desprey a de nouveau conquis la couronne en catégorie reine. Redescendu en 250 pour les saisons 2023 et 2024, il avait dominé la catégorie SX2 deux années de suite avant de se voir inéligible à la cylindrée. Revenu chez les gros bras cette saison, le pilote GSM Yamaha a accroché un 5e titre sur le SX Tour avec ce second sacre en catégorie reine. Une Finale Décisive à Lyon Le championnat ayant été écourté suite à l’annulation de Saint-Thibéry et au retrait de l’épreuve de Douai, Maxime Desprey abordait la dernière soirée avec une avance confortable de 19 points sur Anthony Bourdon. Conscient des risques, Maxime Desprey a joué la carte de la sécurité en assurant ses arrières à Lyon. Battu par Aranda, Bourdon ou encore Tixier le vendredi, le leader du championnat a toutefois livré une belle bataille lors de la dernière finale et a décroché la 3e place, lui assurant largement le titre. La Domination GSM La publicité permet de rester gratuit Comme le vendredi soir, c’est Grégory Aranda qui sortira en tête de la finale SX1. Il devancera alors ses deux coéquipiers Jordi Tixier et Maxime Desprey, tandis qu’Anthony Bourdon et Yannis Irsuti seront à l’affût. La domination Aranda semblait se profiler une nouvelle fois, mais c’était sans compter sur un Jordi Tixier en pleine forme, qui reviendra en seconde moitié de manche pour finalement prendre la tête de course à quelques tours du drapeau à damier. Jordi remportera la finale devant Grégory et Maxime Desprey : triplé GSM, et nouveau titre de champion SX1 pour le team de Serge Guidetty. Résultats et Classements Maxime Desprey accroche un 10ème titre de champion de France à Lyon. Il devance Anthony Bourdon de 11 points au terme du championnat, et Jordi Tixier de 16 unités. Arrivé second « fictif » du provisoire à Lyon — en l’absence de Soubeyras et Escoffier — Jorge Zaragoza perdra une place au profit de Bourdon le vendredi, puis une autre au profit de Tixier le samedi. Le pilote Espagnol termine 4ème du SX Tour 2025, devant Lucas Imbert (5e) qui signera son meilleur résultat de la saison lors de la dernière épreuve. Brice Maylin et Adrien Malaval compléteront le top 10. Conclusion Maxime Desprey a prouvé une fois de plus qu’il est un des meilleurs pilotes de sa génération. Son retour en SX1 et son titre de champion sont des preuves de son talent et de sa détermination. La saison 2025 aura été marquée par des performances exceptionnelles et des batailles intenses. Le pilote GSM Yamaha a su gérer la pression et s’imposer avec classe et maîtrise. La publicité permet de rester gratuit ...

Kellett et Naveaux déchaînent la 2e Ronde des Sables d’Hossegor

Kellett et Naveaux déchaînent la 2e Ronde des Sables d’Hossegor

Championnat de France des Sables Motoblouz : Hossegor-Capbreton 2025 Le Championnat de France des Sables Motoblouz s’apprête à vivre un week-end intense avec la deuxième Ronde des Sables de l’année. Organisée par le Moto-club des Plages de Cédric Boizieau, cette épreuve se tiendra sur les plages d’Hossegor et Capbreton, dans les Landes, du 22 au 23 novembre 2025. Plus de 950 pilotes sont engagés, prêts à en découdre sur un circuit complexe et imprévisible. Les Favoris en Ligne de Mire Todd Kellett et Randy Naveaux en Tête Todd Kellett et Randy Naveaux, les grands favoris de la saison, seront une nouvelle fois au cœur de l’attention. Kellett, sur Yamaha Dragon Tek, a dominé la discipline avec 9 victoires sur les 10 dernières courses. Son coéquipier Milko Potisek, également sur Yamaha, est un sérieux concurrent. Cyril Genot, sur Honda SR Motoblouz, portera les espoirs du team Honda. Les Outsiders à Ne Pas Négliger Derrière ces trois-là, plusieurs outsiders se distinguent. Le Norvégien Hakon Fredriksen (Honda), le Néerlandais Lars Van Berkel (Fantic), les Français Mathéo Miot et Jérémy Hauquier (Yamaha) sont à surveiller de près. Blessés, Daymond Martens et Joey Nuques sont forfaits, tout comme Antoine Méo, qui devait étrenner sa Ducati. Les Féminines en Action Mathilde Martinez et Camille Viaud en Tête Chez les féminines, Mathilde Martinez (Honda) et Camille Viaud (Yamaha) seront les principales challengées. La Belge Amandine Verstappen (Yamaha) pourrait bien leur donner du fil à retordre. Les Quads en Affiche Randy Naveaux en Poursuite de son Succès Chez les quads, Randy Naveaux (Yamaha) visera une 3ème victoire consécutive. Le Belge du MX Moulins est toujours aussi dominateur, avec Keveen Rochereau (Honda) et Harry Walker (Yamaha) sur ses talons. Les Autres Catégories Tom Pagès et Florian Miot en Vintage Dans la catégorie Vintage, Tom Pagès (Honda) et Florian Miot (Honda) promettent un duel intense. Paul Le Gonidec arrive avec la plaque rouge. Dean Grégoire et Léa Lesoil en Juniors Chez les Juniors, le Néerlandais Dean Grégoire (KTM), seulement 15 ans, a fait forte impression à Loon-Plage. Léa Lesoil (Yamaha) sera une nouvelle fois candidate à la victoire chez les féminines. Arthur Michalak et Thelma Boudier-Damex en Espoirs Enfin, dans la catégorie Espoirs, Arthur Michalak (GasGas) et Thelma Boudier-Damex (Yamaha) chercheront à décrocher leur 3ème victoire de la saison. Un Week-end de Suspense Avec un circuit tracé uniquement sur une plage complexe à dompter, rien n’est écrit. Les pilotes devront faire preuve de stratégie et de technique pour s’imposer. Les conditions météorologiques et le sable mouillé pourraient également jouer un rôle crucial. ...

Mitchell Harrison écrase l'Europe : Je suis venu pour vaincre

Mitchell Harrison écrase l'Europe : Je suis venu pour vaincre

Mitchell Harrison en France : La Passion des Fans Européens Mitchell Harrison, l’ex-officiel Star Racing Yamaha, a fait un détour par le Supercross de Paris le week-end dernier pour évoluer au sein de la structure de Stéphane Dassé. Quelques années plus tôt, le pilote américain avait tenté l’aventure sur le Mondial MX2 avec Bud Racing Kawasaki et avait signé une poignée de top 10. À l’occasion de son passage dans la capitale, on est allé prendre des nouvelles du garçon, qui explose son compteur d’épreuves cette saison. Un Week-end Intensif à Paris Mitchell Harrison a roulé avec brio à Paris, se battant avec des pilotes de renom comme Tom Vialle et Cédric Soubeyras. Il a également eu l’occasion de s’affronter avec Marshal Weltin, un pilote avec qui il partage souvent la piste aux États-Unis. “C’est comme à la maison,” explique-t-il, “mais l’objectif était de venir ici pour aller me battre avec Tom Vialle et Cédric Soubeyras.” La Culture MX en Europe Mitchell Harrison souligne les différences culturelles entre l’Europe et les États-Unis. “En France, la fanbase est juste incroyable,” dit-il. “Les fans sont déchaînés, c’est vraiment fou à voir.” Il compare l’ambiance européenne à celle de RedBud, le meilleur public de tous les temps pour les pilotes de Supercross. “Les terrains sont vraiment différents,” ajoute-t-il. “Les motos doivent être réglées très souples en Grand Prix.” Les Défis Européens Les terrains européens, bien que différents, offrent des défis uniques. “Je pense que les gens se font une fausse idée : quand on pense Europe, on pense sable directement,” explique Mitchell. “Mais réellement, au calendrier, il doit y avoir cinq courses dans le sable.” Il trouve les terrains américains plus constants et mieux griffés, mais les terrains européens ont leur propre charme. Le Système de Départ Mitchell Harrison critique le système de départ en Grand Prix, qui favorise les premiers choix de grille. “Je déteste leur système de départ,” dit-il. “Ils font toujours en sorte que la première grille soit la meilleure.” Il préfère le système américain, qui offre plus d’équité. Une Carrière Multidisciplinaire Mitchell Harrison a roulé avec plusieurs équipes au fil des années, y compris Bud Racing Kawasaki, Rockstar Husqvarna, et PRMX Kawasaki. “Je reste ouvert à toute nouvelle opportunité,” dit-il. “J’adore voyager, c’est toujours une super expérience pour moi.” Il préfère le Motocross au Supercross, mais trouve les tracés européens intéressants. Le Championnat SMX Mitchell Harrison a des opinions mitigées sur le championnat SMX. “Le SMX, c’est très bien payé,” dit-il, “mais je trouve que la piste de Charlotte, cette année, était un peu trop extrême.” Il préfère des tracés plus équilibrés, comme ceux de Daytona ou du MXGP de Charlotte en 2016. L’Intersaison Mitchell Harrison a roulé plus de 38 courses cette saison, y compris des épreuves en Australie et en Europe. “Si tout était plus proche géographiquement, ce serait beaucoup plus facile,” dit-il. “Je traverse tellement de fuseaux horaires que ça en devient épuisant.” Il apprécie les événements comme Paris, qui offrent une ambiance unique. Conclusion Mitchell Harrison a laissé une impression durable à Paris, malgré les défis des terrains européens. “Je reste avec PRMX Partzilla Kawasaki l’année prochaine,” dit-il. “On verra bien pour l’intersaison.” Son expérience en Europe et aux États-Unis lui a permis de développer une vision unique du Motocross, qu’il continue de partager avec passion. ...